on se reverra

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Ella embrassait Violette une dernière fois les larmes roulant sur ces joues rougis par l'émotion. Son père lui fit signe de se dépêcher. Ella lui jeta un regard implorant, et enfouie à nouveau sa tête dans l'épaule de sa meilleure amie. Elle aussi pleurait, cela faisait bientôt 13 ans qu'elle se connaissaient, elles n'avait jamais été aussi loin l'une de l'autres et Ella se disait que Violette était la principale cause de son énorme chagrin à l'idée de quitter la Normandie. Mais les deux amies durent mettre un terme à leur étreinte lorsque que trois coup de klaxon se firent entendre. Les yeux rougis les deux jeunes filles se dirent adieu et Ella se dirigea à pas lents vers leur petite auto bleu ciel. Elle tenait dans ces mains la guirlande retraçant leur meilleurs souvenirs entre amies que Violette lui avait offerte. Quand elle rentra dans la voiture sa mère lui adressa un regard compatissant et lui caressa tendrement la joue :
-"Allez ma puce, vous pourrez toujours communiquer et je te promets qu'on lui rendra visite rapidement
- tu as sûrement raison. Répondit elle en répriment un sanglots.
- Ella, tu la reverra pas la peine de ce mettre dans cet état là ! marmonna son père agacé."
Il était particulièrement stressé depuis ce matin, mais après tout quoi de plus normal ? Il déménageait loin de leur petite Normandie et pour cause : après avoir perdu son travail, Priam Cox avait trouvé un stable à Bordeaux. Quand à sa mère elle était médecin elle pouvait trouverais rapidement un travail à Bordeaux. Ella avait la tête qui tournait après toutes ces émotions. Elle ouvrit sa fenêtre. Ses long cheveux bruns fouettait son visage angélique.Elle avait des grands yeux gris ardoises orné de longs cils noirs.
Un tourbillon d'images et de souvenirs ressurgit d'un seul coup et Ella sentit à nouveau une larmes couler le long de sa joues. Elle ferma les yeux et s'endormit presque immédiatement bercé par le son de la pluie sur sa vitre. Les pneus de la voiture roulant sur le gravier la réveillèrent, elle s'étira lentement et descendit de la voiture. Elle était encore endormie mais impatiente de découvrir sa nouvelle maison. Elle fut surprise par l'apparence de celle ci. Son père avait omis de leur dire que ce n'était pas vraiment une "maison" qu'il avait acheté mais une échoppe. Bon, ce n'avait pas vraiment d'importance en dehors du fait qu'elle
était dix fois plus belle que ce qu'elle imaginais. Elle adorait ce côté rustique des briques et les baies vitrées apportait le côté moderne. Un sourire se dessina sur son visage éblouie par la beauté de son nouveau chez soi, un nouveau chez soi l'endroit où elle inviterait Violette et où elle... Violette. Les larmes lui montèrent encore aux yeux malgré elle. Mais elle se ressaisit rapidement. Elle entendit sa mère l'appeler avec enthousiasme. Elle avança courageusement sa valise dans une main son portable dans l'autre.

Elle découvrit sa chambre. Elle sourit, son père avait vu juste. Tout les objets, les motifs, les couleurs lui correspondait. Les murs blancs satiné allait parfaitement avec les meubles gris souris moulé dans le style du 19eme siècle. Un tapis de fourrure blanche était au pied de son lit. Un unique grand tableau représentant un oiseau posé sur une branche. Elle s'était toujours dit que si elle mourrait, elle voulait se réincarner en oiseau. Elle pourrait voler là haut, là où on voit les étoiles, là où on voit l'océan. Finalement où elle pourrait voit le monde sans vivre une réalité trop compliqué. Elle posa ses bagages, pensive. Elle n'y avait pas spécialement prêté attention, mais la baie vitrée était magnifique. On voyait un arbre majestueux au feuillage bien fourni. On voyait aussi la lune et les étoiles qui commençait à apparaître dans le firmament. Après le repas, Ella se sentait vidée. Elle avait vécu beaucoup de chose aujourd'hui. Elle se laissa tomber sur son lit deux place. Elle ne tarda pas à tomber dans les bras de Morphée.

 Elle ne tarda pas à tomber dans les bras de Morphée

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Ella marchait. Il faisait noir. Soudain un tunnel ou un couloir elle ne ne savais pas trop. Le tunnel en question était d'une telle clarté qu'elle en avait les yeux mi-clos. Deux porte se dessinèrent devant elle l'une ou une petite voix, une voix chantante l'appelait. Elle eu soudain l'image flou d'un oiseau volant dans le ciel. Son regard se tourna vers la deuxième porte. Elle parlait aussi. Ou plutôt elles parlaient car c'était cette fois plusieurs voix qui se faisait entendre. Elle reconnut celle de ces parents et une autre. Celle d'un inconnu. D'un jeune homme d'après elle, mais elle ne le connaissait pas.
Tout à coup un bruit strident raisonna à ses oreilles. Un bruit désagréable. Ella se réveilla en sursaut après un rêve plutôt étrange. Ella éteignit son réveil qui sonnait encore. Elle se leva de son lit douillet. Et soupira :
“Bon aujourd'hui je découvre mon nouveau lycée. Génial. J'espère vraiment que il y des croissants au petit déjeuner pour me motiver. Parce que là, je suis partie pour faire la grève.”
Heureusement sa mère, comme si elle avait lu dans les pensées de sa fille en avait effectivement préparés.
“- C'est ton père qui t'emmène El'.
  - okay il est où ?
  - il est dehors, il vérifie l'état des pneus, on a cru entendre un claquement hier, sur l'autoroute.
  - Tant mieux s'il vérifie ce serait bête de ne pas pouvait aller au lycée à cause d'un pneu crevé...dit Ella avec ironie.
Sa mère lui sourit. Elle avala son bol de muesli avec du yaourt et monta à l'étage pour ce préparer.
Elle se précipita dans la salle de bain. Ce n'était pas le genre de fille à se pomponner pendant des heures mais elle voulait faire bonne impression pour son premier jour. Elle se posta devant son miroir : il y avait du boulot. Elle regarda ses cheveux châtains qui tombait en cascade sur ses épaules et ses grands yeux gris avec suspicion. Elle se dirigea vers son dressing et choisit un pull oversize blanc et un pantalon boyfriend légèrement déchiré et s'habilla rapidement. Elle se mit un trait d'eyeliner et un gloss repulpant en passant par la crème hydratante. Elle choisi deux petites créoles en or et se mit un peu de parfum. Elle décida de laisser ses cheveux lâchés et les brossa tout de même. Elle pris son sac de cours qu'elle avait soigneusement préparé la veille. Elle se dirigea vers le hall d'entrée et enfila sa paire de Nike le plus vite possible ; son père l'attendait déjà. Elle embrassa rapidement sa mère avant de sortir.

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