L'adieu
Gabriel regardait la lame dans sa main, puis les boites de médicaments posé sur le lavabo de la salle de bain. Depuis quelque temps il avait envie de disparaître, de mourir ou de tous quitter, toute façon sa revenait au même. Il ne voulait plus de sa vie, il ne voulait plus rien.
Certaine personne, lui permettait de rester en vie, comme son petit ami Hugo, mais il le sentait s'éloigner de lui. Il ne venait presque plus le voir, il ne lui téléphonait presque plus. Mais il restait toujours avec lui, il ne le quittait pas, surement avait-il pitié de lui.
Gabriel regarda une dernière foi son téléphone et envoya le message, un message d'adieu pour Hugo, pour sa famille, pour ses amis. Quand il ne sera plus là, ils s'en remettront vite. Sa famille et ses amis feront comme si de rien n'était, ils ne penseront plus à lui. Pour Hugo, il était beau avec ses cheveux blond et ses yeux vert forêt, il était fort, il retrouvera quelqu'un qu'il aimera plus que sa propre vie, pas comme leur amour de jeunesse qui durait depuis ses quinze ans.
"Dans la vie il y a un temps pour tout : un temps pour naître et grandir, un temps pour aimer et celui pour partir.
J'arrive au moment où je dois vous dire au revoir. Il n'est pas facile pour moi d'écrire un discours d'adieux. Un message d'adieu est un cri du cœur qui dit à celles ceux que l'on quitte que l'on ne les oubliera jamais.
A l'heure du départ, laissez-moi-vous dire mes amis, ma famille que mon adieu n'est qu'un au revoir.
Eu oui, je crois que les gens qui s'aiment et qui s'apprécient humainement ne se quittent jamais vraiment. Ils gardent toujours au font de leur cœur un espace pour l'être parti trop tôt.
Je voudrais vous dire aussi que ce beau message d'adieu est joyeux. Point de tristesse dans mes au revoir, point de regrets ou de remords. Non ! Au contraire, la joie m'habite pleinement au moment de vous quitter.
Je m'en vais le cœur léger et heureux d'avoir vécu une telle expérience de vie avec vous, ma famille, mes amis, Hugo.
Je garde en souvenirs le meilleur de nous-mêmes.
Adieu mes amis, Adieu ma famille, Adieu Hugo... Adieux à vous tous que j'aime tellement.
Je sais qu'un jour on se retrouvera. Des retrouvailles dans un ailleurs que certains appellent le Paradis, un mystère...
Rien ne sépare vraiment celle et ceux qui s'aiment sincèrement : ni la maladie, ni la mort.
Je crois qu'une belle relation est éternelle. Un divorce, un accident ou la maladie aussi douloureux soient-ils n'effaceront jamais le bonheur de s'être aimé un jour et d'avoir partagé le meilleur de soi-même.
Cette belle lettre d'adieu vous rappelle combien je vous aime. Cet amour infini efface toute peine de mon cœur. Ce sentiment géant est une intense énergie pour aller de l'avant, pour continuer à espérer en l'avenir terrestre ou céleste
Que ce beau message d'adieu soulage vos cœurs de toutes douleurs de me voir vous quitter !
Que ces quelques mots d'au revoir sèchent vos larmes de tristesse !
Que ce beau discours d'adieu vous couvre de milles mercis venus du fin fond de mon cœur !
Que cette belle prière d'adieux soit une douceur qui vous accompagne dans votre deuil de notre relation qui continue autrement!
Je vous aime intensément ! Mon souvenir de vous est le plus grand des cadeaux du ciel.
A bientôt... Là où Dieu réunira nos cœurs..."
Il venait d'avoir dix-huit ans, il avait assez vécu. L'âge de la majorité, il n'avait plus rien à vivre maintenant. Comme plus rien à perdre.
Tout le monde sera tellement mieux sans lui, c'était décidé il ne vivrait plus que quelque minutes. Son téléphone notifia quelque message, puis il se mit à sonner, il regarda les noms s'afficher "Hugo", puis "Maman" "Hailey". Il ne lui restait pas beaucoup de temps, ils allaient tous répliquer à la maison. Gabriel éteignit son téléphone avant de le laisser tomber sur le sol.
Il ouvrit l'eau de la baignoire et mit le bouchon, Gabriel s'assit dedans et ouvrit les boites de médicaments, il les avala par grosses poignée, sa tête lui tourna, il la reposa contre le rebord de la baignoire et regarda ses bras puis son poignet.
Il ramassa la lame qu'il avait poser et la regarda avant de tracer une première ligne sur son bras qui ne le fit même pas saigner, puis il appuya un peu plus fort, une goûte de sang perla et coula le long de son bras avant de glisser dans l'eau. Il recommença l'opération plusieurs foi, son bras le torturais, il avait mal et il se sentait perdre connaissance peux a peux. Ses yeux commencèrent à se fermer.
Gabriel entendit crier dans la maison, il reconnu la voix de Hugo. Il se força à tailler encore quelque ligne sur sa peau avant de vraiment perdre connaissance. Des poings tapèrent contre la porte de la salle de bain au préalablement fermé. Il l'entendait hurler de lui ouvrir, il le suppliait et même pleurait. Un gros fracas retentit derrière la porte. Son petit ami essaya de l'enfoncer.
Des bourdonnements immenses se firent entendre. Hugo réussit à défoncer la porte mais il était trop lard. Gabriel venait de sombrer dans l'inconscience mais avant Hugo crut entendre.
"Pardonne-moi Go'"
Hugo s'écroula devant la baignoire et essaya de trouver le pou de son amour. Il ne réussit pas à le trouvé. Tout le sang sur le corps de son bien aimé le déstabilisa. Les mains tremblantes, il tira Gabriel contre Lui, pleurant toutes les larmes de son corps, il lui caressa son vissage pale, attendant les secours qui ne tardèrent pas à arriver.
Hugo resta dans la salle de bain, alors que les ambulanciers partaient avec le corps. Il était comme briser, mort, alors que ce n'était pas lui, qui était dans un brancard et conduit à l'hôpital le plus proche. Tout était de sa faute, il le sentait, si il avait fait plus attention à lui ces derniers mois, au lieu de se concentré sur sa carrière de footballeur. Mais non, il l'avait délaissé, alors qu'il était fou amoureux de lui, qu'il l'aimait plus que sa propre vie. Il se voyait faire sa vie avec lui, avoir des enfants et surtout se marier.
Il revoyait le corps ensanglanté de Gabriel, le sang coulant de ses deux bras et poignet. La baignoire remplit d'eau colorée rouge, de son teint pale et ses yeux vitreux.
Hugo sentit deux bras l'encercler, il reconnut les cheveux colorés de la sœur de son petit ami. Il se retourna et la serra à son tour.
"C'est ma faute Hailey, si je ne l'avais pas délaissé, jamais il n'aurait fait sa"
Haley l'avait regardé et avait secoué la tête, elle lui caressa le dos.
"Rien n'es ta faute, on l'a tous délaissé, moi la première, alors que je suis sa sœur"
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L'adieu
Short StoryL'adieu, Nouvelle !Attention! L'Adieu est une nouvelle, triste, qui peut heurté la sensibilité de certain. Je suis responsable de se que j'écris pas de ce que vous lisez.