Spica Enquête

Chapitre 3: Larmes

Le lendemain, alors que le soleil venait de percer les nuages de ses rayons de lumières  une infirmière entra dans la pièce en faisant rouler devant elle un chariot sur lequel il y avait un petit déjeuner. Spica n'avait pas dormis de la nuit, la veille à 10 heure on était venus lui annoncer que son père était décédé. Toute la nuit elle avait pleuré,pleuré et encore pleuré toute les larmes de son corps. Sous les yeux, elle avait de grosses cernes bleu marine,mais elle n'était pas au bout de ses peines car à 8 heure du matin, il y avait déjà 3 personnes venu rendre un dernier hommage à Nashi. 

Toute la journée ne fût que défilé de larmes et de condoléances. Le lendemain un homme dit à Spica:

"-Bonjour, je m'appelle Aymeric et j'étais un ami de ton père. Demain on l'emmènera chez lui et après-demain, ce sera l'enterrement. Pendant tout ce temps, où vas tu dormir ? Tu ne peux pas lutter toute seule là bas. 

- Oui c'est vrai...

- Si tu veux tu peux dormir chez moi avec ma femme Justine, mes enfants Élise et Mathieu.

- Si ça ne vous dérange pas trop je veux bien, repondit elle ne lui plaisant pas trop de dormir toute seule.

- Ce soir, si l'hôpital est d'accord , je viendrais te récupérer.

- Je vous attendrais."

Vers 5h41 Aymerique revint, Spica monta dans sa voiture, une laguna rouge de cinq places. Après avoir embrassé une dernière fois son père adoptif sur le front, elle se résigna à le quitter. Le voyage dura dix minutes avant que la voiture ne s'arrête devant une villa de deux étages beige avec une grande baie vitrée laissant entrer une de la lumière naturel du soleil
. Tout autour il y avait un grand jardin garnie de chemins en petit gravier slalomant entre palmiers et buissons fleuris de toutes les couleurs. Spica aperçu derrière une grande piscine extérieure avec un grand saule pleureur. Cette villa se dressait au milieu d'un petit bois de chênes, près d'un lac aux eaux transparentes. Spica venait de descendre de la voiture lorsqu'une jeune femme rousse vêtue d'une robe d'été  couleur saphir se précipita sur elle les bras grands ouverts. 

Derrière elle, venaient une fillette de six ans et un garçon de quinze ans. Spica comprit rapidement qu'il s'agissait de la famille d'Aymeric car les enfants avaient tous deux les cheveux de leurs mère et le regard déterminer et curieux de leur père. Après que Justine l'ai serrée dans ses bras et embrassé son mari, elle lui proposa de s'installer dans la chambre d'amis et Élise se dévoua pour lui tenir compagnie. Spica accepta. La petite fille lui prit la main avec un grand sourire, lui fit gravir une dizaine de marche qui menaient au hall d'entree où elle lui fit monter l'un des deux escaliers qui s'y trouvaient. Elle l'amena ensuite dans une grande chambre aux murs d'un beige réconfortant au milieu de laquelle trônait un lit en baldaquin agrémenté de voiles anti moustiquesur les murs se trouvaient des photos collées aux murs avec de la pâte à fixe dans un coinse trouvaitune petit bureau avec tout le matériel nécessaire. Juste à côté une grande armoire pouvant convenir le triple de toutes les affaires de Spica. Élise lui montra là ou est la salle à manger en lui disant que le repas serait servit à huit heures ce qui lui laissait environ deux heures. 

  Élise était à peine partie que Spica se laissa tomber sur le lit et s'endormit aussitôt dans un profond sommeil sans rêve. À huit heures, Justine monta pour s'assurer que tout allait bien, la trouvant couchée encors tout habillée, elle décida de la laisser dormir car il lui faudrait des forces pour le lendemain. Après l'avoir bordée, elle quitta la chambre. 

Spica dormit comme une pierre toute la nuit et ne se réveilla que vers dix heures le lendemain matin lorsqu'un rayonde soleilse posa sur son visage. Apres un grognement de frustration elle se leva, se changea et descendit prendre son petit déjeuner dans cette belle maison qui ressemblait pour elle à un labyrinthe.

Lorsqu'enfin elle trouva enfin la salle a manger apres avoir fait le tour de la grande majorité de la maison. La salle à manger était adjacent avec une luxueuse et moderne cuisine de couleur grise avec un grand plan de travail et de nombreux placards. Au centre de la salle a manger  tronait une grande table en marbre gris rayé de blanc et de noir sur laquelle Spica repera une tartine de brioche, une bouteille de jus de fruit avec un verre, de la confiture et du Nutella, de quoi bien se remplire le ventre. Comme elle était morte de faim, elle prit une grosse tranche sur laquelle elle étala généreusement une couche énorme de patte à tartiner. Après avoir dévoré tout cela, elle se versa un grand verre de jus de fruit qu'elle venait de finir quand Justine et Élisent rentrèrent dans la salle à manger. En l'appercevant, elles s'écrièrent :

"Ah ! Tu es réveillée. On parlait justement de toi. T'es ce que cela te dirait d'aller faire les magasins car tu manques de vêtements ?

- Cool, dit elle d'une petite  voix dans laquelle on ne persevait pas beaucoup de joie.

- Alors depeche toi. Vas mettre ton manteau, on t'attend dans le hall.

Spica monta comme une flèche les escaliers de bois, attrapa son manteau au passage, fit demi-tour, devalla les escaliers tout en enfilant son blouson ne voulant pas les faire attendre. 

Elle monta dans la voiture et passa le reste de la matinée à faire les boutiques. Les trois femmes achetèrent de nombreux tee-shirt a Spica et une robe noire, car il faisait chaud, mais aussi une veste en jean, quelques pantalons et des chaussures.Lorsqu'elles revinrent les bras chargé de sacs pleins à craquer, le repas était presque prêt. Et elles avaient reussi a faire un peu sourire Spica.

Le reste de la journée, Élise fit visiter le jardin à Spica même si c'était plutôt un parc tellement il était vaste, elles firent une promenade sur les chevaux de la famille et terminèrent la journée par une descente de la rivière en raft. 

Le soir venu, alors que toute la famille était installée devant le feu tour en sirotant une tisane bouillante, Aymeric demanda à Spica :

"Connais tu l'histoire de ton père ?

- Non, il ne me l'a jamais racontée.

- Ton père était surdoué, je l'ai rencontré à la fac lorsqu'il avait 19 ans et qu'il voulait devenir prof d'SVT. Il était toujours le premier de la classe et a réussit à avoir son diplôme avec une moyenne de 18,54 un veritable exploit ! Il a réalisé son rêve alors que moi je suis devenu docteur. Puis j'ai rencontré Justine qui m'a donné deux magnifiques enfants alors que Nashi restait celibataire. Il y a quelques années, moi et Nashi nous nous sommes perdus de vue. Quand je l'ai retrouvé, tu étais là, je ne comprenais pas pourquoi il ne m'avait pas parlé de ta mère. En fait il t'avait recueilli. Je ne sais pour qu'elle raison, il m'a donné l'adresse du centre d'accueil, appelle ça "orphelina" si tu veux, où il t'a trouvé. C'est fou comme tu lui ressemble, surtout ton nez... vous avez le même ! 

Tout le long de son discourt, Spica avait les joues mouillées, le simple fait de parler de son père la faisait pleurer.

Elle se sentait bien dans cette famille, mais elle savait que pour des raisons de papiers et autres tracas d'adulte, elle ne pourrait pas rester.