Epilogue

8 2 1
                                    

Ce jour-là sera inscrit dans ma mémoire à jamais, un jour aussi sinistre qu'une prison ou même pire. J'ai essayé de ne plus y repenser de ne plus repenser à lui mais comment pourrais-je faire ? Il avait tant pourri mon existence, mon enfance. Il m'a remplie de méfiance et de haine. Comment a-t-il pu me faire ça ?

Je me réveillai en sursaut criant à plein poumon. Ma mère arriva en trombe dans ma chambre, me pris dans ses bras et me rassura du mieux qu'elle pure.

- Encore ce cauchemar ? dit-elle d'une voie douce et rassurante. Oui ce bon vieux cauchemar qui s'attache à moi comme une sensu ce vieux souvenir pourtant si bien enfoui dans ma mémoire revient toujours quand on s'y attend le moins, il faut toujours rester sur ses gardes.

- Oui.

Elle sortit de ma chambre me laissant soufflée quelque instant, lorsqu'elle revient en me rappelant le jour et donc le commencement des cours dans mon nouveau lycée. Je viens de déménager avec ma mère non loin de la Californie. Je m'appelle June Stewart, je suis fille unique, et j'ai 17 ans. Je viens de la Caroline du Sud.

Je me dirigeai vers la salle de bain en sueur à cause de ce cauchemar pour prendre une douche. Je me détendis longuement sous les jets chauds en pensant à mon rêve en faites non ce n'étais pas un rêve ni un cauchemar plutôt un rappel à la source. Ce souvenir me rappela ce long moment de douleur, par réflexe, je regardai mes bras recouverts d'ancienne cicatrice assez profonde. Ne voulant plus y penser je sortis de la douche, je me maquillai, me fis une queue de cheval, pris un jean noir taille haute et un crop top blanc. Je me dirigeai vers la cuisine. Notre appartement est modeste nous avons deux petites chambres avec une salle de bain, une cuisine et un petit salon avec une télé de la taille d'un cube. Je ne fais pas partie des riches de mon lycée, je n'ai ni sac prada ni de voiture de luxe, mais mon appartement avec ma mère me suffisait largement, ma vie ne me déplaisait plus depuis que j'ai vécu l'enfer et que je connaissais la signification du mot « souffrance ».

Quand ma mère vue que j'étais prête, elle alla se recoucher, elle n'avait pas retrouvé de travail depuis le déménagement, nous n'avions pas chercher avant car ce changement brutal de vie n'était pas voulu ni pour elle ni pour moi. Ce passage si douloureux de ma vie ne devait pas arriver, j'étais comme tout le monde, comme toutes les filles de mon âge. Nous parlons bruyamment, nous rigolions fort sans nous occupez des autres mais il a fallu que cela tombe sur moi, qu'il me choisisse entre nous toute pourtant, tant de fille espérait être choisis ne s'attendant pas à ce futur tragique. J'étais si naïve, si insouciante, ne connaissant pas mon père je n'avais jamais appris à me défendre, et je n'avais pas non plus l'habitude de côtoyer le moindre garçon. Ma mère n'étant jamais là habituellement, n'avait pas remarquer le moindre changement dans mon comportement dans mes habitudes, je ne lui en veux pas, elle est seule, doit s'occuper de moi, m'éduquer et elle doit travailler dur pour me payer mes études et tout le tralala. Ce garçon a pourri ma vie et celle de ma mère, je veux qu'il paye pour ce qu'il nous a fait, ce qu'il m'a fait subir.

Je me dirigeai au lycée avec beaucoup de haine ma liste de souhait est courte :

-Ne pas se faire remarquer.

-Ne pas se faire d'amis.

-Et ne pas tomber dans le piège d'un mec.

Je sortis du bus. je vis devant moi, un bâtiment moderne au moins cent mille fois plus que mon ancienne prison. Je compris que ce lycée et comme celui d'avant sont pareil. Les mêmes personnes, les mêmes groupes, les mêmes voitures garée sur une place VIP, pile devant le bâtiment principal et encore le même genre de type accompagnée d'une pétasse ou d'une pauvre fille sans défense comme moi avant. Ils sont tout mignon la journée ou ils sont sous surveillance de leurs parents qui ont une réputation à tenir et si con à une soirée, si atroce. Je me dirigeai vers la vie scolaire, la femme d'une quarantaine me donna un plan, le numéro de mon casier et me donna mon emploie du temps, il n'est pas terrible, je suis en Première 5. Je me dirige vers mon casier, le numéro 98. Je rangea mes affaires dans celui-ci et me dirigea vers ma salle de classe. Je m'assis au fond de la salle et attendis le début du cours.

--------------------------------------

#Daeress


Merci d'avoir lu ce chapitre !


Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Feb 04, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

La naïveté est un vilain défautOù les histoires vivent. Découvrez maintenant