Les conspirationistes

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L’aurore m’a frappé de mes dormances cafardes.
Les signards mignardes m’ont cajolé
De cette sempiternelle misère blafarde
Joliment.
Je me suis réveillé égratigné, poliment
Par une monture hagarde.
Des ivresses salvatrices ; ils me regardent
D’un air rageux
J’emprunte à Nietzsche son air teigneux.
Et, la cloche sonna un vacarme vertigineux
Pour m’avertir des conspirations conservées 
Décevant ; j’aurais dû être réservé.
Sentant leurs plans plombés
Excuses. Accuse des innocents nubiles.
Toutes sottises j’ai capoté leurs plans habiles.

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