L'ange noir

Chapitre 10: Entrainement

Bonne lecture :)

Je suis assis sur un coussin de soie bleue, en face d'Elise qui ferme les yeux. Carl lui a donné l'ordre de penser à quelque chose d'horriblement triste. Mais Elise, n'a pas réussit. Elle doit alors maintenant fermer les yeux et se concentrer. Je ne sais pas ce que fait Carl mais il murmure des choses tout en ayant les mains posées sur le crâne d'Elise. C'est assez étrange comme spectacle, en plus de ça Nina est partie voir un client.

Je m'imagine très bien la scène, où, un client entend des bruits et décide de venir voir ce que nous fabriquons. J'avoue être parano sur le coup mais franchement je n'ai pas envie qu'un mec ce pointe et nous voit en train de faire ça, en train de nous entraîner.

Moi qui pensait que les entraînements serait consacrés à faire du sport ou bien des cascades. Et bien je ne m'attendais pas du tout à me voir méditer et me concentrer.

Une larme bleue coule le long de la pommette rose d'Elise. Carl a réussi à la faire pleurer, et je me sens affreusement mal de l'a voir comme ça. J'ai envie de dire à Carl d'arrêter, mais je sais très bien qu'il nous aide à développer nos pouvoirs.

Les larmes ne cessent de couler et Elise est prise de sanglot. Ses pleures sont de plus en plus intenses et ses larmes de plus en plus nombreuse. Tous les muscles de mon corps se tendent. Ça suffit ! Arrête de la faire pleurer comme ça !

J'ai chaud, horriblement chaud. Voir Elise pleurer juste pour développer ses pouvoirs me met hors de moi, j'ai envie de casser la gueule de Carl. Je me lève d'un bond, je vois rouge. Carl décolle ses mains du crane d'Elise et recule de plusieurs pas en me voyant approcher dangereusement.

Ce connard était en train de la faire pleurer. Il mérite de pleurer lui aussi.

J'esquive Elise, toujours endormie et pleurant de toute son âme. Carl porte sa main a son pantalon pour sortir sa baguette, mais je suis plus rapide et le plaque contre le mur. La chaleur de mon corps pourrait noircir sa peau si je le touchais. Il brûlerait vif.

Sa tête qui cogne le mur, laisse échapper un bruit sourd et Carl jure entre ses dents. Il se relève sans difficulté et me pousse de ses deux mains frêles. Je recule d'un pas et il a déjà la baguette dans sa main.

- Eric, si tu ne te calme pas ! Je vais te calmer et je te jure que ca risque de faire très mal. Il me menace avec un bout de bâton sérieux.

Je souris vicieusement. Ce mec est un crétin, il n'aurait pas du préparer l'entrainement en compagnie d'elle. Il aurait du nous séparer. J'avance d'un pas, il recule. Ce mec est un peureux rien de plus. D'un geste de la main j'envois valser sa baguette à l'autre bout de la pièce. Et j'empoigne son cou d'une main forte. Il devient de plus en plus rouge, je suis en train de l'étouffer. Carl suffoque et moi je ricane à le voir comme ça.

- Tu l'as fait pleurer. Dis-je sèchement.

- Arr...

Quelqu'un me pousse en arrière. Je lâche Carl au moment ou je suis sur le sol, et il me retombe dessus.

Tandis que Carl se tient la gorge, je lève les yeux en direction de la personne qui m'a évité de commettre un meurtre. Elise a des traces de larmes sur le visage et ses mains tremblent comme des feuilles d'automne. Elle me regarde ses yeux ne sont plus gris mais bleus, bleus éclectique. De grandes ailes blanches sont postées derrière son dos. Le haut blanc qu'elle avait mit aujourd'hui est déchirer au niveau des épaules et tombent sur celles-ci, ainsi les épaules d'Elise ne sont plus couvertes par du tissue. Elle flotte légèrement au dessus du sol, et nous fixe étrangement. Son regard est froid, glacé même, et elle ne cesse de nous fixer. On dirait qu'elle a vu un fantôme.