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"Joyeux anniversaire, Hana."

Mark m'enleva le bandeau qui recouvrait mes yeux.

"Whaou !", fis-je, découvrant une magnifique maison s'étendant devant mes yeux. "Elle est magnifique Mark !"

Faite de pierres couleur top, cette maison possédait un magnifique jardin vert bien entretenu, où l'on voyait dans l'arrière cour une piscine éclairée par les derniers rayons du Soleil.

"-J'espère qu'elle te plaira, Chérie.

-Mark, elle est sublime ! Mais comment as-tu fait pour dénicher une villa pareille ?

-Disons que mon grand-père habitait dedans", dit-il en souriant timidement. "Je l'ai rafistolée en me disant que ce serait dommage de vendre un terrain si joli.

-Tu as bien fait, crois-moi !"

Tandis que je contemplais, des étoiles dans les yeux, le grand jardin composé d'un grand olivier, Mark me prit la main et m'entraîna à l'intérieur de la maison. Il me montra toutes les salles encore vides, en m'expliquant à quoi elles serviront. Ayant visité tout l'étage, il m'amena jusqu'à une échelle au fond du couloir.

"Maintenant que j'y pense, on dormira où, nous ?"

Mark lâcha un petit rire et me regarda, un rictus sur le coin de ses lèvres.

"Justement, j'allais te la montrer", dit-il en ouvrant la trappe au bout de l'échelle, débouchant à un grenier.

Je monte à mon tour sur l'échelle et contemple la nouvelle salle. Nous étions juste en dessous du toit. La salle était plus petite et moins haute.

"Regarde bien, Hana", commence-t-il. "Imagine ce grenier meublé. Ici, il y aura le miroir, ici, la commode. Et là...," chuchote-il en se rapprochant de moi. "Il y aura notre grand lit. Cela rend ce vulgaire grenier étonnement mignon, n'est-ce pas ?"

Je réponds à son approche en souriant. Je me colle contre le mur froid de pierre, tandis qu'il s'avance à pas lent vers moi jusqu'à que nos corps se touchent dans toute leur longueur.

"Je dois avouer que cela donne un certain charme à cette pièce", répondis-je en prenant ses mains." Mais il n'y a pas que cette pièce qui a du charme..."

Il sourit puis scelle nos lèvres dans un baiser. Il posa ses douces mains sur ma taille, qui les amena ensuite sous mon pull, caressant mon ventre. Je réagis et me crispe.

"Tu as les mains froides !"

Il se met à rire malicieusement en plaquant ses mains sur mon ventre. Je tente de le repousser mais il me bloque, sa tête se nichant entre mon cou et mon épaule, me mordant la peau de ma nuque.

Je frissonne et réprime un gémissement. Voyant ma réaction face à son geste, Mark retira ses mains pour aller caresser mes bras, en suçotant mon cou.

Je balade mes mains sur son torse finement musclé.

"Hana...", souffle-t-il sur mon oreille, m'arrachant quelques frissons, avant de se redresser pour me regarder droit dans les yeux." Tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime."

Je lui réponds par un baiser passionné, mes mains maltraitant ses belles joues. Il mouva harmonieusement ses lèvres entre les miennes. Je demande l'accès à sa langue, qu'il accepta presque instantanément. Nos langues dansèrent entre elles, pendant que mes mains descendirent jusqu'à son bas du dos, avant de rentrer dans son pantalon et pincer ses fesses. Mark réagit.

"Hé ! Tu fais quoi là ?"

Je le regarde. Face à sa tête rosie, je ris et colle mon bassin au sien.

"Désolé, c'est plus fort que moi. Dommage qu'il n'y ait pas de lit, j'en aurais bien besoin maintenant", dis-je le sourire en coin. "D'ailleurs, je vois que mini-Mark en a aussi besoin", ajoute-je en mouvant mon bassin contre le sien.

Instinctivement et pudiquement, Mark décolla son bassin du mien, le teint désormais rouge, qu'il cacha avec son avant-bras.

"-J-Je...

-Trop mignon. T'as pas à être si gêné, ce n'est pas la première fois que je te le dis."

Il se tourna vers moi et haussa un sourcil.

"-Trop mignon ?"

D'un geste se voulant brusque, il me plaqua contre le mur.

"Tu vas voir si je suis mignon."

Il glissa une de ses mains sous mon pull, défait mon soutif d'une traite tandis que l'autre bloquait mes mains au-dessus de ma tête. Une fois le soutif défait, sa main souleva mon pull, laissant apparaître ma poitrine devant lui, puis leva le soutif et approcha son visage de mon sein gauche. Il lécha tout autour du téton avant de le prendre dans sa bouche et de suçoter. Je colle l'arrière de ma tête contre le mur, les yeux fermés, sentant ma respiration s'accélérer. Il lâcha le soutif et caressa l'autre sein, et aspira le téton avec sa bouche. Un gémissement sort de ma bouche.

Tout à coup, il s'arrêta.

"Mais ! Pourquoi ?"

Je le regarde, frustrée. Je remarque passer dans ses yeux une once de malice et de sentiment de victoire.

"Ce sera tout pour l'instant, Chérie", dit-il en rattachant mon soutif, en tentant de réprimer son envie de se montrer fier de son coup. "Il faut y aller, il se fait tard.

-C'est ça, fais le malin. Tu le regretteras plus tard.

-C'est ce qu'elles disent tout le temps", répondit-il en me tirant la langue.

             C'est ce que tu crois, me dis-je, tandis qu'il me raccompagnait à la voiture pour rentrer.

Stop LieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant