Quand tous les "Bienvenues!"
Se transforment en "Dehors!",
Quand sur les avenues,
Des gens laissés pour morts,Quand passer devant celles,
Qui n'ont plus un seul arbre,
La faim dans les prunelles,
Nous laisse tous de marbre,Quand donner de l'argent,
Devient une vraie honte,
Et donner de son temps,
Comme une vache en ponte,Quand héberger nos frères,
De prison est passable,
Au lieu d'en être fiers,
Se sentir lamentables.Quand des gens sont élus,
Pour leur protectionisme,
Et d'autres dans la rue,
Moqués avec cynisme,Quand tous les présidents,
Font fermer les frontières,
Alors qu'leurs régiments,
Participent aux guerres,
Qui ont poussées des Hommes,
À quitter leur maison.
C'est chacun pour sa pomme
Ici. Tous sans raison!Quand beaucoup de familles,
Se retrouvent déchirées,
Par la mort de leurs filles,
Au cours de la traversée,Quand tout cela arrive,
Trop souvent, beaucoup trop,
J'me perds dans les eaux vives,
Que forment mes sanglots.
Moi, dans toutes les ondes,
Je ne voix que les maux.
Que je le hais ce monde!
Qu'on me disait si beau.