Le générique du Petit Prince résonne pour la troisième fois dans mes oreilles. En me tournant vers mon unique soeur, je la voie une fois de plus pâle comme un linge. Je sais ce qui l'a tourmante; Oly. Ce chien (au premier sens du terme) dont elle est follement amoureuse hante ses pensés depuis déjà cinq jours. Je me surprends alors à faire un sourir niais en l'admirant. Bien que son tein est d'un blanc extrème, elle reste magnifique. Ses longs cheveux bruns son détachés et sont coiffés déliquatement derrière ses oreilles de magnière à laisser apparêtre ses petites boucles en perle blanche. Même si ses yeux sont rongés par la réflexion, ils restent d'un bleu incroyablement pûr. Je suis persuadée que beaucoup de garçons rêveraient avoir, pour eux seul, ce mirage réel. Mais la seule chose à laquelle elle pense, c'est son chient!
Je sens alors mon téléphone vibrer au dessus de ma cuisse. Ce doit sans doute être Margot qui me parle encore de ses histoires de car. Je décide alors de retourner mon portable afin de lire le prénom de la personne qui vient de me tirer de ma contemplation.-Charlie: Oui... promis, je n'oublierai pas ton livre demain.
Il semblerait que je me soit trompée. Charlie est une amie géniale. Je lui avais prété un livre il y a environ deux mois. Je doute qu'elle l'ai lue. Je doute même qu'elle sache de quoi il parle. Mais bon... Ça m'a vraiment fait plaisir de le lui prêter; elle a sans doute due s'en rendre compte vue la façon dont elle l'a acceptée. Je ne lui répond pas et repose mon téléphone sur ma cuisse. Je n'ai aucune envie que mes doutes se confirment. En réalité, je ne sais pas pourquoi cela me perturbe tant qu'elle ne l'ai pas lue. J'adore vraiment discuter de toutes mes lectures avec elle... c'est sans doute pour cela. C'est vrai... elle est vraiment génial. Pfff. Je suis absolument pathétique! Mélanie, tu t'emportes.
La lumière jaune des fars de la voiture à maman éclaire alors le mur. C'est l'heur. Quand je la vois entrer dans le salon, je le vois tout de suite: son rendez-vous avec le client s'est mal passé. Même si je le sais pertinement, je décide de lui demander ce qu'il ne va pas.-Rien, Mélanie. Rien du tout, tout va pour le mieux. Ne t'inquiète pas.
Et bien voilà... cette réponse résume parfètement ma vie: "Rien, tout vas très bien et puis ce n'est pas tes oignons." Le pire, c'est qu'elle a raison. Je n'ai pas à tout savoir sur l'entreprise.
En y réfléchissant, certainnes coïcidences de la vie sont plutôt drôles. Mes parents ont divorcés quand j'avais quatre ans, Angélique n'en avait qu'un. Ma mère dirige l'entreprise familiale de charpente métalliques et mon père gère son entreprise de charpente en bois. Tout les unis: leurs métiers, leurs opinions, leur amour pour leurs deux filles... Et pourtant. Je ne me souviens pas de ma vie avant et j'ai parfois l'impression qu'ils jouent avec cela. Je ne me souviens pas non plus de leurs dispute, ni d'un seul moment où ils n'ont pas eu envie de se tuer l'un l'autre. Mais bon... J'encaisse. Que voulez-vous que je fasse d'autre de toute façon? Donc j'encaisse pour moi, pour Angélique. Je ne veux pas qu'elle ai a subir tout ce qu'ils m'ont fait subir. Je ne veux pas qu'elle ai a dechiffrer chaqu'un de leur sous-entendue malsains. Je préfaire lui prémacher les coups pour qu'elle ne ressente rien et poser un voile sur eux en apaisant la mer de mensonges et de disputes. C'est mon devoir, pour elle.
On est extrèmements proches, ma soeur et moi. Quand norte mère s'est remariée, on est toujours restées soudées. Lui, il est extraordinaire, mais ça s'arrete là. Ils ont fait deux enfants ensembles: Amélie et Louis. Notre père, lui, est resté longtemps tout seul. Il a fini par ce mettre avec une fille. Il a eu un autre enfant: Estéban. Nos deux demis-frères ont le même âge. Coïcidence?
En tout cas, je les aimes tous. Cela me paret évident. Mais je n'ai, avec aucun d'antres eux, le même lien que je partage avec Angélique. La plupart des gens pensent que seul les jumeaux sont très proches l'un de l'autre. Je suis apte à vous dire le contrère. Je comprends ce que ma soeur me dit en un seul regard; et inversement. Elle sait ce sont j'ai besoin et le le donne. Je sais qu'elle a besoins que je la protège de mes parents, encore un peut. Encore ce soir.Je suis dans ma chambre. Je ne m'en suis même pas rendue compte. J'ai due faire comme tous les dimanches soirs: enfillé machinalement mon manteaux avant de monter en voiture, arrivée à la maison, descendre de la voiture avant de monter immédiatement dans ma chambre. Je ne me souviens pas avoir aidé à mettre la table... Et puis merde! Ils se débrouillerons très bien sans moi. Ils ne sont pas encore tout à fait dépendant de moi. Du moins je ne crois pas...
