Death Note : l'Héritage [ En cours / En pause ]

Chapitre 13

La journée était fortement avancée. Pourtant, Gloomy était en train de dormir. Elle venait déjà de passer deux nuits blanches et c'était donc permis une journée de sommeil. Alors qu'elle sommeillait encore, un bruit inhabituel l'obligea à se réveiller et à ouvrir les yeux. C'était des bruits de pas et des voix fortes qu'elle n'arrivait pas à reconnaître. Elle pensa d'abord au bruit de la télé du salon mais elle trouvait le son bien trop fort et bien trop net. La tête encore sous la couette, elle grogna puis prononça quelques mots d'une voix enroués à son intelligence artificielle qu'elle avait récemment nommé Cuby.

Gloomy – Qu'est-ce qui se passe, Cuby ?

Cuby – Un groupe d'individus a pénétré dans l'appartement. Leur chef est actuellement dans une violente dispute avec ton père. Je suis en cours d'identification mais c'est difficile pour un grand nombre d'entre eux car ils portent des casques et ne parlent pas. Je pense pouvoir affirmer que se sont des policiers bien équipés ou des militaires mais ils ne portent aucun logo, rendant l'identification impossible. Leur chef, par contre, porte une tenue plutôt classique et n'est pas masqué. Je me concentre donc sur leur chef.

Gloomy en se levant – Quelle erreur. Cet homme ne doit pas vraiment savoir qui habite ici ou alors il a une idée derrière la tête.

Zetsu – Qu'est-ce que tu vas faire ?

Gloomy – Jeter un coup d'œil.

La demoiselle s'habilla rapidement, enfilant le premier jean ainsi que le premier sweat à capuche qui se trouvait dans son armoire avant d'enfiler son fameux masque noir puis de ranger Cuby et son portable dans sa poche. Elle posa l'oreille sur la porte, entendant que la conversation ne semblait pas s'être calmé. Elle ouvrit doucement la porte et vit six hommes habillés en noirs et portant des casques, les mêmes que ceux des policiers pour les manifestations qui pouvaient devenir violentes. Ils portaient aussi des tenues intégrales de cuir. Le seul homme qui n'était pas habillé de la sorte avait un peut plus de soixante ans et portait un long manteau beige. Elle remarqua aussi que son père était face à lui et que ses deux collègues étaient assis sur le canapé, comme incapable de pouvoir faire quoi que se soit. Au son de la porte grinçante, les regards se tournèrent vers elle. Elle resta immobile sur le pas de sa porte, observant la scène qui se déroulait devant elle.

Gloomy – Bonjour.

Docteur – Yosh !

Angel en faisant un signe de la main – Coucou !

??? - Encore une de tes employées si peu efficace.

Docteur – Vous rigolez, j'espère ? Gloomy est plus efficace que nous tous réunis ici.

??? - Gloomy ?

Gloomy – Oui, c'est moi. Est-ce que je peux savoir qui vous êtes, maintenant ? C'est le strict minimum après m'avoir réveillé. Et toi, ( Regarde Monsieur F ) je peux savoir comment ses individus sont arrivés jusqu'ici ? On n'était pas censé être tranquille et en sécurité ? Je ne veux pas d'autres problèmes.

Monsieur F – Ne t'inquiète pas. Je vais régler ça.

??? - Non. A partir de maintenant, c'est moi qui vais prendre la suite de cette enquête. Vous êtes tous sous mes ordres désormais.

Gloomy – Non.

??? - Comment ça, « non » ?

Gloomy – Je n'ai aucune raison de vous obéir.

Monsieur F – Qu'as tu en tête ?

Gloomy – Mes camarades me connaissent suffisamment pour connaître mon talent. J'ai su effacer mon existence de ce monde et je peux le faire à n'importe qui. Cela vous concerne aussi, Monsieur K.

Monsieur K – Comment ?

Gloomy – Cela fait moins de deux minutes que je suis levé et j'ai déjà découvert que vous faites partis du même groupe que Monsieur F et que l'on vous connaît sous le pseudo de Monsieur K. Dans deux deux minutes de plus, je connaîtrais votre véritable identité et à partir de là, je pourrais effacer votre existence de ce monde en commençant par vider vos comptes bancaires avant de les fermer définitivement sans laisser aucune trace. Et encore, cela ne serait que le début. Cela dépend seulement de vous.

Monsieur K – Je me souviens maintenant. Tu es le pirate informatique avec sa si grande renommée, le dénommé Gloomy, même si je devrais plutôt dire « la ».

Gloomy – Long à la détente, le vieux.

Cuby – Gloomy, Gloomy !

Gloomy – Cuby, qu'est-ce qui te prend de hurler ?

Cuby – Les dénommé Monsieur F et Monsieur K possèdent des traits faciaux similaires. J'en suis sûr à 89 %.

Gloomy à Monsieur F – Tu lui en as parlé ?

Monsieur F - ( Souffle ) Pas encore...

Gloomy – Je m'en doutais.

Monsieur K – De quoi parlez-vous ?

Monsieur F – Gloomy, je te présente mon père. Papa, je te présente Gloomy, ta petite-fille.

Monsieur K – Tu plaisantes, j'espère ?

Monsieur F – Non.