Alors que je me changeais
J'ai aperçu, dans la glace, mon reflet.Je me vis, faible et frêle.
Et je vis que personne ne pouvait éprouver un désir charnel
Pour mon corps.La peau sur les os, et ma cage thoracique qui ressort.
Je me suis mise à pleurer
Devant ce que je voyais, devant tant de mocheté.Tout le monde me répète que je devrais être heureuse avec mon physique
Que des gens tueraient pour un corps mince.
Mais je suis trop fine, je suis maigre; et ce n'est pas magnifique.
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Les mots que je n'ai pas dit
PoetryLe monde est effrayant Réduisant nos espoirs à néant. Mais je me munie de ma plume Et écris un dernier volume. Celui de mes pensées éparpillées Et de mes rêves épargnés. - Ce que j'écris n'est pas forcément beau et ne te transporterai sûrement pas;...