la porte

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       Jonathan courrait dans les couloirs à la recherche de sa classe. Les élèves toujours dans le corridor l'encourageait mais lui comme les autres savaient. Il lui restait moins de 10 secondes  avant qu'il ne soit obligé de passé par la case vie scolaire et  récupérer 1 heure de colle. C'est dans  des moments comme celui là qu'il se rendait compte qu'il n'était pas si idiot - il venait quand même de calculé le temps qu'il lui fallait de tête! Il passa le dernier tournant et se retrouva en ligne droite devant sa classe. Il lui restait 300 mètres jusqu'à son but où se trouvait un garçon qui chercher à lui faire gagné du temps en parlant avec le professeur.  Il parti en sprint pour son dernier espoir mais il ne l'avait pas prévu. Le surveillant. Cet homme n'aimait pas les élèves et toutes les excuses possible pour leur donnait des heures de colles était les bienvenus. Juste respirait semblé être un crime pour ce vieux Charles.   
      Jonathan ralenti sans pour autant s'arrêtait, il passa devant Charles en baissant la tête, priant au fond de lui qu'il ne lui dise rien. Comme on dit l'espoir fait vivre. Il devait avoir fait des choses horrible dans le passé pour avoir un karma aussi merdique. Alors qu'il avait fais trois pas, la voix bourru du surveillant -pion comme les élèves aiment les appelé- résonna derrière lui si soudainement quelle le fit sursauté. Il s'arrêta et tourna la tête. Adieu fin de journée calme, bonjour heure de colle.
        « Il est interdit de traîné dans les couloirs après la sonnerie et de courir!
        - Désolé m'sieur.
        -Pas de désolé qui tienne, tu viens avec moi. On va voir se que vas dire ta mère quand elle saura que tu t'ai pris une heure de colle.
        - Sérieux?! ne put-il s'empêcher de soufflait incrédule.
        -Tu as dit qu'elle chose? Le regarda durement le pion»

        Ne pouvant supporter le regard Jonathan soufflait un petit "non". L'autre se retourna. Soupirant - décidément il soupirait beaucoup aujourd'hui-, le jeune homme le suivi en se demandant comment il expliquerait à sa mère qu'il n'avait pas entendu le réveil se matin. Sa mère pouvait être sympa avec ses élèves - son métier de CPE lui allait bien- par contre lorsqu'il s'agit de son fils, elle est intransigeante. Surtout depuis le divorce de ses parents, quand il avait décidé de vivre avec son père. C'est ainsi qu'il se retrouva dans le bureau de sa mère à se faire reprochait son retard et à supporter les commentaires des plus péjoratif sur son père. Résultat des courses: non pas une mais DEUX heures de colles. Avant de sortir, il demanda un billet pour pouvoir aller en cour.

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        Il avait le regard rivé sur son portable quand le surveillant ouvra la porte du CDI. Trop absorber par sa discution avec Killian -son meilleur ami- il ne remarqua pas que la porte était ouverte. Il ne sens rendit compte que lorsqu'il senti une odeur de vanille. Jonathan releva la tête mais ne vit personne. Il entendit des voix dans le CDI et se décida à rentrer. Il passait la tête à travers l'ouverture quand la porte se referma violemment , venant commençait une magnifique histoire d'amour avec son nez. Il tomba en arrière en lâchant des petits mots d'amour qui aurait put rendre rouge de gêne une nône.
        La porte s'ouvrit à la volé, laissant apparaître une jeune fille aux cheveux châtain lui arrivant au niveau des omoplates habillait de l'uniforme du lycée. Jonathan cru apercevoir des yeux bleus derrière les lunettes de la jeune fille bien qu'il ne puisse en être sûr à cause des larmes qui lui brouiller la vue. Un rire résonna dans tout le couloir. Cette sal.... petite malpoli se foutait de sa gueule. Nan mais OH! Pour qui elle se prenait. Encore sous le choc, il resta allongé sur le dos.
          « Ça va?»
Ça va? Elle osait lui demandé si ça aller! Il avait le pif en sang donc NON ÇA N'ALLAIT PAS! Il essaya de se calmer après tout elle ne savait pas qu'il était derrière la porte.
       Sans lui répondre, il fixa le plafond. Il entendit la brune appelé une certaine Madame Mangin. Il chercha pendant un moment qui sa pouvait être. Il était sûr d'avoir déjà entendu se nom. Des bruits de talon se firent entendre et un visage se plaça au dessus du sien, le faisant sursauter. La femme possédait des cheveux d'un mélange de blanc et de blond attaché dans un chignon haut qui lui donné un air encore plus stricte. Les lunettes à petits carreaux ovale perché sur son nez pointu la faisait ressemblé à une vieille sorcière. Ou alors... Mais oui! La directrice opportuniste et acariâtre de princesse Sarah!

Jonathan réalisa bien vite qu'il l'avait dit à voix haute quand il vit les sourcils de la professeur se rejoindre et qu'il entendit un rire étouffait. Décidément, il enchaîné boulette sur boulette aujourd'hui.
      « Je vous demande pardon?
       - Rien. Je crois que-que je devrais aller à l'infirmerie. Il devait s'écarter de cette femme avant qu'elle ne décide de lui planté son talon aiguille dans la gorge!
      - Bien. Mademoiselle Moreau, voulez vous bien l'accompagner? »

La jeune femme posa son regard glacial sur la jeune fille. Cette dernière peinait à retenir son sourire devant la scène qui pouvait ressemblé à un sketch. Elle opina de la tête pendant que l'enseignante se relevait. Quand cette dernière tourna les talons et ne fut plus en vue, les deux adolescents échangèrent un coup d'œil avant de partir dans un fou rire. Ce ne fût que lorsque Jonathan gémit de douleur qu'il se rendit compte que c'était avec son agresseuse qu'il riait. Il se releva en lançant un regard noir aux deux cause de sa douleur. La porte et Moreau. Nan, c'était trop bizarre même dans sa tête de l'appeler comme ça.
     « C'est quoi ton nom? Demanda-t-il.
     - Talia. Talia Moreau. Et toi?
     -Jonathan Briant.»

La jeune fille lui fit un sourire. Jonathan ne savait pas pourquoi mais il sentait qu'il ne pourrait pas lui en vouloir très longtemps et qu'il pourrait devenir proche.

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      « Et voilà comment moi et ta maman, nous nous sommes rencontrés.»

Un rire cristallin résonna dans la pièce. Jonathan regarda sa fille avec un sourire attendrie. Il se leva du lit et remit la couverture correctement sur elle. Il s'apprêtait à sortir de la chambre quand une petite voix lui demanda une suite. Mais non, sera pour un autre jour! Il lui tira la langue et parti dans la chambre qu'il partageait avec Talia. Cette dernière lui tournait le dos quand il y entra. Il s'allongea et la serra contre lui en passant ses bras autours de ses hanches pour collait son dos à son torse. Il lui embrassa la nuque jusqu'à se qu'elle se mette à rire.

Il avait raison. Il ne pouvait pas être plus proches. Et si il devait se reprendre cette saleté de porte, il le referait. Même si ça lui valait de finir à nouveau à l'hôpital pour une commotion cérébrale.

          

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