Malédiction Éternelle - The Originals

L'Hôpital Des Âmes Perdues

Je frôlais la mort et j'en avais peur.
Pour la première fois de ma longue existence, je me souciais de la mort. La solitude et le vide éternelle... J'ai déjà vécu toute ma vie seule mais au moins, je n'étais pas morte.
Puis je vis Tommy et Sofya. Ils semblaient différents, ils se sont transformés en vampires.
Je supposais que le fait d'être vus comme des poches de sang devant des centaines de vampires affamés et dangereux les a effrayé, ils se sont alors transformés en vampires afin d'être immunisés.
Suite à mes réflexions, un vampire se jeta sur mon cou et m'a mordu.

Je me téléporta le plus loin possible. J'arriva dans une sorte de jardin où il s'y trouvait au centre un sublime arbre blanc.

Je crus apercevoir un vampire qui ressemblait étrangement à mon grand frère, Rydag. Je voulus l'interpeller mais il s'en alla à vitesse vampirique, comme s'il cherchait à me fuir.
Puis, vint une femme qui semblait avoir la trentaine. Elle n'était pas un vampire, c'était une sorcière, je sentais ses pouvoirs, elle était extrêmement puissante.

-Kamelia ? Tu ne dois pas être ici.

-‎Qui es-tu ? Et comment savez-vous mon prénom ?

-‎Tu n'as pas besoin de le savoir, tient une branche de cet arbre blanc et répète la formule qui t'a permise l'accès à ce monde.

Je ne la connaissais pas mais je l'ai cru, elle semblait sincère.

-Qu'avez-vous fait pour arriver ici, madame ?

-‎J'ai aimé mon époux et ma fille, je voulus les voir en vie et les protéger. Ma seule erreur était d'avoir aimé. Répondit-elle, attristée.

-‎Que voulez-vous dire par là ? Et puis d'où viennent tous ces vampires ?

-‎Ce sont des âmes perdues, tant qu'ils n'ont pas été purifiés, ils ne peuvent pas partir d'ici. Bon, Kamelia, le temps presse.

Nous entendions les pas par centaines des vampires que j'avais déjà croisé il y a quelques minutes.

-Kamelia ! Va t'en, maintenant ! Hurla la jeune dame.

En une fraction de seconde, j''exécuta son ordre et je me suis retrouvée dans le manoir des Mikealson. J'étais exténuée, je me sentais faible. Puis... Trou noir.

Je me suis réveillée dans une gigantesque chambre. Je vis Candelaria qui regardait par la fenêtre. Elle semblait soucieuse et inquiète. Je hurlais de douleur, ce qui fit retourner Cande et ramèner Klaus, Freya et Rebekah.

-Que s'est-il passé ? Demanda Rebekah.

-‎La Luna Sanguinaria... Il n'y avait pas simplement Tommy et Sofya... Il y avait... Je... Il y avait...

-‎Que y avait-il ?! Parle ! Hurla Klaus en me coupant lorsque je bégayais.

Ses hurlements colériques m'ont effrayé. Il semblait en colère contre moi mais aussi inquiet.

-Arrête, tu lui fais peur. Dit Rebekah, énervée contre son frère.

Klaus m'a scruté, il vit ma terreur et s'en alla. Ma morsure au cou était déjà complètement cicatrisée.
Je raconta aux filles tout ce que j'avais vécu là-bas. Après avoir raconté ma mésaventure, je voulus retrouver Klaus afin d'avoir des explications et de voir s'il va bien. J'entendis des bruits venant du rez-de-chaussée.
Les filles ont refusé que je sorte de mon lit mais je suis tellement têtue qu'elles ont fini par abandonner. Je sortis immédiatement pour rejoindre Klaus avant que les filles changent d'avis. J'arriva au salon et je le vis casser des vases, des chaises et j'en passe. Il était terriblement en colère.

-Qu'est-ce tu fais, Klaus ?!

Il ne répondit guère, je me suis donc mise en face de lui en lui enlevant le vase qu'il était sur le point de briser.

-Klaus ! Hurlais-je.

-‎Je t'avais dit de ne pas y aller. Me dit-il fermement.

-‎Et quoi ? Tu veux que je reste ici à attendre que les choses se fassent ?! Hurlais-je. Je ne suis pas du tout ce genre de trouillarde et je suis encore moins patiente. Repris-je en partant.
-‎Où est-ce que tu vas comme ça ?

-‎Je vais juste chez mon ami et voisin Jack.

Je le vis légèrement jaloux.

-Je rentrerai tôt, promis papa. Dis-je ironiquement, lassée par sa mauvaise humeur incessante.

Je sortais donc comme prévu pour aller chez Jack. Je lui fis un câlin et j'entrais chez lui. Je lui ai raconté mes mésaventures. Ensuite, nous avions commandé deux pizzas mozarella. En attendant notre commande, nous avions regardé un film d'horreur. En plein milieu du film, quelqu'un sonna à la porte et Jack ouvra.
Je croyais qu'il s'agissait du livreur de pizza mais c'était Klaus.

-Pourrais-tu m'inviter à entrer ? Demanda Klaus.

-‎Non ! Hurlais-je.

-‎Êtes-vous un vampire ? Demanda Jack  étrangement excité, le sourire aux lèvres.

-Oui, je suis l'un des vampires originels.

-‎Alors vous devez sûrement être le frère du gars qui rend complètement dingue Kamelia.

-‎N'importe quoi ! Où est-ce que tu sors ça ? Dis-je, rouge de honte.

-‎Mais si, Kamelia, tu t'en rappelles pas ? Tu m'avais dit que tu craquais pour Klaus Mikealson, d'ailleurs tu m'avais fait un poème entier pour définir et décrire son charme et sa personnalité et --

-‎Je crois qu'on en a assez entendu. Dis-je en coupant Jack pendant que Klaus souriait fièrement.

-‎Bon, qu'est-ce que tu veux Klaus ? Repris-je.

-‎Ah, en fait c'est lui Klaus... Dit Jack, gêné.

-‎Oui, bravo toutes mes félicitations, Jack, merci. Dis-je ironiquement à Jack. Ce qui fit rire Klaus et Jack.

Au fond, je ne pouvais pas en vouloir à Jack étant donné que grâce à sa gaffe, je pus revoir le charmant sourire de Klaus. De plus, les tensions entre moi et l'hybride originel semblaient s'apaiser.

-J'arrive Jack, salut. Dit-je à mon ami.

Je pris Klaus par la main, nous sommes sortis et je l'ai ramené au porche devant chez moi.

-Vas-tu me reciter ton poème qui décrit mon charme et ma personnalité ? Dit Klaus en souriant pleinement.

-T'es bête, le melon. Dis-je en riant.

-Tiens, tu me surnommes à présent ? Dit Klaus en souriant.

-Prend pas trop la grosse tête, déjà qu'elle est déjà assez énorme vu ta prétention inouïe. Répondit-je en éclatant de rire.

Je ne suis forcément drôle mais j'ai toujours de la répartie et j'aime avoir le dernier mot à tout. Apparemment, 10 siècles d'existence n'ont pas suffisamment forgé ma maturité.

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Après une dizaine de minutes de conversation, je fis un bisou sur la joue de Klaus et je partis rejoindre Jack. Les pizzas étaient arrivées, je voulus inviter Klaus mais il était déjà parti.
Jack et moi avions mangé les pizzas en finissant le film.
Soudain, vint une jeune fille en brisant la porte en un seul coup de pieds. Je crois que je ne me suis jamais autant attirée d'ennuis en si peu de temps.