Dans un monde où tout le monde naît daltonien et ne voit qu'en nuances de gris, seul le sentiment du premier amour permet de voir les couleurs. Castiel, toujours daltonien passé la vingtaine, croise la route de Lucas, un jeune fleuriste lui aussi pl...
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« A ce moment-là, je me suis demandé pourquoi je lui ai dit ça. »
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- Castiel, sors avec moi. - Qu'est-ce que tu racontes...? - Peut-être que nous arriverons à guérir notre daltonisme ensemble non ? - C'est vraiment un plan de merde... Mais bon, ça ne coûte rien d'essayer... En plus, on a déjà couché ensemble... - Oui c'est vrai ! dit Lucas en riant
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« Je n'étais pas particulièrement sérieux. Cela dit, peut-être arriverons-nous à nous berner au point de guérir... Je veux le faire pour moi... Mais aussi pour Castiel. »
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Les deux nouveaux amants se couchèrent l'esprit plein d'espoirs, mais l'espoir s'il est un remède, peut aussi être le pire des poisons...
Les jours passaient, Lucas avait mis en place sans s'en rendre compte un rituel chaque jour auquel il ne dérogeait jamais: il déposait dans la boîte aux lettres de Castiel une fleur, jamais deux fois la même d'affilée. Il disait que chaque fleur était un gage de son amour pour son ami maintenant devenu amant d'infortune... Était-il sincère ou bien était-ce un moyen de se mentir à lui-même et croire à sa propre supercherie ?
Les jours puis les semaines passaient, ce rituel des fleurs était devenu une routine pour Lucas. Mais étonnement, une routine agréable... Sa joie était toujours grande quand il rendait visite à Castiel et qu'il voyait que son ami gardait précieusement chaque fleur qu'il lui offrait tous les jours.
Ce soir-là, les deux amants avaient de passer du temps tous les deux. Ils discutèrent, dînèrent, prirent leur douche et se mirent devant une série sur l'ordinateur portable de Castiel. Il aimait se blottir contre Lucas, sans doute se sentait-il rassuré comme ça. Lucas était attendri par le comportement de Castiel. Il ne put s'empêcher de l'embrasser sur le front... Castiel en retour l'embrassa sur la joue. Lucas l'embrassa alors sur les lèvres et Castiel lui répondit immédiatement par un baiser plus long et plus lascif qui s'éternisa, s'éternisa. Il ferma le clapet de l'ordinateur portable de Castiel et le déposa sur la table de chevet sans regarder, trop occupé à embrasser son amant. Lucas se mit au dessus de Castiel, leur jeu innocent se teinta peu à peu de luxure et leur sens primaire prit le dessus:
- Je veux le faire... dit Castiel en caressant les cheveux de son amant.
Lucas lui répondit par des baisers sensuels dans le cou et des caresses voluptueuses sur le torse qui descendirent petit à petit jusqu'au sexe durci de Castiel. Il l'empoigna et lui caressa délicatement le haut du gland qui arracha un gémissement érotique à Castiel comme s'il avait reçu une décharge. Il faut dire que Lucas avait eu le temps d'en apprendre beaucoup sur le corps de son ami. Il le voulait, il désirait ce corps, il désirait Castiel, il avait l'impression dans ces moments-là de ne désirer que lui. Il le désirait avec une ardeur si brûlante qu'il avait l'impression d'en perdre l'esprit. Ils s'abandonnèrent toute la nuit aux plaisirs exquis et divins de la chair, ils s'étourdirent toute la nuit l'un de l'autre...
