Poèmes a moi-même

L'enfer

l'enfer, c'est les autres, ou je suis le leur

la mort ,c'est doux, c'est la douleur

la peur, c'est beau, c'est l'horreur

l'angoisse, c'est faux, c'est qu'la peur

la trahison, c'est tout con, c'est l'bonheur

la haine c'est trop bon, plein de couleurs

l'amour, c'est l'angoisse, la peur, la trahison, la haine, la mort, l'enfer,

c'est une fleur.

La mort(v2)

Une bure noire au loin, ils hurlent

Pas moi, pas maintenant qu'ils crient

J'ai une femme, des enfants, un chien, au final, il prient

j'ai un travail, un devoir, de l'argent, ça empire

Tant de belles raisons de la faire fuir,

Mais il en est rarement ainsi, on s'attend au pire.

Une faux étincelante dans la main, ils disent

Non!Vas t'en, laisse moi

Qu'est ce que tu veux, demande le moi

Des bijoux? Un château? Comme des enfants ils pleurent

Sans cesse elle approche,on peut la sentir.

Et la on comprend, on comprend qu'on est foutus.

Le trou béant de l'horreur apparaît

J'suis pas comme eux, ni femme ni chien,

Rien a vendre ou a marchander,

Aucune responsabilité a respecter,

Prends moi avec toi mon amie, emmène moi,

Un sourire, le dernier,

Un souffle, le dernier

Une mort, ma première.

La mine

A ta place j'srais pas fier

Tu vois pas, tout c'que tu lui fais faire

Au final, ça sra la misère

Comme toujours, c'est ça les zones minières

Au fond du trou, une odeur mortifère

Pas d'quoi en faire un foin, juste quelques mammifères

Non, cette fois j'vais pas m'taire

J'sais bien qu'c'est pas l'premier qu'on enterre

Allez patron, ressers moi une aut' bière

J'dois effacer ces connards de mon bestiaire

Qui aurait cru, ce matin du fond d'leur vestiaire

Qui aurait cru, que ce soir j'me coucherais sans père.

Sifflement

Courir, plus vite

les oreilles sifflantes

trébucher, se voir claquer

fermer les yeux, prier