Chapitre 19

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Mes jambes se mirent à trembler de plus en plus fort, menaçant de ployer à tout instant mais, avant que je ne m'écrase lamentablement au centre de l'arène sous les yeux du pays entier, Sting passa un bras protecteur atour de mes épaules, semblant se téléreporter à mes côtés. Immédiatement, et oubliant que des milliers de personnes nous regardaient, je m'effondrai contre lui, un bras passé autour de sa taille, ma main libre posée sur sa poitrine.

    Les cris des spectateurs redoublèrent, et des sifflets se firent entendre dans l'assistance. Étions-nous retournés en maternelle pour que les gens se comportent ainsi face à deux jeunes gens étant un peu trop proches? 

     Soudain, Sting se mit à ricaner discrètement, son corps vibrant contre moi. Je lui lançai une œillade interrogative, tandis qu'on se mit en marche vers les couloirs de l'arène, se soutenant mutuellement. Quoi que, j'imaginais que c'était plutôt lui qui faisait tout le travail 

- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle?
- Luxus, sourit-il. Il a dit qu'à ce rythme là, on ferait mieux de se trouver une chambre.

     Espèce de petit... Comment avait-il pu voir, de là où il était, que j'avais intentionnellement posé ma main sur le pectoral de Sting pour en tâter la fermeté?

     Je me retins de peu de me retourner pour adresser un doigt d'honneur à l'autre blond de mon équipe, mais les douleurs présentes dans chaque parcelles de mon corps me rappelèrent à l'ordre. Je ne devais surtout pas faire de mouvements inutiles. Marcher était déjà suffisamment douloureux pour que je ne tente le diable.

- Et ça te fait rire? Bougonnais-je. Il va voir celui-là à passer son temps à se moquer de moi...
- Ça montre qu'ils tiennent à toi, n'est-ce pas?
- Certes, soupirais-je.

     Néanmoins, je me promis de trouver une vengeance appropriée en temps et en heure. 

    On parvint aux abords de la lourde porte de bois ouverte sur les couloirs où nous pourrions rejoindre en paix nos infirmeries respectives, tandis que Yajima prit la parole après les commentaires enflammés de Chapati sur le match que nous venions de disputés. Commentaires que je n'ai, soit dit en passant, absolument pas écoutés.

- Laissons-les aller se reposer après leur combat acharné. En attendant qu'ils soient sur pieds, veuillez accueillir Natsu, de Fairy Tail A, et Cherya, de Lamia Scale!

    J'esquissai un bref sourire en imaginant mon ami s'arracher les cheveux en affrontant une ennemie capable de soigner toutes ses blessures. Il allait avoir du mal à venir à bout d'elle, mais je savais qu'il y parviendrait. On pouvait dire ce qu'on voulait sur Luxus ou Erza, mais Natsu était bel et bien le meilleur mage de notre guilde. Enfin, si on oubliait Gildarts... c'était un monstre.

    La porte se referma dans notre dos, et on se retrouva seuls dans un long couloir sombre.

    Dès que nous furent isolés, Sting passa un bras sous mes genoux, et me souleva comme une princesse dans ses bras musclés. Je ne pu empêcher un petit cri étrangement féminin de m'échapper, tandis que je nouai mes bras autour de son cou, plus pour me stabiliser que pour me rapprocher de lui, notons-le.

- Sting! Le réprimandais-je.
- Préviens, la prochaine fois.
- Parce que tu veux qu'il y en ait une?
- Une quoi? Demandais-je bêtement.
- Prochaine fois.

     En cet instant, je me dis que je devais fortement ressembler à un merlan frit, trop choqué pour émettre le moindre son. Je ne devais pas être sexy du tout, ce qui fit sourire Sting. Doucement, il secoua la tête dans un ricanement, et reprit, beaucoup plus sérieusement, ignorant les battements sourds de mon pauvre cœur :

I hate you but I love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant