II-

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L'habitat dans lequel nous vivions en ce moment était un petit appartement, en plein milieu de la ville. J'avais demandé à Mark à ce qu'il s'installe avec moi, chez moi, l'année dernière.

Arrivés devant la porte, j'ouvris mon sac et fouille à l'intérieur, à la recherche de mes clés. Ces foutues clés que je ne trouve jamais dans ce foutu sac.

Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce qu'il rénove une villa entière juste pour nous deux.... -j'entendis des aboiements de l'autre côté de la porte- ... et Coco.

J'ouvris la porte et Coco sauta sur Mark, qu'il l'accueillit les bras ouverts, le sourire aux lèvres. Sans vouloir être méchante, j'ai jamais vraiment apprécié ce chien. C'est qu'il laisse des poils blancs partout et me dégueulasse mes meubles. Même la dernière fois, il a littéralement chié sur mon joli tapis. Si ce n'était pas le chien de Mark il serait déjà passé par la fenêtre.

Après avoir jeté négligemment mon sac et ma veste sur le canapé près de l'entrée, je m'affale sur le lit en soufflant toute ma fatigue avant de pouvoir me détendre.

Mark referma la porte et me rejoignit. Il s'allongea sur le dos, posa sa tête sur mon ventre puis ferma les yeux. J'en profite pour le décoiffer.

"-Eeeehhhh.... Pas touche", dit-il d'une voix paresseuse.

-J'aime tellement tes cheveux, ils sont si doux."

Mon regard s'attarda sur son torse. Sans trop réfléchir, je déboutonne les boutons de sa chemise et l'enlève, aidée par Mark qui se laissait totalement faire. Je balance la chemise de l'autre côté de la salle tandis qu'il se met sur le ventre, torse nu, yeux clos.

Je contemple son dos marqué par de beaux reliefs que je m'amuse à dessiner avec mon doigt.

"-J'ai froid, dit-il.

-Petit frileux", réponde-je en le recouvrant d'une couverture pliée sur le lit.

-Tu me dis ça alors que de un on est en hiver et de deux c'est toi qui m'a déshabillé."

Je souris. Il a pas tort.

Au même moment, Coco monta sur le lit et se coucha sur le dos de Mark.

"-Il te suis partout, ce chien, c'est fou.

-C'est normal, il m'aime."

Il tourna sa tête et me regarda, de son fameux regard à faire craquer n'importe quelle fille.

"-Et toi, tu m'aimes ?

-Quelle question."

Je me penche et l'embrasse sur la joue, puis sur la bouche, pour enfin aller sur le front. Je mords sa joue.

"-J'ai envie de te manger, t'es trop appétissant. Si je me retenais pas, tu serais déjà totalement dévoré.

-Même ma...?"

Je le regarde, les yeux écarquillés, surprise de sa soudaine réponse. D'habitude il ne fait pas ce genre de blague.

"Quoi ? Je... Désolé pour toi, mais tu connais la réponse", dis-je mélodieusement.

Jamais je pourrais faire ça. Je trouve ça répugnant.

"-J'aurais essayé.

-Pervers."

Suite à ma réponse, il s'empressa de se redresser et de se mettre sur moi, faisant tomber Coco qui se résigna à sortir du lit.

"Moi ? Pervers ?"

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