Ça ne sera pas pareil, ouais, définitivement, j'écris pris par les émotions, sinon je les manipule, je les transforme.Mais aujourd'hui, rien à faire, je n'arrive pas à me concentrer.
Une vague d'émotions qui arrivent en plein dans la sale gueule de mon coeur, un rien à foutre temporaire mais, qui lui même en a rien à foutre de l'être, il en est inconscient, si je me concentre, je peux parler à sa place. Putain. J'ai le mort. Voir tous ces gens malheureux, voir mon ami se donner pour eux à s'en crever les yeux.
Je ne veux pas te voir partir toi non plus, promets-moi, promets-moi, promets-moi, s'il te plaît.
Ma pauvre feuille, malheureusement tu ne parles pas, tu n'agis pas, tu aurais déjà sorti ton parapluie tellement je te salis.
Je n'ai pas besoin de tes techniques qui ne se décrivent qu'à moins qu'une page Wikipédia.
Avec le coeur, avec la foie, avec le mal, avec le sang, avec la peur, avec le stress, avec la rage, avec l'adrénaline, avec l'insouciance d'être tourner au ridicule.
C'est comme si j'attendais définitivement ce foutu train de s'arrêter et qu'une fois stoppé, je prenais un grand élan avec mon pied droit pour enfin courir, sortir de la gare, traverser la ville et ces gens, lâcher quelques larmes en ne n'y faisant pas attention, se préoccuper de l'émotion véhiculés par le visage des gens et se dire qu'on s'en occupera plus tard de ces ingrats, pourris jusqu'au cou.
J'arrive te chercher, je viens vous ramener, bande d'abrutis.
-Mizunera