« The choice. »

XI

Ville de Lyon,
Le 28 octobre 2012.

SARAH.

— Laisse-moi un peu d'air !

Il me saisissait par la taille et continuait de me parsemer de baisers de plus en plus chaud, dans le creux de mon cou. Me mordant les lèvres, le désir était à son paroxysme. Cependant, je n'étais vraiment pas prête à entamer un second round au lit, surtout pas avec ce cher Steven, qui n'est que le cousin de mon mari.

— Je sais que tu en veux encore ...

— Alors là, même pas en rêve. Disais-je.

Je me débattais et réussit à me libérer de son emprise, je saisis mon peignoir en soie sur le sol et l'enfilait rapidement.

— Allez libère mon lit conjugal ! Disais-je.

Steven arquait un sourcil,

— T'es tellement audacieuse que sa me fait avoir le barreau.

— Je sais que je te fais autant d'effet mais c'est le moment de partir.

Il esquissait un léger sourire et se décida à enfiler ses vêtements, enfin ! Après dix minutes d'habillage, il se tint face à moi en déposant un dernier baiser dans le creux de mon cou. Je le giflais par la suite, il souriait. Je pris les devant et l'escortait jusqu'à la sortie,

— On se revoit quand ?

— Je t'enverrais un message. Disais-je.

Il acquiesça et s'en alla en mettant ses écouteurs. Je fermais la porte et poussait un soupir, synonyme de soulagement, c'était bien mieux.

J'étais tellement en colère de savoir que mon mari était parti en déplacement sur Paris avec Yolaine et ses autres groupies, que j'ai décidé de me venger. Je lui avais strictement défendu d'y aller, mais il ne m'a pas écouté.

Voyons voir jusqu'où cette aventure avec Steven me mènera, toutefois ce week-end s'annonce très chaud. Je ferais mieux de monter me débarbouiller histoire de me rafraîchir après ce round intensif.

[...]

Hauts-de-Seine, Ville de Colombes,
Le 28 octobre 2012,

EDEN.

Ce jeune homme face à moi, ne cessait de sourire en me parlant des bienfaits de son soit disant Dieu. Sa commençait même à me taper sur le système, et pourtant je restais là à l'écouter déverser des milliers et des milliards de mots. Ces mots ne m'intéressaient pas, cependant son physique lui, m'intéressait étrangement ...

— De plus, tu sais que Dieu t'as réservé des plans de bonheur et non de malheurs. Peut importe ce que tu traverses, Dieu est là pour toi.

Sincèrement, ses paroles commençaient à toucher mon coeur. Je serrais les dents et levait les yeux au ciel.

— Sa suffit, j'en ai assez entendu.

Je regardais cet homme droit dans les yeux, tentant de pouvoir soutenir mon regard face à lui, c'était incroyable comment il était souriant.

— Je dois... y aller. C'était sympa de parler de ton Dieu, mais j'en ai pas besoins. Je me porte bien, je suis heureuse et regarde, disais-je en levant ma main gauche. Je suis mariée et épanouie, alors épargne-moi tout ça. Au revoir.

Je me tournais les talons et m'en allait rejoindre Stacy, cependant, le visage de ce jeune homme me restait en tête...

Il m'a perturbé.

[...]

DAVID.

La journée d'évangélisation fut terminée, nous sommes enfin rentrés à l'hôtel. Le résultat était satisfaisant. J'étais dans ma chambre, accompagné de Nathanaël. Nous parlions de la journée d'évangélisation mais aussi d'autres sujets principalement centrée sur la spiritualité. Il m'apportait ses connaissances, nous partageons la Parole ensemble.

Sans vous mentir, ma relation fraternelle avec Nathanaël était semblable à celle de Paul et Silas. Jamais l'un sans l'autre depuis que je suis en Christ, c'est mon binôme spirituel si je peux le dire, je remercie le Seigneur de l'avoir mis sur mon chemin. Nous parlions jusqu'à ne plus regarder l'heure jusqu'à ce que nous touchions un sujet un peu inattendu,

— Dit-moi, tu te rappelles de cette jeune femme ?

— Qui ? Disait Nathanaël.

— Même on l'avait évangéliser, elle m'avait même montré son alliance.

— Aaaaahhhh elle, oui.

Un silence occupait la chambre, jusqu'à ce que Nathanaël rompit ce silence en disant,

— J'ai l'impression qu'on va la revoir très bientôt.

Étant dans le noir complet, Nathanaël ne voyait pas ce grand sourire se dessiner sur mon visage. J'en étais convaincu, cette femme, nous la reverrons très bientôt.

A suivre...