Louane - La belle histoire

Famille

Proche de sa famille, Louane a besoin d'avoir ses proches à ses cotés. Complices et soudés, c'est auprès de ses sœurs et de son frère que l'ex-candidate de The Voice surmonte tout les obstacles et les périodes difficiles.

Depuis le début, tu répètes souvent que ta famille est un pilier pour toi. Peux-tu nous dire plus ? 

J'ai la chance de très bien m'entendre avec mes sœurs et mon frère. Nous sommes très complices. Depuis le début, ils me suivent et me soutiennent. Leur avis sont très importants pour moi.

Comment ta famille réagit-elle face à ta récente notoriété ?

Ils ne prêtent pas attention au fait que je sois une personne connue. Mes sœurs et mon frères s'en fichent complètement (Rires) ! Mon frère n'arrête pas de me dire qu'il veut me connaître pour qui je suis et non pas pour ce que je fais et pendant longtemps deux de mes sœurs ne m'avaient jamais vu chanter sur scène ! Si j'ai besoin d'un conseil, je sais que je peux compter sur eux, particulièrement sur ma grande sœur. Mais sinon tout est comme avant entre nous. 

Quelles ont été les réactions de tes proches quand tout a commencé à changé pour toi ?

Ils appréhendaient un  peu de me voir évoluer dans le monde de la musique. Ils avaient peur des journalistes, de ce qu'ils vont écrire ou dire. Ils pensaient aux rapaces qui sont connus pour graviter dans le milieu. En même temps, j'ai eu la chance de tomber sur des gens géniaux jusqu'à maintenant. J'entretiens avec mes agents des relations qui sont beaucoup plus que professionnelles, ils sont devenus de véritables amis !

Ont-ils parfois l'impression que la Louane sur scène est différente de la Anne qu'ils côtoient à la maison ?

Je ne pense pas. J'essaie au maximum de rester moi-même. Mais je dois reconnaître que quelque temps après The Voice j'ai été insupportable ! Je me suis pris une grosse claque dans ma vie privée et je suis vite redescendue sur terre. Je m'en veux beaucoup ! J'ai vraiment été exécrable, et je pense que vous n'auriez pas du tout aimé me parler. Ce n'était pas simple pour moi à cette époque....

Tes proches t'ont-ils aidé à y voir plus clair ?

Ils ont été les premiers à me dire que je commençais à déconner ! Mon frère m'a déjà fait la remarque, il me trouvait différente et n'aimait pas ce que j'étais en train de devenir. Ça m'a vite remis les idées en place. 

Penses-tu que ta famille a contribué à ta réussite ?

C'est une évidence. Sans eux, je n'en serais pas là.

Tu as vécu un moment difficile lors de la mort de te parents. Comment as-tu réussi à surmonter leurs disparitions ?

Grâce à mes sœurs et mon frère. J'ai mi du temps avant d'en parler. J'avais besoin que ça reste entre nous, le temps d'accepter. Je ne vais pas dire que ça ne m'arrive jamais de penser à la mort de mes parents. Au contraire, j'y pense tous les jours, c'est normal, mais je sais qu'ils sont là malgré tout. 

Quand tu repenses à eux, quel est le souvenir qui te revient en premier ?

J'en ai beaucoup ! Je revois mon père chanter avec moi la chanson de Renaud, Mistral gagnant. Il chantait très mal, mais ce n'est pas ce qui importait. Nous étions tous ensemble et nous nous amusions beaucoup. Il avait un carnet de chansons et c'était horrible parfois tellement ce n'était pas juste (Rires). Le pire était quand il attrapait sa guitare et qu'il se mettait à jouer la seule chanson qu'il connaissait par cœur, Toute la musique que j'aime de Johnny Hallyday. Interprété par l'artiste, ce morceau est incroyable, chanté par mon père, c'était une autre histoire.... À 10-12 ans, je lui disais : "Je t'aime, mais tu es ridicule."