Il faut que je fasse mon sac. Je me dépèche de tasser toutes les affaires au font d'un sac de voyage. Demain, on sera lundi, je devrai repartir au lycée... Malgré les apparences, j'adore mon lycée. Les profs sont cool, les élèves matures, et il y a un bon niveau de travail.
Je referme mon sac et m'alonge sur mon lit pour parler à Charlie.-Mélanie: Hey! Merci pour le livre... je viens de finir mon sac pour demain.
Je fixe mon téléphone en attendant sa réponse même si je sais pertinement quelle ne viendra pas. Charlie est du genre... très expressive. Si on ne lui répond pas dans la seconde, elle est capable de nous faire attendre deux fois le temps qu'on l'a fait passienter elle. Et encore... je dis deux fois, si elle est de bonne humeur!
J'étein alors mon Samsung et je le dépose a côté de ma main gauche. Ce qu'elle peu être pénible! Je sens alors une vibration étouffée par ma couverture. Je me tourne et regarde un long moment mon portable comme si je ne savais plus comment cet objet mystérieux fonctionnait. Après un certain temps, je le dévérouille enfin et lit sa réponse.-Charlie: on s'en fou. La seule chose de vraiment intéressante c'est celle que je vais te dire maintenant.
Ok... Je ne m'attendai vraiment pas à cela. Je relis encore une fois son message et verifie une bonne dizaine de fois que je ne me suis pas trompée de destinatère. Tout semble normal... sauf sa réponse. Je lui répond de manière détachée pour ne pas lui montrer combien ses mots me perturbent.
-Mélanie: vas y. Je suis toute à toi.
-Charlie: je te dis pas!! J'ai appris un truc d'extra-ordinaire!!!Encore une nouvelle "extraordinaire!!!". Je devais m'en douter parceque je ne suis pas surprise du tout. Elle adore parler des rumeurs qui cours. C'est sans doute mieux que de parler de la pluie et du beau temps mais bon... Elle dois sûrement déjà être entrain de rédiger un énorme texte pour, au final, me dire que Margot a but du lait tiède et pas chaux. Mais je l'aime comme cela. Elle est inerresante à sa manière. Sa réponse ne tarde pas et, comme je l'aivais prédit, sous forme d'un roman.
-Charlie: alors je t'explique... tout à l'heure je suis allée voir Ça avec le gang les L (Lola, Lily et Linda). Vue que je sais que tu n'aime ni les clowns ni les films d'horreur, je ne t'ai pas proposé de venir. Bref... les filles m'ont appris une nouvelle extraordinaire!!! Elles m'ont dit... ATTENTION!!! Elles m'ont dit qu'un nouveau allait arrivé demain au lycée. Il paret et qu'il est super super super beau... mais par contre, je ne peux pas te dire qui c'est. Mais crois moi, celui-là (le mec... tu suis toujours?) il va en faire craquer plus d'une.
Je met un petit moment avant de comprendre le double sens de son message. Elle veut me mettre en couple, c'est évident. Avec un parfet inconnu!!! Mais je n'en ai aucune envie. Je suis très bien toute seule. Ok, ce que je viens de dire est totalement l'opposé de ce que je pense. Je suis passionnée par des histoires d'amour. Mais je ne peux pas me dire que mon histoire soit basée sur une envis de mon amie. Je veux que ce soir naturel. Je ne veux pas que mon histoire se résume à une de ces histoires. Je veux que ce soit mon histoire. Je me décide alors de lui répondre.
-Mélanie: je n'ai aucune envie d'être en couple. Merci.
Sa réponse arrive presque instantanément.
-Charlie: mais bien sûr. Je te connais depuis le collège. N'essaie pas de me faire croire une connerie pareil. A d'autres.
Ses mots m'arrive comme une baffe. Je ne m'y attendait sincèrement pas. Sans vraiment y réfléchir, je décide d'éteindre mon portable et de le brancher. Je me couche toute habillée, n'ayant aucune envie de réfléchir à sa réponse qui me terrifie, et m'endore, sonjeuse.
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Si j'étais moi
Любовные романыUne fille, un mur de photographies, des pensées et... lui... Elle n'aurait jamais due aller au lycee ce jour là. Mais elle y est aller et désormais, c'est trop tard. Il va falloir vivre avec ça...