Combat Suprême [Teen Wolf]

Chapitre 3

Je dis à ma mère de rentrée, car elle est très fatiguée à cause du travail. Je la rassure avec lui précisant que je vais rester pour les résultats de Zelda. Elle me remercie puis part de la clinique.

« -Bella, c'est bien ça ? Me demande le docteur.

-Oui. Comment connaissez-vous mon nom ? Je demande perplexe.

-Scott me l'a dit et il m'a montré vos recherches.

-Oh. Je suis gêné et je reprends la parole pour combler le silence. C'est pour un exposé.

-Je ne sais pas qui vous a donné c'est papier mais il est très compliqué de se les procurer. L'alpha suprême est une légende très ancienne.

-Vous vous y connaissiez en Alpha suprême ?

-Oui. Je m'intéresse beaucoup au monde surnaturel.

-Vous pouvez m'en parler ?

-Oui bien sûr. L'alpha suprême a un pouvoir bien plus fort qu'un alpha normal. À sa différence, l'alpha suprême ne diffuse aucune odeur. Aucune créature ne pouvait savoir qui était l'alpha suprême. Une légende bien construite est fondée sur Alphonse Williams qui aurait été un alpha suprême, mais il aurait donné sa vie, car il ne voulait pas qu'il y ait d'héritier, car le pouvoir se transmet par sang. Il aurait couché avec une jeune femme qui finit par tomber enceinte d'Alphonse, mais décide de ne pas lui dire. Le bébé est né puis à donner ensuite des enfants. À l'heure d'aujourd'hui, un ou une alpha suprême rode dans le monde.

-Vous y croyait ?

-Tout est possible. » Lâche l'homme avec un grand sourire.

Je rentre chez moi avec Zelda. Sous une pluie plutôt calme qui ne me dérange pas. Une voiture passe à côté de moi et c'est Scott.

« -Montes ! M'invite Scott.

-Ok. Je monte dans le véhicule puis je décide d'avoir une bonne discutions avec Scott. Pourquoi tu as montré mes fiches au vétérinaire ?

-Je...

-Personne ne peut m'aider. Je murmure la tête collée contre la vitre froide due au temps.

-Bella on peut t'aider. Car nous-mêmes, nous ne sommes pas normaux.

Je le regarde perplexe puis je dis : -T'as quoi de pas normal chez toi ?

-Demain je te montre. Je ne voudrais pas que ta chienne ne soit traumatisée. »

Je ne réponds rien. Je regarde seulement la route puis mon lotissement. Toutes ces maisons qui se ressemblent et il y a la nôtre. Je suis peut-être faite pour être différente des autres. Je descends de la voiture, récupère Zelda qui dormait, remercie Scott et rentre chez moi.

Je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai pensée à l'alpha suprême toute la nuit. Je descends de l'étage pour déjeuner avec ma famille.

« -Tu as de magnifiques cernes Bella. Me remarque ma mère.

-Vous connaissez Alphonse Williams ?

-Pourquoi nous demandes-tu ça ma chérie ? Me demande ma mère avec son pancake dans la main.

-Comme ça. J'y vais. » Dis-je en prenant mon sac avec mon croisant dans la bouche que ma tante m'a ramenée de France hier soir.

Je marche d'un pas nonchalant en regardant devant moi avec un regard vide. Je suis si fatiguée, je veux juste m'écrouler et dormir. Un garçon s'approche de moi.

« -Salut ! Dit-il avec énergie.

-Salut. Je réponds sans faire attention qui s'est qui me parle.

-Tu as l'air fatiguée.

-Un peu ouais. Dis-je de façon sèche. Je me retourne et je remarque que c'est le garçon que j'ai bousculé hier. Je fais les gros yeux en repensant à la scène.

-Ne t'inquiète pas ce n'est rien. Répond-il comme s'il lissait dans mes pensées.

-Tu joues du piano si je ne me trompe pas.

-Exacte. Et quel talent as-tu ?

-Oh rien. Une fille plutôt normale.

-Tu joues d'un instrument ? Me demande-t-il

-Du piano. Mais seulement quelques morceaux. Rien d'extraordinaire.

-J'espère te voir jouer un jour.

-L'espoir fait vivre. Je murmure lentement.

-C'est vrai. Mais s'il te plaît, ne me fais pas attendre. » Dit-il en me regardant.

Je le sens me détailler avec ces yeux émeraudes perçants. J'en suis sûr qu'il a sculpté les moindres détails de mon visage. Il finit par détourner le regard et je me mets à souffler de soulagement. Ça me rend tellement nerveuse quand une personne me fixe. Je me demande bien à quoi il a pu bien penser en me regardant. Arrivée au lycée, Scott marche dans ma direction d'un pas plutôt rapide.

« -On n'a pas cours alors tu vas venir avec moi dans la forêt.

-Et si je n'ai pas envie. Dis-je en croisant mes bras en dessous de ma poitrine.

Il hausse les épaules puis il part. Le seul truc qui me vient à l'esprit, c'est de le retenir par le poignet et lui répondre : -Bon ok, je pose mes affaires et je viens avec toi.