Les Chroniques d'un prodige

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Connaissez vous la psychanalyse ? Cette question peu paraître anodine, voire inintéressante. Il est vrai que c'est un sujet très ciblé et que cela ne passionne pas tout le monde, mais pour comprendre la suite des aventures qui vont être contées dans les pages suivantes, un tout petit cour très vulgarisé s'impose, car toute l'histoire repose sur cette théorie freudienne. Reprenons donc ; la psychanalyse fût inventé par un autrichien appelé Sigmund Freud au début du 20ème siècle. A cette époque, les maux dis « psychiques », le contraire de physiques, n'étaient pas reconnus par le corps médical. Autrement dis la quasi totalité des médecins pensaient que les patients qui ne pouvaient pas être soignés avec des médicaments étaient incurables, qu'ils ne pouvaient plus rien faire pour eux. C'est là qu'intervient notre autrichien préféré, qui dans sa magnifique langue gutturale qu'est l'allemand, énonce sa théorie qui fera sa célébrité : celle de la psychanalyse. Dans cette théorie, il affirme que l'Homme est en quelque sorte un triptyque : une œuvre en trois parties. Deux reposant dans ce qu'il appelle l'inconscient, le ça et le surmoi ( on y viendra dans quelques lignes) et une étant la conscience : le Moi. Toujours selon Freud le « ça » constitue l'ensemble des instincts primaires de l'Homme, des « pulsions ». Le surmoi, c'est « l'intériorisation des interdis », c'est a dire que toute notre éducation se retrouve dans notre inconscient, à faire barrière aux pulsions frénétiques du « ça ». Et le « Moi », c'est la conscience, c'est ce qui parle quand vous dites « je », bref c'est la partie immergée de l'iceberg que constitue votre esprit. C'est d'ailleurs avec un schéma en forme d'iceberg que Freud va illustrer sa théorie. Comme dis plus tôt, c'est vraiment vulgarisé, et si Freud pouvais lire cela, je pense qu'il m'insulterait de tous les noms ; mais comme je ne parle pas allemand, je m'en moque un peu. Vous pouvez vous renseigner sur internet si vous désirez plus en savoir sur la psychanalyse, et si vous voulez juste lire tranquillement un livre sans vous prendre la tête vous aurez juste besoin de ces petites informations pour continuer. J'oubliais, l'auteur du livre (Moi, en l'occurrence), a deux passions : La psychologie et rêver, écrire des historiettes. Donc comme le monde réaliste est beaucoup trop ennuyeux a mes yeux, je vais juste le faire dans un monde très proche du steampunk,dans un style assez "rétro-futuriste" comme vous le constaterez au fil de votre lecture, où la psychanalyse existe et est avérée. Sur ce, bonne lecture !

CHAPITRE 1

Edwin se leva, difficilement . Il n'était pas du matin, ne l'a jamais été, et ne le sera probablement jamais. Avant, ce n'était pas dérangeant, mais maintenant il avait pris son premier appartement, seul. Donc évidemment, pour son premier jour à l'université qui devait commencer à 6h, ce fût à 13h que des tambourinements sur sa porte d'entrée le réveillèrent. Les yeux ouverts mais encore dans un état de semi conscience, il se leva, et cogna son petit doigt de pied sur la table se trouvant à coté de son lit. Puis, en relevant le pied en jurant de douleur, se cogna le genou sur le bois horizontal de cette même table. Après le laborieux parcours des 6 mètres le séparant de sa porte d'entrée (les logements sont chers dans la capitale, et en prendre un plus grand aurait été un pur suicide économique) il déverrouilla finalement la porte, tenu par un pauvre loquet rouillé que n'importe qui aurait pu enfoncer. Et il le regretta immédiatement. Il n'eut même pas le temps de réagir face à la gifle sensationnelle qu'il reçut, accompagné d'un violent :

« Tu m'a laissée seule le jour de la rentrée ! J'espère que tu as une raison valable ou je te jure que te tue ! »

Edwin se releva, difficilement. Il n'était pas habitué à se lever le matin, encore moins à se prendre des gifles 2 minutes plus tard. La personne lui ayant envoyé toute sa compassion dans le visage n'était autre que Anaelle, sa meilleure amie. Elle ne faisait peu être qu'un mètre soixante, mais elle était très impressionnante, du moins pour Edwin. Elle était d'un naturel très calme, mais quand elle s'énervait, elle ne faisait jamais semblant.
 Elle était d'une beauté naturelle, avec un teint pâle sans être blanc, qui était en harmonie avec ses yeux vers clairs, mais qui contrastait clairement avec ses cheveux couleur corbeau. A chaque fois qu'Edwin la jaugeait, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait un corps magnifique. Elle devait se le dire aussi puisqu'elle prenait un malin plaisir a porter des robes qui mettaient bien en avant l'ensemble de ses attributs, et n'hésitait pas à s'en servir, sans jamais se manquer de respect.
 Oui, c'était une fille que beaucoup de garçons de son age appelleraient « une pute qui chauffe pour rien » ; mais elle s'en moquait, de l'extérieur on n'avait même pas l'impression qu'elle entendait ces critiques, fussent elles hurlées à un mètre d'elle. Elle était d'un caractère assez solitaire mais appréciait beaucoup la compagnie d'Edwin.
 Lui était assez grand et fin, avait les cheveux clairs et bouclés qui retombaient souvent dans ses yeux marrons, quasiment noirs.
 Après avoir repris ses esprits, il parcourra des yeux son appartement dans l'espoir d'y trouver une source d'inspiration pour créer une histoire qui lui éviterait de reprendre un coup. Malheureusement , le seul objet d'à peu près intéressant qu'il vît fût la cafetière. Malheureusement, les seuls mots qu'il trouva a dire furent :

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 21, 2018 ⏰

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