J'ouvris mes yeux en pleine nuit, impossible de déterminer l'heure à laquelle ce fut, peut être vers quatre heure du matin ; une lueur bleue se fit apercevoir dans ma chambre, j'essayai de voir d'où est-ce que cette étrange lumière venait, sûrement de la fenêtre mais je fus incapable de bouger ma tête. Affolée je tentai de me lever, de bouger mes membres, toujours incapable, je réalisai que j'étais paralysée. Seuls mes yeux pouvaient changer de direction. Je voulus crier mais je n'y parvins pas non plus, je sentis alors, une larme de panique glisser sur ma joue. Mon cœur s'accéléra.
Je dirigeais mes yeux sur la gauche, et je vis deux silhouettes qui se tenaient debout à mes côtés, immobiles. Je plissai les yeux comme si cela m'aiderait à mieux y voir. Je distinguai deux bonhommes, mesurant chacun un mètre soixante environ, et tous deux possédaient un corps très fin, presque squelettique. Ce sont les caractéristiques de leur physique dont je me souviens bien, ma vision étant trouble, et ma chambre plongée dans le noir complet, accompagnée de ce bleu qui reflétait leur corps.
L'un tenait une sorte de tige métallique, et l'autre se contentait de m'observer. Je me souviens de leur regard, au travers duquel je pouvais ressentir la haine. Cela était déstabilisant. Leurs yeux étaient d'une forme circulaire et d'un noir maléfique. Quand celui tenant la tige, la tendit en direction de mon visage, je pus voir combien leurs bras étaient longs ! J'étais perdue, je ne savais plus quoi faire ni penser. J'eus même l'impression de devenir folle. J'essayais de me convaincre que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, mais tout avait pourtant l'air si réel !
Un me transmît des consignes, je ne sus vraiment par quel moyen car je n'entendais aucune voix. J'eus l'impression qu'il communiquait par télépathie, peut être grâce à cette fameuse tige en métal...? Il me dit que je ne devais pas avoir peur, que je devais me tenir tranquille et qu'ainsi tout se passerait bien. Mais il insista sur le fait que je ne devais, pour aucune raison, parler de cette nuit, dès le matin qui suivra... Ce qui me donna la chair de poule, mais le pire restait encore à venir...
Comme par magie, je me retrouvai dans une gigantesque salle, éclairée d'une puissante lumière blanche, mais bizarrement pas éblouissante. Je n'ai pas plus de détails sur l'endroit dans lequel je me trouvai, tout était blanc, on n'en voyait même pas les dimensions de la pièce. Je les revis après une brève inspection des lieux, cette fois-ci, ils n'étaient plus deux mais trois - deux se trouvaient au pied du lit et l'autre à ma droite, avec cette même baguette de fer pointée vers moi. - Mais quelques chose me préoccupait, le lit dans lequel j'étais allongée ressemblait étrangement au mien, mais je ne préférais pas y penser, il y avait déjà eu beaucoup d'événements incroyables !
Ma vision était toujours floue , et je me sentais vaseuse et la situation ne m'aidait guère. Avais-je été téléportée? Nous ne le serons jamais... Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il se produisit entre la chambre et cette... pièce. Pendant une seconde je me rappelle m'être dit : « - Je suis peut être morte dans mon sommeil, c'est peut être à ça que ressemble la vie après la mort... ». Je fus interrompue dans mes pensées par une de ces... créatures, qui répéta toujours par le biais de la télépathie, que je devais m'assurer de ne rien répéter autrement ils reviendraient ! Pétrifiée de peur je sentis mon corps se mettre à trembloter, j'avais qu'une hâte, me réveiller et voir les rayons du soleil pénétraient dans ma chambre et de réalise que ce fut rien qu'un cauchemar !
Le matin quand je me réveillai, la première chose à laquelle je pensai fut évidemment cette terrifiante aventure que j'avais vécu plus tôt dans la nuit. J'avais été apparemment ramenée dans ma chambre... J'en étais certaine, en revisionnant les derniers événements encore tout frais dans mon esprit, je n'avais pas rêvé ! Le lever fut difficile, j'étais épuisée. Je devenais parano, n'importe où est-ce que je me rendais j'avais le sentiment qu'ils pouvaient débarquer, je ne me sentais en sécurité nul part...
Vingt ans après, les souvenirs de cette nuit ne cessent de me hanter... Et je ne saurais décidément jamais de quoi je fus réellement victime cette nuit...
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mon illustration c:
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C'est une nouvelle (si on peut appeler ça une nouvelle) que j'avais écrite pour le journal mensuel de l'hôpital dans lequel je suis suivie. J'espère qu'elle vous aura plus et qu'il n'y aura pas eu énormément de faute.. N'hésitez pas à me laisser votre avis, cela m'aiderait beaucoup à avancer !
⇢ pour cette nouvelle, je me suis inspirais de nombreux témoignages que j'avais visionné étant plus petite, qui m'avaient beaucoup marqué et interpellé.
