Une simple... Lettre... // À l'aide

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Harcèlement, définition :

Actes ou propos tenus à l'encontre d'une personne dans le but de la détruire psychologiquement et/ou physiquement.

***

"À l'aide..."

Un être écrivait une lettre, des phrases, des mots privés de sens, trop prononcé pour être significatifs, alors qu'il ne ressentait pas grand chose, palourde privée de sa perle, à présent simple coquille, ses sentiments s'étaient évanouies, un feu privé d'air soufflé par des "Hommes".

Il faisait jour, un beau soleil. Les plantes n'avaient jamais paru aussi vertes, les rayons du soleil se divisaient dans les gouttes de rosé déposées sur leurs feuilles, les insectes sortaient de leur cocon, les mammifères de leur tanière. Le printemps était là, symbole de renaissance, de joie, de renouveau, combat de ses démons et de ses peurs, il représente le combat contre l'hiver et la nuit. C'était peut être un combat de trop.

Ses bras piquaient cet être. Assis devant un bureau, dans le noir, une personne ne voyait pas le printemps, le jour, la transformation. Pour elle, il n'y en aurait plus. C'était dur, ça faisait mal. Une douleur physique contre une douleur morale, psychique, répétée, contre un harcelement permanent, continue, sans interruption.

Cet être avait oublié à quoi ressemblait avant, un passé trop lointain pour vraiment le concerner. La tête dans les mains, il pleurait. C'était la fin, il n'en pouvait plus, à quoi servait de vivre si c'était pour se retrouver avec des Hommes qui se disaient humains, lui savait que c'était le masque qu'ils se donnaient.

《Le propre de l'homme était de pouvoir penser, réfléchir, assumer ses actes》 avait dis sa prof' de français.

Elle n'avait connu que peu de personne qui était vraiment des humains dans ce cas. Tous reportaient la faute sur autrui, n'avaient pas d'originalité, compensaient leur manque de confiance en eux par une imitation, une copie, un suivie de pensées, un rabaissement des autres. Elle en faisait les frais. Elle avait voulu être elle, penser autrement, dire ce qu'elle voulait, elle se retrouve seul.

Sans soutient.

On lui avait dit que c'était sa faute, il n'y avait pas cru, maintenant il en était certain. Oui, il avait voulu être un Homme et ceux qui le jalousent, qui veulent en être un aussi, mais qui ne pourront réussir en restant tels qu'ils sont maintenant. Il était devenu leur frustration.

Ses larmes tombaient sur son téléphone allumé devant lui. Il voyageait dans sa galerie de photo, plus aucune avec des amies, il avait oublié qu'ils avaient pû l'être. Il regardait chaque photo qu'il avait prise, puis toutes les retouches que d'autre avaient fait pour "s'amuser". Des bouteilles d'alcool, des yeux rouges, sans vêtements, rien n'était oublié. Photoshop et ses branches faisaient des miracles...

Cette personne aurait pu porter pleinte, droits d'auteur, harcèlement tous ces termes que tout le monde connait, mais dont tout le monde se fiche, ce n'est pas pour eux, ils sont tellement nombreux, ça tombera sur quelqu'un d'autre de toute façon... alors elle n'avait rien fait, n'en avait pas parlé, s'était tue en espérant que cela passe, qu'ils se lassent, que tout s'arrêterait avec le temps.

Cet Homme avait imaginé, espéré, rêvé... tout était partie en fumée, un morceau de bois dévoré par les flammes, des milliers de dents aiguisées arrachant le corps d'un immobile, mais qui s'en faisait ? Qui agirait vraiment ? Il n'était qu'un corps parmis tant d'autre, qu'une vie parmis celle de milliard. Il n'était personne aux yeux des dirigeants, des millionnaires, de ce qui ont une vie heureuse. Comment peuvent-ils se doutaient de ce que peut vivre un immigré, un violé, un harcelé ? Ils ne peuvent pas, cas il n'y a qu'en la vivant, qu'en vivant cette vie de merde, qu'en vivant cette exclusion que l'on peut comprendre. C'est une humanité qui ne veut pas des Hommes.
Alors je ne dis pas comprendre.

L'écran se verrouilla, la pièce était noire, de nouveau, sans couleur, annonçant un avenir aussi sombre que cette chambre sans lumière. Demain, il ne serait plus là. Demain, il l'aurait fait. Demain, l'humanité compterait un Homme de moins.

Cette personne ferma les yeux. Elle revoyait sans cesse comment cela se passerait, comment elle ferait, comment ild la verraient disparaître. Elle prendrait le couloir et sortirait par la fenêtre. De là, elle attrapera la gouttière et se hisserait sur le toit, s'il le fallait, elle briserait la vitre. Une fois à l'extérieur, elle observerait le monde assise, les cheveux au vent, d'un regard distant alors que petite,  elle avait des rêves utopiques, d'un avenir qui etair abstrait, instinct, impossible à présent. Mais l'a-t-il était un jour.

Le ciel serait gris, mais il ne pleuverait pas. La cloche sonnerait, l'Homme se lèverait, debout sur le bord du toit, visible de tous, il crierait qui elle est, elle hurlerait son nom, il accusera qu'elle est humaine.

Puis elle sauterait.

L'homme prit son crayon, railla ses trois mots, remplaça par adieu avant de plier le papier en enveloppe pour y ranger les photos qu'elle avait imprimé avec les originelles. Il lui restait une heure, une heure de vie, une heure avant sa mort, mais elle ne ressentait rien.

Pas de peur.

Pas d'inquiétude.

Rien. L'Homme sourit.

"Adieu."

Vous le verrez peut être un jour, mais vous ne vous sentirez pas coupable, car vous n'aurez laissé échapper qu'un mot, un rire, un coup d'épaule, mais vous avez participé et bientôt cet être plus humain que vous disparaîtra. Et vous serez coupable, mais pas punis, car aux yeux du monde vous êtes plus humain que cet Homme.

 Et vous serez coupable, mais pas punis, car aux yeux du monde vous êtes plus humain que cet Homme

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