"Un dernier mot Torao ?"

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 Ce matin là, Law se leva plus tôt qu'a son habitude afin d'être prêt pour partir pour son épreuve pratique de neurochirurgie. Il était confiant en ses compétences ainsi qu'en ses connaissances pratiques. Cependant il ne s'attendait pas du tout à ce qui allait lui arriver. Le brun se prépara et prit soin d'avaler un petit déjeuné rapide sur les conseils de Cora-san. La veille il lu avait fait toute une histoire pour que celui que sa classe surnommait Torao ne parte pas en épreuve, pratique qui plus est avec le ventre vide de la veille. En buvant son café, le brun eut une pensée pour le cadavre qu'il allait sans doute devoir disséquer pour prouver ses compétences en neurochirurgie. Il profita que Cora-san soit encore endormi pour prendre son traitement complet contre ses tremblements à cause des effets secondaires de son traitement plus petit contre sa maladie.


Law retourna à leur chambre pour embrasser le front du blond et lui dire à ce soir. Sac sur l'épaule, veste sur le dos, le sale gosse quitta son habitation pour partir en direction de l'université. Il savait qu'avec une prise récente de son traitement combinant opiacés et injection de morphine il ne devait pas conduire, pour ne pas inquiéter Cora, qui même encore endormit sous leur couverture savait toujours tout ce qui se passait dans la vie de son protégé, il décida alors de se taper les transports en commun, chose dont Torao avait horreur. Le bus passa avec du retard à l'arrêt. La journée commençait décidément assez mal. Casque sur les oreilles il écouta les dernières chansons qu'il avait découvert. Le trajet se déroula assez rapidement pour l'étudiant, peut-être même un peu trop rapidement à son gout, même s'il excellait en neurochirurgie pratique, il n'avait pas du tout hâte de passer cette épreuve. Selon leur professeur ils allaient être surveillés et notés en partie par l'un des meilleurs neurochirurgiens de l'hôpital central. Le brun se dit qu'il n'y en avait que deux pouvant prétendre à ce titre, Doflamingo ainsi que celui que le brun surnommait Trébol. Il espérait secrètement que ce ne soit pas son chef de service qui le note.


En passant les portes de l'université, le brun poussa un soupir pour tenter d'évacuer le surplus de stress qui lui restait de la veille. D'un pas lent mais décidé il se dirigea vers la machine à café et prit son breuvage habituel, court et sans sucre. Gobelet en plastique d'une couleur étrangement argentée en main, Torao passa dans la court intérieur. Il y rejoignit Baby 5, la seule véritable personne de sa classe de neurochirurgie qui pouvait l'égaler niveau talent pratique mais qui le dépassait niveau connaissances théoriques. Ils se saluèrent et partagèrent une cigarette de la bonne chance. Elle le railla gentiment sur sa confiance aveugle en sa bonne étoile. Il lui fit remarquer que sa jupe était coincée dans sa culotte avec un rire moqueur.


"Tu es au courant que c'est un examen pratique aujourd'hui Baby ?"

-En quoi ça dérange sale gosse de Torao que je sois en jupe ?

"En rien si ce n'est que si c'est Doflamingo qui nous surveille il va passer l'épreuve à te reluquer."

-J'en ai peut-être envie !


Torao eut un frisson en imaginant la jeune brunette passer sous le bureau de cet homme horriblement atroce avec lui depuis son plus jeune âge. Passant sa main dans sa chevelure encore en bataille avec la trace de oreiller "Cora", le brun attrapa son téléphone et envoyé à un message au blond, lui disant avec un rire qu'il transposa dans le message par une certaine tournure de phrase typique de ce sale gosse que s'il n'était pas de retour passé 14h c'est qu'il s'était pendu en voyant le sujet. A ce moment là, Trafagar D Water "Torao sale gosse" Law ne savait pas qu'il parlait aussi bien.


On invita les quelques étudiants à entrer dans la salle d'examen. A sa grande surprise, Law découvrit de simples tables avec des feuilles posées sur ces dernières. Il n'en revenait pas, son examen pratique s'était transformé en examen théorique. Fourrant ses mains dans ses poches de stress, serrant les poings afin d'éviter de déclencher de nouveaux tremblements il se raidit en sentant le souffle d'un grand homme dans sa nuque. Ce souffle chaud était distinctif de son chef de service. Merde. Le brun fit comme si de rien était et se contenta de prendre place à la place qui lui avait été attitré. Au fond, contre le mur. La place du parfait branleur. Torao s'y installa et sortit donc un stylo ainsi qu'un correcteur. Une épreuve théorique de 3 heures où il allait sans doute rien avoir à dire. Il avait une petit chance cependant de s'en sortir si cela tombait sur ce qu'il avait décidé de relire la veille. Il espérait que sa bonne étoile lui serve enfin à quelque chose. Il plaçait énormément de confiance en elle.

Un dernier mot Torao ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant