Où je suis ? Pourquoi il fait noir ? Ah oui c'est vrai, il fait nuit. Je suis sur mon lit d'hôpital, allongé. Je suis encore seule, personne ne vient jamais me rendre visite. Pourquoi on m'abandonne comme ça ? Je finis par fermer les yeux et me rendors. Le lendemain, on frappe à la porte. Une dame entre. C'est encore cette empoisonneuse. La dame est en faite la cuisinière qui me fait tout le temps mon repas.
???: Désolé de vous déranger Anko, je vous apporte votre déjeuner.
Anko ? Ah oui c'est vrai, c'est mon prénom. Je m'appelle Anko.
La cuisinière pose la nourriture sur la table et s'en va tout en refermant la porte derrière elle. Pourquoi je mangerai ? Je ne mange jamais ses plats de toute façon. Je détourne le regard du plateau et regarde par la fenêtre. Quand est-ce que je pourrais sortir de cette enfer ? Dans le passé, je n'ai fait que des va et vient à l'hôpital. Parce qu'on me maltraitait. Pourquoi est-ce qu'on me maltraitait tous le temps ? Il n'y a pas de raison. Ils voulait juste s'amuser en me considérant comme un jouet. C'est vrai, je ne suis qu'un simple jouet... Quelques minutes plus tard, on refrappe à la porte. Qui c'est encore ? La porte s'ouvre et je vois mon médecin avec un homme que je ne connais pas.
Médecin: Anko, j'ai une bonne nouvelle pour toi. Tu va pouvoir sortir de cette hôpital.
Vraiment ? Je peux enfin me libérer de cette endroit ?
Médecin: Mais tu dois quand même rester en observation.
Donc, je ne suis toujours pas libre ?
Médecin: C'est ce monsieur à côté de moi qui va s'occuper de toi.
Il veut que j'aille vivre chez un inconnu ? Je me tourne vers l'homme qui me sourit en retour.
Médecin: Il s'appelle Kenichiro. C'est un ami de longue date, je suis sûr que tous se passera bien avec lui.
Je me reste fixé sur le regard de Kenichiro. Il a le même regard que tout les autres. Le regard qui veut dire "Je vais bien m'amuser avec toi". Vais-je encore souffrir ? Qu'est-ce que j'ai fait pour meriter ça ?
Kenichiro: Enchanté de te rencontrer Anko. Ne t'inquiète pas, tu ne t'ennuieras pas chez moi. Je t'ai même réservé une petite surprise.
Une surprise ? J'imagine qu'il a une machine à torturer chez lui. Il a l'air d'avoir beaucoup d'argent. Kenichiro me tend la main.
Kenichiro: Tu veux bien venir avec moi ?
Je ne sais pas ce qui m'attend, mais je préfère qu'on me traite comme un jouet plutôt que d'être seule dans la rue sans personne pour te parler. Je sais c'est bizarre mais je ne veux pas finir ma vie seule. J'attrape sa main et sors du lit.
Médecin: Il faut juste que vous passiez à l'accueil pour signer les papiers de sortie.
Kenichiro: Je le ferais. A plus.
Kenichiro sors de la chambre. Je me retourne une dernière fois vers mon matelas. Je peux enfin marcher, je vais enfin pouvoir sortir dehors. Mais je me demande ce que l'avenir me réserve maintenant ? Puis je quitte la chambre. Nous sommes à l'accueil, Kenichiro signe les papiers de sortie puis nous sortons de l'hôpital. Devant se trouve une grande voiture noir. J'avais raison, il a de l'argent. Kenichiro me fait signe d'entrer, ce que je fais.
Kenichiro: Conduit nous à la maison.
Chauffeur: Oui Monsieur.
La porte se referme derrière nous et la voiture commence à rouler.
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L'amour m'a sauvée
RomancePourquoi je devrais changer ? Je suis très bien comme je suis. Je suis un jouet crée pour satisfaire les besoins des personnes voulant s'amuser. Ça a toujours été comme ça et ça ne changera pas.