Ce jour là il pleuvait, j'étais seul sur le quai de la gare à attendre mon train.
Il devait être assez tôt car il n'y avait personne pour l'instant.
Ce train devait me conduire en Irlande.
Mon nouveau travail ainsi que mon nouvel appartement m'attendaient là bas.
Ma malle, dégoulinante d'eau, était à mes pieds avec les seules affaires que je pouvais emmener : quelques vêtement, des affaires de toilette et des souvenirs de mon enfances.
Je suis orpheline, mes parents sont mort quand j'avais 6 ans. J'ai été recueillit dans un orphelinat où j'y ai passé 11 années de ma vie.
Jusqu'à présent, je travaillais dans des cafés ou des restaurants comme serveuses. C'est grâce à ces économies que j'ai pu me trouver un toit et me payer mon billet de train.
Six heures venait de sonner, mon train n'allait plus tarder à arriver.
Je replongeais dans mes pensées lorsque que je vis une lumière aveuglante arriver vers moi. C'était mon train. Un homme habillé en uniforme contrôlait les billets, je lui présentais le mien et montais dans un wagon. J'avais choisis un compartiment vide et m'assis près de la fenêtre. Dehors il faisait encore nuit, le vent soufflait dans les branches en faisant tomber les dernières feuilles qui leur restait. L'hiver approchait et le froid aussi, j'enroulais mon châle plus étroitement autour de mon coup quand une personne arriva devant mon compartiment.
C'était un homme d'âge mûr qui portait des vêtements à la mode, bien trop cher pour moi, et qui avait l'air d'avoir une classe social bien supérieur à la mienne.
Il me demanda avec un accent exotique que je ne connaissait pas :
- Excuser-moi, la place est elle libre ?
- Oui monsieur.
-Merci.
Le train venait à peine de démarrer lorsqu'il déposa ses affaires dans la soute à bagages et s'assit en face de moi.
Puis il me demanda :
- Vous partez voir de la famille ?
- Non monsieur, je pars pour mon travail.
- Et que faites vous si je ne suis pas trop indiscret ?
- je suis gouvernante.
-Aahhhh... Gouvernante. Un métier bien péniblement si vous voulez mon avis ! Toujours à courir après les enfants.
- Je suis sur que l'enfant que je vais garder est très bien éduqué.
Et vous monsieur ? Vous partez voir de la famille ?
- Non. Je pars pour ma propre santé, les grandes villes ne sont plus faites pour moi.
Nous finîmes notre discutions sur cette dernière réponse. Le temps passa lentement, je fini par m'endormir sur la banquette lorsqu'un bruit me réveilla. C'était l'homme avec qui j'avais fais le trajet, il rassemblait ses affaires pour descendre du train.
- Vous partez monsieur ?
-Oui, je suis arrivé.
-Alors je vous souhaite une bonne bonne journée.
- Vous de même madame.
Il descendit la marche du train et disparu dans la foule. Il était 9 heure du matin et mon train devait arriver à 11 heures. Je fini mon voyage tranquillement.
Un homme en costume annonça ma station et je descendis, il faisait encore humide et un vent frais me léchait le visage. Je marchait jusqu'à une voiture qui me conduisit à l'adresse que je lui avais montré. Quand je descendis de voiture je vis un grand Manoir, il avait l'air d'être très vieux car là pierre était usée et avait changé de couleur. Je marchais jusqu'à la porte d'entrée où je toquais.
