Allow myself to dream

Chapitre 6 - Partie 2 Family won't stop popping up out of nowhere

Zed se tenait debout, dans le rêve d'Oliver, mais personne ne la voyait. Laurel et Thea échangèrent un regard plein d'espoir. Zed songea un instant à la beauté de cette scène, elle se sentait étrangère, mais avait pourtant envie d'en voir un peu plus. Elle voyait tout de l'intérieur de la magnifique chambre où la mariée s'habillait, alors qu'Oliver, le futur marié portant un sublime costume noir, ne pouvait voir que par une petite ouverture. La métisse se sentait privilégiée de pouvoir tout voir. Thea accrocha le voile dans la superbe coiffure de la mariée, et Laurel sourit de nouveau;

- Tu es la plus belle mariée que je n'ai jamais vue, Felicity, complimenta le canari.

Derrière sa porte, le curieux avait un sourire jusqu'aux oreilles. Il était impatient, fier, heureux, anxieux, pressé. Il ressentait tout, et Zed pouvait le voir. Alors, elle s'autorisa à sourire elle-aussi. C'était contagieux, tant de bonheur. Elle était venue pour tenter d'interroger Oliver, mais elle n'en fit rien, de peur de briser le moment. Elle entendit son nom, et se retourna pour savoir qui l'appelait. Ce n'était pas une des filles, c'était certain, la voix était masculine. Les lèvres d'Ollie étaient trop occupées à afficher un sourire niait pour pouvoir articuler le moindre mot. Non, c'était John. Il lui demandait de revenir.

* * *

Lorsqu'ils arrivèrent à l'hôpital, Constantine et Zed étaient étrangement en train de se disputer devant la chambre d'Oliver. Ils criaient tellement forts que les infirmiers dans la chambre de Sam se dirigeaient vers eux pour intervenir. Cassie se plaça devant les infirmiers pour les empêcher de se mêler de la discussion de l'exorciste et de la femme qui visitait les rêves. Elle s'excusa du comportement grossier des deux individus, et réussit à les convaincre d'aller voir ailleurs durant un moment pour la laisser résoudre le problème. Elle avança vers les deux compères poursuivant leur altercation. La brune poussa les deux dans une chambre non-occupée. Dean, content que ce ne soit pas ses fesses à lui qu'elle veuille botter, suivit le mouvement et se rendit dans la pièce à son tour.

-  C'est quoi ce bordel?

- Ceci est un hôpital, vous ne pouvez pas crier des mots tels que « visions » et « créature » si vous ne voulez pas finir les pieds et les mains liés à un lit au quatrième étage.

- J'ai réussi !, s'exclama Zed. Je suis entrée dans le rêve d'Oliver, dit-elle fièrement.

- Il t'a donné des indications sur le Metjin ? s'intéressa-t-il.

- Elle n'a pas demandé, râla John.

- Quoi ? Mais pourquoi ? cria Dean plus fort que lui.

- Vas-y, Zed, dis-lui.

- Il est heureux. Oliver est heureux, et ce n'est pas qu'une vision. C'est lui, c'est l'esprit d'Oliver. C'est son rêve, son moment de bonheur. Si on n'arrive pas à le réveiller, j'aurais juste réussi à faire de son rêve un éternel cauchemar.

- Mais s'il nous aide à trouver la créature, il pourrait être éveillé, argumenta John.

- Tu as essayé avec Sam ? demanda le frère.

- J'ai essayé... répondit-elle à demi.

- Et alors ?

- Il n'y a rien, Dean. Sam ne rêve pas. Son esprit n'est pas là.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu'il est...

- Je n'en sais rien. J'ai l'impression que quelque chose en lui essaye de me tenir à l'écart. Mais je peux réessayer.

- Non, refusa Constantine.

- Pourquoi ?

- Parce que tu vas y rester. Tu as bien failli ne pas te relever l'autre fois.