Et un jour tu te réveilles entouré de quelques bouteilles vides, de quelques joints pas encore fumés, et de centaines de mégots. T'enjambes le tout mécaniquement, tu n'y prêtes même plus attention. Alors tes pas s'enchaînent les uns après les autres, tes pieds avancent à rythme régulier. Puis tu t'effondres. Tu t'effondres encore une fois, pris de tremblements, de vomissements. Non, ça ne va pas. Et tu le sais. Et pourtant tu te relèves tant bien que mal et tu avances. Tu évites le plus possible ton reflet, tu évites la lumière, tu évites les autres. Au fond, tu sais que tu évites la vie. Tu te sens vide, et tu veux remplir ce vide avec tout ce qui passe. Ça tombe bien, dans ta main se trouve une bouteille de Vodka encore pleine. C'est la dernière et tu sais que tu vas devoir ressortir, alors mécaniquement tu te roules un joint, encore un. Tu ne veux plus être là, tu n'en peux plus. Alors cette fois sera la dernière, complètement défoncé tu prends le couteau qui était posé sur le bord de l'évier et dans un dernier mouvement tu te tranches la gorge. Tu te sens maintenant libéré.
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Démons de ma tête.
Proză scurtăvoici un recueil de quelques courts textes qui tournent sans cesse dans ma tête.