Sealed destiny ( destin scellé ) [ Terminée ]

Chapitre XIV : Comme un rêve.

Comme d'habitude, mon bonheur était encore gâché. Pourquoi ma vie était elle misérable ? Et pourquoi n'ai je pas le droit d'être heureuse comme d'autres femmes de mon âge?

-Mademoiselle Kyra, attendez... Disait Caleb en essayant de me rattraper.

J'avais des escarpins et c'était évident que je ne devais pas aller très loin.

-Tout ceci est de votre faute monsieur Caleb, si vous m'avez laissé tranquillement passée ma soirée jamais, jamais je n'aurai dû subir ces insultes et ces humiliations. Mais la vrai fautive c'est moi et je regrette amèrement mon existence.

-Venez !!! Dit il en m'ouvrant grandement ses bras. Je vous permets de pleurer sur mes épaules. Je ne sais ce que vous avez vécu et j'ignore si ce qu'elles ont dit est vrai mais moi je veux entendre votre version des choses et je suis suffisamment resté avec vous pour croire à toutes ses bêtises. Disait il en me consolant.

Sur ce, je me suis totalement laissée aller, j'ai fondu en larme exactement comme à l'annonce de la mort de mes parents, je me sentais si seule que j'avais l'impression que l'univers tout entier s'écroulait autour de moi.

Après quelques instants de silence, j'avais arrêté de pleurer et j'étais pensive.

-Vous vous sentez mieux maintenant ? Me demanda t-il.

Sans dire un mot, je hochais la tête.

-Vous pouvez me parler maintenant ?

-Oui je peux le faire, c'est pas comme ci j'avais donné ma langue aux chats !!

-Votre sens de l'humour m'avait bien manqué, on peut y aller maintenant ?

-Où ?? Nous ne terminons pas la soirée ?? Demandais-je curieusement.

-Si vous voulez continuer à vous faire insulter, on peut retourner.

De toute évidence, monsieur Caleb avait bien raison. Il est vrai que j'avais une folle envie d'y retourner mais je n'avais guère le choix d'accepter la proposition de monsieur Caleb...

-Vous avez raison, mais où irions nous?

-Soyez patiente, vous allez le découvrir.

Sur ce, il m'ouvra la portière et s'effaça pour me laisser rentrer puis il rentra à son tour dans la voiture.

-Je déteste voir les femmes pleurer. Prononça t-il après quelques minutes de silence. Cela me chagrine énormément surtout quand il s'agit d'une personne que ...

-Une personne que ...??

-Que j'ai l'habitude de côtoyer.

-Ah... Euh d'accord ! Vous êtes plutôt... Sensible pour un homme de grande envergure.

-Oui je sais mais le monde dans le quel on vit me pousse souvent à être plus dur et à être quelqu'un que je ne suis pas. Mais avec vous, j'ai toujours été moi même. Je ne vous l'ai jamais dit mais c'est comme ci... Je me sentais bien à vos côtés !! Ajouta t-il presque à mi-voix.