Oh ce matin, petit matin,
Adieu ma nuit et ses chagrins.
Je vois le ciel et le soleil.
La tête haute, on voit merveilles.Je pleure encore, le cœur serré.
La belle aurore est à mes pieds.
Je sens le vent et ses caresses,
Et mes douleurs qui disparaissent.Et quand j'y pense, années de vie
Passées, là, mort, au fond d'un lit.
Oh, larmes, pleurs, allez-vous en !
Vous m'avez pris bien trop de temps.L'aurore est là, à l'horizon
Grand feu de joie dans ma maison.
J'ai peur, j'ai peur qu'il ne me brûle.
Pourvu que coeur tintinnabule !Mais tâtonnant encore fragile,
Petite fleur est volubile.
Elle chante l'heure de mes bonheurs
Et les frissons de mes douceurs.Et maintenant, que vais-je faire
Que le printemps embaume l'air ?
Si long, si long à dépérir...
Tout est ici à reconstruire !Ô mes amis, mes compagnons,
Pour terminer notre chanson,
Donnons-nous un peu plus de temps
Pour bâtir un palais plus grand.L'amour, l'amour est comme toujours
Ce qui fera frémir nos jours.
Ensemble étayons l'avenir.
Pour vivre heureux nos devenirs.
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoetryUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...