Histoire d'étudiants

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Bonjour à tous et toutes ! Bon bah je vous présente ma première fic originale. 

Evidemment, tous les personnages m'appartiennent. Les lieux existent vraiment. Mais toute ressemblance avec des personnes réelles est involontaire de ma part (ou presque :riresadiques:) Je vous laisse découvrir en espérant que ça va vous plaire. J'attends tous les avis avec impatience...

Un appartement luxueux dans le Vieux-Lille,

Un jour d'octobre 2007- 7heures15

Le son strident de la radio qui se déclenchait le réveilla en sursaut. Il grogna indistinctement, le son à moitié étouffé par son oreiller sur lequel sa tête reposait. Il n'était vraiment pas du matin et le fait de se réveiller aussi tôt, un jeudi pour se rendre à sa première matinée de cours, ne l'enchantait guère. Mais il n'avait aucun choix : être absent sans aucune excuse, dès le premier jour, serait assez mal vu vis-à-vis de la direction- ses résultats en seconde année plus que moyens ne l'aidant pas réellement non plus.

Poussant un long soupir, il se défit de la couette qui recouvrait son corps, s'assit quelques secondes au bord du lit en se frottant les yeux, résistant à cette ultime tentation de se remettre sous les draps et de terminer sa nuit qui avait été si agitée. C'était comme ça depuis trois mois : réveil en sursaut, sueur coulant sur son front, pouls affolé... et les images qui disparaissaient presque aussi vite qu'elles n'étaient apparues derrière ses yeux clos mais qui le laissait malgré tout éveillé pendant encore une heure ou deux. Le sommeil se manifestait de nouveau alors qu'il débutait un de ses nouveaux récits dans un de ses nombreux cahiers... jusqu'à ce que ce soit Nagui sur Virgin Radio qui effectue son rôle de réveille-matin.

Il se dirigea vers sa chaîne hi-fi pour l'éteindre puis, d'un pas lent, il se rendit dans la cuisine située face à sa chambre afin de mettre la bouilloire en route. Il ouvrit son frigo qui débordait de victuailles de toutes sortes et en sortit jus d'oranges, beurre, confiture, yaourt au chocolat, petits fromages,... un vrai bon petit-déjeuner comme il les appréciait tant pour ainsi pouvoir tenir jusqu'à treize heures et éviter comme ça la tentation supplémentaire que créait les distributeurs de la « cafétéria ». Il ouvrit ensuite un des placards où se trouvait le pain et le cappuccino et s'avança après vers l'évier pour pouvoir prendre couverts, mug et verre.

Installant le tout sur un grand plateau, le « TOC » de la bouilloire lui signala que l'eau était chaude. Il la versa dans son mug tout en touillant puis sortit de la petite cuisine afin de se rendre dans le grand salon/salle à manger de son appartement de 70m2 environ. Un héritage de ses parents, décédés il y avait de cela quatre ans dans un tragique accident d'avion qui avait fait 125morts. Un accident le laissant lui, son frère et sa sœur aînés orphelins. « De mauvaises conditions climatiques » leur avait-on dit. Malgré des dédommagements et un héritage plus que conséquents, les trois étaient évidemment inconsolables et leur relation était passée de moyenne à plus soudés que jamais dans cette épreuve.

Julien, l'aîné, avait repris les deux supermarchés que tenaient leurs parents en collaboration avec Anne- tout juste sortie de prépa commerce- et deux équipes fidèles, solides et de confiance. Benoît, le petit dernier, était encore trop jeune pour s'occuper de tout cela. Il avait donc terminé son lycée avec les plus grandes difficultés, risquant une nouvelle fois le redoublement en première mais loupant de seulement treize points son bac L aux rattrapages.

Des trois, il était celui qui encaissait le moins bien le choc. Habitant encore chez ses parents contrairement à ses aînés et même s'il était interne à son lycée, il avait été chouchouté et entretenait d'excellents rapports avec sa mère. Ce brusque changement dans sa vie l'avait totalement chamboulé, mais également gagner en maturité. Et, comme pour rendre ses parents fiers de lui de là-haut, il changea de voie préparatoire en remplaçant un BTS audiovisuel par une formation en école de communication. Il s'était imaginé parfaitement les paroles de son père : « C'est bien mon fils, t'as ENFIN choisi quelque chose de sérieux. », tout ceci renforcé par les propos de ses aînés et de sa famille. Et cela lui avait bien convenu en fin de compte : il restait proche de sa branche souhaitée au départ, cours l'après-midi et une à deux fois le matin, stage en fin d'année de deux mois...

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