Le crépuscule après le jour (TOME 2)

Chapitre 9 : je fugue

PDV Antoine

Oui je fugue. Vous avez un problème avec ça ? Je suis majeur et vacciné j'ai le droit de faire ce que je veux. N'en déplaise à Lydia et Maëlle, elle ont voulu jouer avec le feu et elle se sont brûlée. (C'est moi qui joue le feu). (Elles ont voulu jouer avec moi du coup je me suis venger en fuguant). (Oui je suis super malin je sais).

Bref.

J'espère que Malik ne s'inquiète pas trop pour moi. J'aurais pu le prévenir c'est sûr mais je ne voulais pas risquer de revenir et de croiser à nouveau Lydia et Maëlle, je sais qu'elles auraient tout mis en œuvre pour me faire rester, elles ont un très fort pouvoir de persuasion, or, je ne veux pas, j'ai décidé que je partais donc j'me casse. Adios les nullos, comme le dirais si bien Maëlle.

Oh non il faut que j'arrête de parler d'elle. Même ici elle me corromps et me fait dire des choses horribles que je ne pense même pas. Enfin si je pense que c'est des nullos mais bon voilà.

Elle cache bien son jeu Maëlle, à être sympa avec les autres et à rire à leur blagues nulles. Mais nous, elle ne nous trompe pas, on la connaît, c'est un monstre sans cœur. Un démon caché dans un corps innocent. Elle avait même réussit a extorquer des informations a Aurélie, le vendeur de chameaux, c'est grâce à elle d'ailleurs qu'on l'a reconnu. Si on n'avait pas su qu'il vendait très bien les chameaux, on n'aurait jamais sût que c'était lui qui avait vendu les chameaux à El Papillonès et sa bande.

Il faut que j'arrête de ruminer sans cesse à propos de ces malheureux incidents. C'est passé, c'était il y a déjà un an, il faut que j'arrête d'y penser, ça me déprime. Repenser à tout ça, même un an après, la peur, l'attente, l'ennui, la faim et le froid qui régnaient dans ce fichu hangar. Et enfin la délivrance, par Lydia et Maëlle... hm Ladybug et Chatnoir pardon. Le soulagement aussi de revoir Malik saint et sauf.

Ça suffit Antoine tais-toi.

Cesse de penser à ces imbéciles.

Ils ont tout gâché.

Jamais je ne leur pardonnerais.

Ça me fait mal à admettre, mais même Malik a sa part de responsabilité dans cette horrible soirée.

Je frissonne. Il fait froid dans les rues sombres de Chambery le soir. Surtout à minuit passé. C'est assez glauque je dois le reconnaître, ces ruelles sombres ou mal éclairées. Je ne sombre pourtant pas dans la paranoïa, que pourrait-il m'arriver ? Je suis en sécurité ici.

Je marche sans m'arrêter vers je ne sais où. J'entend des bruits par-ci par-là dans les ruelles mais je n'y fait pas gaffe, je m'en fiche des gens louches, qu'ils me foutent la paix. Je tourne à une rue et me retrouve coincé dans un cul de sac je fais demi-tour mais une silhouette de fragile, pas si imposante que ça m'en empêche.

Personnage mystérieux : Antooooine... je sens en toi une grande colère...

Mais qu'est-ce que...

Personnage mystérieux : Écoute-moi... je peux t'aider à maîtriser cette colère pour en faire quelque chose...

Je connais cette voix, mais je ne parle pas, ce qu'il dit m'intéresse j'attend qu'il m'en dise plus.

Personnage mystérieux à la voix familière : Tout ce que tu as à faire en échange, c'est me fournir un plan, infaillible qui me permettrait de vaincre Ladybug et Chatnoir...

C'est pas con. Sachant que Ladybug et Chatnoir sont ce qu'elles sont (c'est à dire Lydia et Maëlle) me venger en les vainquant en combat singulier pourrait être sympa. Je vais accepter je crois. Toute façon je suis plus à ça près et elle m'ont vraiment foutu la honte ce soir...

Antoine : J'accepte.