Ma vie défile devant mes yeux...

Chapitre 1:Une lumière

Une lumière...
Elle apparaît et disparaît...
Elle revient et reste plus longtemps...
Elle suit un certain rythme...
Ce rythme s'accèlère...
Puis disparaît encore...
Puis elle revient beaucoup plus intense qu'avant...
Je commence à entendre quelque chose..
Un son répétitif comme la lumière mais celle-ci n'a pas disparu comparé à avant...
Elle reste là et accompagne le son répétitif...
Elle ne part plus....
Ce son devient de plus en plus clair à entendre mais pas des plus agréables...
Il fait comme un "bip" strident avec un rythme plutôt calme...

Puis après un sensation bizarre arrive à moi comme une....odeur!oui c‘est ça une odeur ! Je sens une odeur de propre et de....rah ! Je ne sais plus elle m'est familière ça oui ! Mais impossible de mettre un nom dessus...

Soudain je sens quelque chose sous moi...Je viens de me rendre compte que je suis allongé sur quelque chose. C'est plutôt rugueux...Je n'aime pas cette sensation...

J'aimerais bien ouvrir mes yeux mais il faudrait que je me concentre...Je me répète dans ma tête "Ouvre tes yeux.Ouvre tes yeux.Ouvre tes yeux"
J'arrive à me concentrer et je commence à voir des tâches blanches et brunes.Ma vision se précise et j‘arrive à discerner le plafond blanc et des mèches brunes...sûrement les miennes. Depuis quand suis-je brun je n'en n'ai aucun souvenir...en fait je ne me souviens de rien.

Je ne peux pas bouger et je commence à paniquer. Le "bip" s'accélère. J'arrive à discerner qu'il se trouve à ma droite. J'essaye de me concentrer sur un souvenir plus où moins lointain mais rien...Juste une lumière répètitive me vient à l'esprit.

J'essaye de me calmer, il ne faudrait pas que je fasse une crise de panique pile quand j'arrive à ouvrir les yeux. Je me concentre et j'arrive à tourner ma tête sur le côté gauche je vois une porte blanche et un mur blanc.

J'aimerais bien connaître mon apparence...ou au moins mon sexe parce que c'est perturbant de ne rien savoir de soi. Mais j'ai pas envie d'attendre...Puis je réalise qu'il suffit de regarder ma poitrine pour avoir la réponse...quel con(ne)! Bravo moi ! Et bah j'ai pas dû chercher loin pour savoir que j'étais con(ne) au moins!

Pendant que je m' apitoie sur mon incroyable intelligence, la porte s'ouvre laissant passer une dame habillée de blanc qui dès qu'elle me voit repart en vitesse...si elle a eu peur en me voyant, je ne veux plus connaître mon apparence...