Dernière de son clan

Partie 12

Arès m'emmena saluer plusieurs invités. Je cachai toutefois mon aura et mon odeur ne voulant pas que tout le monde sache qui je suis et ce que je suis. Après plusieurs salutation, Arès m'invita à danser.

Nous allâmes donc danser. Au début il y avait des chansons qui bougeaient, mais à un certain moment une valse retenti. Plusieurs couples se formaient autour de nous tandis que moi et Arès nous regardions.

-Tu sais danser la valse toi ? Lançais-je à son égard.

-Mais bien sûr, un alpha se doit de savoir bien danser, et encore plus un alpha suprême. Et toi, tu sais danser ce style de danse, ou bien tu ne sais que te déhancher comme une folle sur de la pop ?

-Tu sera que je suis une déesse de la danse classique, grâce à mon.... À ma mère qui m'a fait prendre des cours de danse plus jeune.

-Dans ce cas, Oh déesse de la danse, me ferais-tu l'honneur d'être ma compagne pour cette danse ?

-Mais bien sur votre altesse.

Un rictus naissa au coin de ses lèvres. Nous nous engageâmes donc à danser cette magnifique valse. Peu à peu, nous nous rendîmes au centre de la piste de danse. Plusieurs couples autour de nous dansant eux aussi la valse bougeait en rythme avec nous. Nos pas s'emboitaient se laissant emporter par les vagues de la musique. Moi et Arès étions en symbiose totale. Nos corps se mouvaient l'un contre l'autre. Nous flottions sur un nuage.

-Tu es magnifique. Arès avait dit cela d'un ton calme, détaché et a l'aise. Ses yeux étaient plantés dans les miens

-Merci, dis-je en rougissant.

Sincèrement que devons-nous répondre à ça ? Merci toi aussi ? Juste merci ? J'en ai aucune idée.

Je sentie alors le corps d'Arès se détacher du miens. La musique s'arrêta et les lumières se fermèrent. Je me demandais ce qui se passait. Un spot de lumière éclaira alors Arès debout sur la scène.

-Mes amis, il est grand temps d'élire notre reine et roi du bal ! Choisissez-vous un compagnon de danse. Le couple gagnant sera celui choisit par les juges soit mes parents et les Alphas des meutes WoodWolf, Eagles, RedLight, WildWind, Shadow et Warrior. Le couple qui dansera le mieux, le plus passionnément et qui sera le plus en symbiose gagnera la couronne de ce bal. Êtes-vous prêt ?

-OUI ! Répondis la foule.

J'aperçu du coin de l'œil Laurie toujours avec son compagnon, le sourire aux lèvres. Quant à moi, je m'apprêtais à quitter la piste de danse lorsque je fis interrompu dans ma marche.

-Je te connais non? Me demanda la personne se tenant dans mon dos et me retenant par le poignet.

Je me retournais et constata qu'il ne s'agissait pas d'Arès. Non, bien au contraire. L'homme en question avait quelque chose d'étrange. Il me disait quelque chose, comme si je l'avais déjà vue quelque part. Sans vous mentir, j'étais mal à l'aise. Il dégageait quelque chose d'épeurant.

-Jessie, arrête d'épeurer cette magnifique jeune femme ! Dit une voix derrière lui. Une voix masculine

-Tu ne peux pas me laisser tranquille un peu ? Le dénommer Jessie partit alors et je vis enfin l'inconnu qui m'avait sauvé.

-Excuse-le, il n'a pas le don avec les femmes.

C'était un bel homme, cheveux brun foncé et des yeux bruns claires. Il avait une posture droite et un corps bien musclé.

-Me-Merci. Je dois y aller. Merci encore.

Je quittai ensuite la piste de danse et me dirigea vers la salle de bain que Laurie m'avait indiqué à notre arrivé. La danse n'avait pas encore commencé.

Je sortie finalement des toilettes, ne sachant pas vraiment quoi faire. Je n'aimais pas trop le fait d'être seule parmi tous ces gens. Je commençais à m'imaginer plein de scénario. Je m'imaginais qu'il me retrouverait ici et m'enlèverais encore une fois de plus. Malgré que je n'avais jamais vue son visage, il me causait tout de même des cauchemars assez régulièrement. Juste l'idée de ressentir sa peau toucher la mienne ou encore, son souffle près de moi me donnait la nausée. Jamais. Plus jamais je ne me laisserais faire vivre cet enfer. Je me défendrai jusqu'à la mort si c'est ce qu'il faut. Je tuerai tout le monde sur mon chemin, comme la dernière fois. Je ne veux pas que cela recommence. Je ne dois plus me mettre dans une telle colère. La dernière fois de nouveaux pouvoirs sont apparu certes, mais j'aurais préféré ne jamais les avoir que de causé ce bain de.. Je ne dois plus y penser.

Je décidai de sortir à l'extérieur prendre de l'aire. La danse avait commencé à l'intérieur et je n'avais aucune nouvelle d'Arès. Il m'avait planté la comme une gourde. J'avais besoin de me défouler, de me vidé. C'est ce qui me manquais le plus de chez mon père. Là-bas tout le monde connait, ou presque, ma nature. Je n'avais donc pas à me cacher comme maintenant. Si j'utilisais un seul de mes pouvoirs, ou me métamorphosais en un autre animal que le loup il en était fini de ma couverture. Fini la vie tranquille de loup-garou et re-bonjour la vie malheureuse de métamorphe unique au monde et traqué par tous les détraqué d'Alpha.

Une larme coula en solitaire le long de ma joue. J'aimerais vraiment être normal, ou encore ne pas être seul au monde. Mes parents avaient raison, mais pas sur tout la ligne. Je me sens seule, mais je ne souhaite pas faire revivre à mes enfants ce que moi j'ai vécue. Une deuxième larme coula, suivie d'autres. Mes larmes n'étaient pas totalement de la tristesse, mais plutôt de la colère. Pourquoi je suis ce que je suis ? A quoi bon ?

Mainte reprise je me suis dit que j'allais me trouver une petite ile ou j'allais vivre seule avec des animaux sauvages. Pourquoi pas ? Je pourrais être moi-même, sans avoir peur. C'est mon rêve, ne plus avoir peur. Être moi-même chez moi.

J'avais maintenant arrêter de pleurer. Je suis l'une non, LA plus forte personne du monde. Je suis qui je suis et je dois l'assumer ! Une main se posa soudainement sur mon épaule.

-Séléné, tu es ici depuis quand ?

-Le début de la danse.

-Ça va, tu as pleuré, pourquoi ?

-Parce que, et oui ça va.

-Non, ça va pas, sinon tu n'aurais pas pleuré et puis, je sens ta peine jusqu'ici.

-C'est impossible, les loups-garous ne sentent pas les sentiments.

-J-je, c'est une façon de parler. Dit-moi ce qui ne va pas.

-Appart ma vie de merde et le fait que tu m'aies planté la rien. Je me levais.

-Que je t'ai planté la ?! Je t'ai cherché partout figure toi ! Tu as disparu. Quand je suis débarqué de la scène je t'ai cherché, mais je ne t'ai pas trouvé. Tu étais partie. Je comptais te demander de danser avec moi, mais je n'en ai pas eu l'occasion.

Oh non, sans le vouloir je m'étais sans doute rendue invisible, l'un de mes nombreux pouvoirs. Je trouvai donc rapidement une excuse.

-Je suis désoler, j'avais besoin d'air. J'ai envie de me transformé, de courir. Tu n'as pas se besoin des fois ?

-Toujours.