Quand la Mort frappe à votre porte

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Disclaimer : Rien ne m'appartient tout est au créateur Thomas Astruc.

Note de l'auteur : Je voudrais remercier les bêtas qui m'ont aidé dans ce projet : Diamly et Syln. Vous n'imaginez pas le nombre de fautes et d'horreur qu'elles ont dû corriger. Je tiens aussi à remercier les personnes qui m'ont conseillée avant que je ne trouve ses formidables bêtas. Sur ce je vous souhaite une bonne lecture.


Qu'est-ce que la mort ? C'est la question qu'on avait posée à Marinette un jour à l'école. Ce jour-là, elle avait répondu une réponse banale sans émotion, qu'on aurait pu croire tirée d'un dictionnaire. La jeune fille avait expliqué que pour elle, la mort, c'était l'absence de vie, que c'était quand une personne cessait de vivre et que son cadavre finissait rongé par les vers, que c'était perdre quelqu'un. Oui c'était cela la mort pour la franco-chinoise à l'époque.

Elle n'avait jamais été en présence de la mort, elle ne l'avait jamais regardé dans les yeux et n'avait jamais eu besoin de la supplier de la laisser tranquille. Quand la jeune styliste repensait à cette époque, elle se disait qu'elle était bien naïve de penser que la vie était immuable. Maintenant dans ses souvenirs elle savourait cette époque bénie où la mort pour elle n'était qu'une théorie.

Cependant tout avait basculé, ce jour-là. Cette journée qui aurait pourtant dû être comme les autres, se passer comme les autres et surtout finir comme les autres. Mais ce n'était pas une journée comme les autres, non, car à ce moment-là, la mort, avait décidé de frapper à sa porte, et même de s'installer avec elle avec son cortège de souffrance.

Depuis cet instant la vie de la jeune héroïne n'avait plus jamais été comme avant. Elle avait l'impression d'avoir tout perdu d'un seul coup, qu'on lui avait arraché son cœur pour le briser en mille morceaux, le piétiner sans vergogne et lui arracher une partie de sa vie. Cette journée aurait pu se passer tellement bien, mais non il avait fallu que la mort soit de la partie et malheureusement face à elle, Ladybug avait perdu.

Elle avait échoué à protéger ce qui était important à ces yeux, elle qui s'était pourtant juré que sa vie d'héroïne n'apporterait aucun désagrément à ceux qu'elle aimait. Elle avait juste oublié que la Mort se moque des promesses et au contraire prend plaisir à vous briser. Mais la Mort n'était pas la seule à rire des promesses que s'était faite la coccinelle, le Papillon lui aussi prenait un malin plaisir à la faire plier jusqu'à ce qu'elle en tombe et ne puisse plus se relever.

Oui, le Papillon, souffrait tellement qu'il se moquait bien de savoir combien de vies il allait saccager, si les héros ressortiraient en blessés, voir vivants de leur combat ou si des civils seraient touchés. Aucun sacrifice ne serait trop grand pour qu'elle revienne et qu'il la revoit lui sourire, lui dire je t'aime et le réconforter dans ses moments de doutes.

Pour atteindre son objectif il avait même mis de côté sa relation avec son fils ; il savait qu'Adrien souffrait de ce manque d'affection, mais il se disait que quelques années sans amour c'était le prix à payer pour qu'il puisse lui ramener sa mère. Et le Papillon se disait, qu'après tout, tout être humain dans ce monde aurait fait comme lui pour ramener un être cher.

C'est pour ces raisons que ce jour-là, le Papillon n'avait pas hésité à envoyer son diabolique akuma dans le corps d'une personne dépressive, au bord de la folie, qui haïssait le monde entier depuis qu'un chauffard avait enlevé la vie de toute sa famille alors que lui en était ressorti indemne.

Cet akumatisé était le plus puissant que le vilain avait créé, il n'avait pas de morale et se fichait bien de ce qui l'entourait, tout ce qu'il souhaitait c'était faire souffrir comme lui avait souffert. Il n'aimait pas le bonheur, ça le dégoûtait, voir des familles heureuses lui rappelait sa propre solitude, son vide, ce qu'il n'avait plus.

Quand la Mort frappe à votre porteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant