Death Note : l'Héritage [ En cours / En pause ]

Chapitre 12

Les semaines passèrent et son inquiétude montait. Ils avaient maintenant compris son rythme. Gloomy avait maintenant mit son place son plan dans son esprit et attendait plus qu'à recevoir son armure. Son entraînement lui a permis de bien perfectionner, même si elle se doutait bien que cela était encore insuffisant. Il lui faudrait encore quelques semaines d'entraînement supplémentaire pour pouvoir vraiment se mouvoir correctement avec son déguisement. Elle se réveilla une nouvelle fois avec l'espoir que sa commande arrive au plus vite.

Cube Pirate – Gloomy, j'ai une excellente nouvelle ! Votre commande va bientôt arriver par la fenêtre.

Gloomy – La fenêtre ?

La jeune fille releva ses stores électriques et vit apparaître, au fur et à mesure, un drone transportant un énorme colis. La jeune fille ouvrit la fenêtre, laissant entrer la machine volante dans la chambre. Doucement, il posa la grosse boîte sur le sol de la chambre. La jeune fille remarqua alors un écran et une caméra sur l'engin. Elle attrapa rapidement son masque chirurgical noir et enfila sa capuche. Elle savait que la caméra n'avait encore rien filmé, une lumière clignotant normalement pour cette marque. L'écran s'alluma peu après et afficha un homme dans la trentaine, les cheveux blonds hirsutes, essuyant ses lunettes rondes et avec une barbe de trois jours.

??? - Bien le bonjour. Merci d'avoir patienté. Voici votre nouvelle armure. Vous êtes bien Cube Pirate ?

Gloomy – Cube Pirate, tu l'as commandé à ton nom ?

Cube Pirate – Oui, Gloomy.

Gloomy en se montrant à la caméra – Cette commande est bien pour moi. C'est mon intelligence artificiel qui l'a commandé mais il va falloir que je lui fasse une mise à jour. Il manque encore d'imagination. Je ne m'attendais pas à une telle livraison.

??? - Je suis avancé sur mon temps. Je me présente : Professeur Raijin. Je suis spécialisé dans la robotique. Je tenais à me présenter car je travaille sur des améliorations qui pourraient peut-être t'intéresser. Il pourrait même y avoir des réparations, selon la façon dont tu l'utilises.

Gloomy – Ne vous inquiétez pas pour ça. C'est juste une précautions, au cas où je me ferais agresser.

Pr Raijin – Tu ne sembles pas fortunée. Par contre, ce nom, Gloomy, ne m'est pas inconnu.

Gloomy – Vous êtes sur le dark web, cela n'est pas étonnant ?

Pr Raijin – Le dark... Mais oui ! Tu dois être Gloomy, le célèbre pirate informatique.

Gloomy – Garde ça pour toi et ne tente rien contre moi ou je saurais faire de ta vie un enfer en seulement quelques cliques.

Pr Raijin – Je ne dirais rien et je n'en profiterais pas, promis. Par contre, toi, tu pourrais en profiter.

Gloomy – Comment ça ?

Pr Raijin – Je pourrais te rendre quelques services en échange de d'autres services.

Gloomy – Comme des options personnalisés ?

Pr Raijin – Exactement.

Gloomy – Ça me plaît mais sache que je ne fais jamais de grosses attaques. C'est trop dangereux.

Pr Raijin – Ne t'inquiètes pas. Je voudrais juste que tu pirates deux ou trois plans et que tu effaces toutes traces de ton passage.

Gloomy – Ça me va.

Pr Raijin – Dans ce cas, je n'attend plus que l'appel de ton intelligence artificiel. Bonne journée, nouvelle associée !

Le drone repartit par la fenêtre. La jeune fille put enfin voir sa commande. L'objet était lourd, comme prévu. Avec, il y avait une tenue masculine, du maquillage ainsi qu'une perruque pour vraiment avoir l'air d'un homme. Elle comptait le tester dés ce soir.

Les lampadaires éclairés maintenant les rues de la ville. Les passants étaient surtout des fêtards, des travailleurs rentrants chez eux et des jeunes qui voulaient jouer les dures en tard. Elle enfila sa tenue et sa perruque puis fit son maquillage, sans oublier de mettre son masque chirurgical noir. Elle ouvrit ensuite la fenêtre. En dessous, il y avait un balcon d'un appartement vide, son père l'ayant louer pour s'assurer que personne ne vienne les espionner. Elle sauta donc au balcon inférieur, entra facilement dans l'appartement et pirata le système informatique fermant la porte pour pouvoir passer. Tranquillement, elle prit l'ascenseur puis quitta l'immeuble pour la première fois depuis au moins une saison. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas balader. Elle marcha dans les rues qui lui semblaient si familière pour s'habituer au poids de l'équipement. Puis, elle le testa de manière plus approfondie, faisant de l'acrobatie urbaine dans les quartiers les plus éloignés. Elle marcha jusqu'au port où elle laissa ce vent marin caressait la peau de son visage. Elle aimait cette liberté et voulait la retrouver au plus vite. Il lui fallait seulement encore un peu de temps, un peu de temps...