Le monde des disparus

Chapitre 1

Si vous vous approchez de snowville, vous trouverez un parc où les enfants jouent en se balançant de toute leurs forces sur les bouts de plastique rectangulaires que l'on appelle
Balançoires. Dans ce parc on peut aussi voir le soleil se lever, le ciel prend alors sa plus belle couleur, mélange de rose et d'orange. Oui le ciel je m'y connais, car en effet c'est là que je pvis ainsi que dans le cœur de mes proches. Si j'aime tant ce parc c'est car il regorge de souvenirs inoubliables. Je me rappelle la brise du matin caresser les branches des cerisiers, je me souviens des enfants qui couraient partout en criant à pleins poumons ou encore les parents qui hurlaient « pas si vite ! »
Oui dans ce parc tout est beau, mais la chose qui me fait le plus sourire de là où je suis, le moment que j'ai gardé en tête à chaque instant sur mon lit d'hôpital c'était ma fille. Quand Anya était jeune elle aimait monter dans les arbres, faire du toboggan et surtout, elle aimait quand je la poussais sur la balançoire. À cet instant ses longs cheveux roux s'envolaient au vent, ses yeux noisette se fermaient automatiquement. Elle me disait toujours « maman plus haut plus haut ! » Comme je vous l'ai dit à chaque instant de mon vivant je revoyais en boucle nos moments de bonheur. Il paraîtrait que quand l'on meurt, on voit une lumière, et bien dans mon cas ce n'est pas vrai! Je ne voyais que cette image. Mais tout a une fin et je suis bien placée pour le savoir. Je la voyais sur le banc pleurer toutes les larmes de son corps, j'ai même cru qu'elle allait mourrir desséchée quand je suis partie, comme je m'en veux.
Si vous allez dans la rue flake, vous trouverez plusieurs maisons. Toutes ayant un charme différent, la 7 eme était la mienne. Maintenant vous y trouverez un père ayant retrouvé l'amour auprès d'une autre femme, une jeune et belle adolescente perturbée et un labrador Philibert bête comme ses pieds. Cette famille est certes petite, mais elle est forte et courageuse, et surtout sur le point de s'agrandir. En effet Fred Anderson est sur le point d'être père d'un autre enfant, un petit garçon. Anya le sait, et elle s'en moque.Elle ne s'intéressait pas aux humains et trouvait du réconfort dans les animaux, voilà pourquoi son mpère lui avait acheté Philibert.
« Anya, je dois t'annoncer quelque chose de difficile à dire...
-Quoi ? J'ai mon cours d'équitation dépêche toi !
- Voilà, tu es au courant que papa est avec une nouvelle femme.
- Qui habite en Corse et que tu vas voir une fois tous les 2 mois oui et ?
- et bien... Tu vas...
- Avoir une sœur ?
- Tu vas avoir un petit frère ...
- Écoute moi bien attentivement : J-A-M-A-I-S je n'aurai de frère, tu auras un fils tant mieux mais ce ne sera pas mon frère ! Plutôt crever que faire partie d'une autre famille !
-Anya !
-Je vais au cheval ! »
La fois où Fred lui avait parlé de son fils, ça avait été la guerre pendant une semaine entière. Mais voilà, Fred ne voulait pas passer sa vie à pleurer sa femme morte, il voulait reconstruire sa vie, et je lui souhaite de tout cœur d'y arriver. 1 an après ma mort il s'était inscrit à un site de rencontre, et il été tombé sur une ancienne amie à lui, le courant est bien passé et ils étaient tombés amoureux. Malheureusement c'était un amour à distance, alors ils s'étaient promis de se voir au moins une fois tous les 2 mois, c'est ce qu'ils firent.
Anya aussi voulait refaire sa vie, mais comment oublier une mère ? C'était impossible. Elle rêvait d'avoir un petit frère, mais pour elle jamais il n'aurait eu le même sang qu'elle puisqu'il ne venait pas de moi, que ce n'est pas moi qui le porterais. Elle aurait aimé se confier à quelqu'un, mais à qui ? Elle savait que ses amies l'auraient écoutée, mais plutôt mourir que de montrer ses faiblesses, elle était trop fière pour ça. Son père, oui elle voudrait lui dire tout ce qui ne va pas mais elle ne veut pas de sa pitié. Son petit copain, et bien non puisqu'elle n'en a pas.
     Dans le présent, dans la maison se trouve un chien couché dans son panier et surtout un homme qui marche en rond en attendant le retour de sa fille de chez une amie, car il est sur le point de changer sa vie.