Toute une vie à t'attendre (SaintSeiya)

Prologue

Il n'y avait plus de doutes possibles. Le grand Pope était formel, la guerre sainte arrivait, pour une raison était toute simple. Les cosmos de la futures génération de chevaliers d'or s'intensifiaient. Peu à peules actuels chevaliers les ressentaient et savaient qu'ils étaient trop âgés pour une guerre à venir. Certes, elle n'était pas pour demain, mais si les futurs chevaliers étaient déjà nés, cela ne voulais dire qu'une seule chose. Hadès allait bientôt revenir,Athéna ne tarderait pas à s'incarner de nouveau et il lui faudrait une armée prête à la servir. Les dates concordaient.

Le Grand Pope avait ordonné aux Or restant et a quelques chevaliers d'argent remplaçant les défunts de recueillir les enfants déjà nés. C'était la fin de l'année et ils se ressentaient sans doutes possibles onze cosmos d'une intensité sans équivoques.

*

Chacun avait voyagé pour récupérer son futur disciple. Parfois à l'autre bout du monde,parfois beaucoup plus près que prévu. Tous ne venaient pas de naître dans l'année, certains cosmos étaient ressentit depuis plusieurs années, très peu pourtant, le plus grand nombre était de cette année, ce qui avait affolé le Grand Pope. Tout c'était comme précipité.

Marek du Verseau était jusqu'en france, sous la neige du mois de Décembre, même Paris était recouvert d'un manteau blanc. Le grand chevalier au cheveux d'ében avait revêtu une tenue plus civile, à près de 35 ans il arrivait à en imposer assez pour être prit très au sérieux par le directeur de l'orphelinat quand il lui avait dit qu'il venait chercher un enfant au nom d'une organisation que ne connaissait pas l'homme âgé. Cependant les justificatifs produits par Marek achevèrent de convaincre le directeur qui le laissa rentrer dans la pouponnière. Le directeur resta silencieux, il ne comprenait pas tout, ne savait pas pourquoi on venait chercher un enfant en particulier, surtout que l'homme sombre aux yeux verts ne semblait pas trop savoir ou chercher, ni qui chercher. Quand le Directeur lui avait demandé quel enfant, Marek avait dit qu'il était sûrement né au mois de février.

Fermant les yeux une seconde, dans la pouponnière pleine de nourrissons, Marek repéra immédiatement le cosmos glacial et profond d'un enfant au fond de la pièce. Il se rapprocha et vit le bébé de 10 mois le regarder en hurlant sans discontinuer. Ses cheveux acajous faisaient ressortir des yeux d'un bleu azur communs, eux, à tous les marmots.

« A t-il un nom ?,demanda Marek dans un français simple.

Non, les parents l'ont abandonné devant une église sans un mot, sans rien. Nous attendions une adoption pour trouver un nom à cet enfant. Vous savez ce bébé ne cesse de hurler à longueur de journée, il rend toutes les employées folles...

- Peu m'importe, c'est lui que je cherchais. . »

Marek prit le bébé emmailloté dans un pyjama bleu dans ses bras et sorti pour aller signer tous les papiers qu'on lui montrait.

Pas de doute, cet enfant était le futur chevalier du Verseau, à peine 10 mois et déjà un cosmos d'un potentiel impressionnant.

Dans les rues de Paris,sur le chemin du retour il chercha un nom à ce petit braillard.C'était compliqué de donner un nom à un enfant dont on allait être responsable, qu'on allait elevé. Il savait qu'il devait se lier à cet enfant pour qu'il ai confiance en lui. Choisir un nom était un début, mais aussi une étape compliquée. Il pensa au dernier livre -qu'il était en train de lire, l'auteur était parmi ses favoris et de plus il était français. C'était parfait pour lui.

« Rentrons chez toi, Camus. »

*

Aétios du Scorpion n'était pas parti très loin du Sanctuaire, il était resté enGrèce, le soleil brillait largement dans une fraîcheur relative.L'orphelinat était dans une petite ville dans l'Est, tout avait l'air ancien et arriéré, l'orphelinat tomber presque en ruine.

Aétios, rentra discrètement et tomba sur une femme replète et rouge, la gérante qui était fort occupée avec deux bébés dans les bras et plusieurs enfants courant dans la cours peu loin d'elle. Aétios baissa les yeux sur un des bébés qu'elle avait dans les bras, il sourit une seconde. Un cosmos brûlant émanait de la petite blonde d'un peu plus d'un mois.

« Madame je viens pour un enfant, celui que vous tenez dans vos bras, il appartient au Sanctuaire du Grand Pope., affirma Aétios.

- Oh non pas lui encore, la dernière que quelqu'un est venu pour m'prendre un gamin j'ai failli me faire frapper !, brailla t-elle.

- J'ai des papiers madame, personne ne sera frappé.

- Si vous le dite. Donnez moi ça voir ?

Aétios lui tendit les documents qu'elle feuilleta rapidement, laissant les enfants chouiner dans ses bras. Le futur petit chevalier du Scorpion semblait ailleurs, totalement déconnecté de tout autour de lui. Un bébé en temps normal dormirait ou pleurait, mais lui semblait sourd ou aveugle.

- Ça me semble bien tout ça. Pourquoi que vous voulez c'ui là ?

- C'est confidentiel madame. Puis-je ?, demanda t-il restant très poli face à la rustre paysanne.

Il tendit les bras vers le bébé blond. Sans hésita elle le laissa le prendre dans ses bras.

- A t-il un prénom ?

- Oh non, j'ai pas eu le temps d'lui donner un nom.

- Savez vous quelle est son histoire ?

- Oh mais j'suis pas dans les histoires des gens moi, ce môme là, on la retrouvé devant le porche avec un panier de pommes et un petit mot, la mère nous donnait tout ce quelle possédait. »

Aétios sourit un peu. La gérante avait donné un coup de tampon sur les papiers comme une malpropre et lui rendit avant de lui demander de signer autre chose en contrepartie. Il obtempéra, sans entendre broncher le bébé dans ses bras pourtant serré dans un drap à la blancheur suspecte.

Il sorti avec le bébé contre lui, rabaissant un capuchon sur ses cheveux verts luxuriants.

« Rentrons chez toi, Milo. »

A suivre...