Chapitre 8

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  -    Le simple fait de me dire que tu ne souhaites pas me mettre mal à l'aise c'est gênant, je souffle.
  -    Tu m'as fait peur Bon, eh bien alors j'aime te mettre mal à l'aise, il sourit en coin.

Je rougis fortement.

  -    Ce n'est pas drôle !

Il secoue la tête.

  -    Non, et t'es très mignon.
  -    Tais-toi, je grogne.

Il rit.

  -    Bon, alors passons à table, il dit en se levant, son verre de vin vide maintenant.

Je le suis jusqu'à la salle à manger. La table est bien dressée, c'est vraiment magnifique. Je ne m'y attendais pas vraiment.

  -    Dis-donc... Mais si t'as préparé cette table, tu as donc préparé le dîner n'est-ce pas ? je demande en levant un sourcil.

Il se racle la gorge.

  -    Bien entendu, il répond après un moment en souriant.

Je secoue la tête en riant.

  -    Arrête...
  -    Si. C'est moi qui ai fait la cuisine. Je me suis dit que tu avais raison. Par contre je n'ai pas non plus préparé un plat extraordinaire.

Je plisse les yeux, attendant la suite.

  -    Mais encore ?
  -    J'ai fait des pâtes... ?

Je me pince les lèvres m'empêchant ainsi de rire.

  -    Des pâtes ?
  -    À la bolognaise !
  -    Ah mais oui, pardon, ça change tout ! je m'exclame en riant.
  -    Hey ! On ne se moque pas !

Il va rapidement dans la cuisine et ramène le plat. Je crois mourir en sentant l'odeur du plat.

  -    Bordel ça sent bon, je laisse échapper.

Il sourit en secouant la tête. Il nous serre puis s'installe.

  -    Bon appétit.
  -    Merci, de même, je réponds.

Je le regarde alors qu'il enroule des spaghettis autour de sa fourchette. Il s'apprête à la mettre dans sa bouche quand il remarque mon regard sur lui. Il fronce les sourcils.

  -    Quoi ?
  -    J'attends de voir si tu ne vas pas t'empoisonner, je dis.

Il ouvre la bouche feignant d'être vexé.

  -    Insinuerais-tu que je ne sache pas cuisiner ?
  -    Quoi ? Bien sûr que non Disons que...
  -    Hum, hum ?
  -    Bon ok, je n'ai pas d'arguments, je souffle.

Il rit.

  -    Ok, ok...

Il prend sa première bouchée et finis après un bon moment, par avaler. Il reste un moment sans rien faire. Et tout d'un coup, il se met à tousser. Je fronce les sourcils.

  -    Kollin je m'étouffe !
  -    Ah, ah très drôle, je dis d'un air blasé.

Il se met à rire en secouant la tête.

Des fleurs d'amour, de force, d'espoir et de liberté...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant