Flesh

CLAC

Le bruit de la cravache retenti dans la chambre. Le corps, soumis à cet instrument, se tendit alors que le déchirement de sa peau vint après le cuir.
Les larmes aux yeux et la bouche bâillonnée, il gémit de douleur et de plaisir.

CLAC

Un autre coup arriva sur son dos. Plus fort. Par désespoir, il tira sur les liens qui lui meurtrissait les poignets et qui le rattachait alors à tête de lit. Il voulait que son "maître" le détache.

CLAC

La cravache trouva finalement refuge sur ses fesses. Un grognement plus fort que les autres passa la barrière de tissu, qui lui obstruait la bouche.
Dans son dos, une voix chaude lui sussura au creux de l'oreille :

"Tu en veux plus, hein ?"

Le soumis hocha frénétiquement la tête. Bien sûr qu'il en voulait plus ! Un rire s'éleva dans la chambre. Un petit "clic" se fit entendre, et aussitôt, un sex-toy placé au fond de son être se mit à vibrer. Le corps se cambra violement et il laissa passer un long couinement.

CLAC

"Je t'avais dit que je ne voulais pas que tu laisses passer un son ! Même avec un bâillon tu arrives à faire du bruit ?!"

Mais qu'importait pour celui qui subissait. Il se tortillait pour essayer d'étouffer le feu du plaisir qui lui consumait les reins.

CLAC

Le dominé rejetta sa tête en arrière alors qu'un coup particulièrement violent lui déchirait la peau. Ses yeux rouges s'écarquillèrent de surprise et il hurla à s'en arracher les cordes les cordes vocales.

CLAC

Cette fois, la douleur fit trop forte, malgré le vibrement continue du jouet sexuel en lui, et les larmes coulèrent pour de bon. Le dominant, en voyant cela, arrêta tout. Ses coups et l'oeuf vibrant. D'un geste qui se voulait doux, il détacha le tissu qui bâillonait la bouche du soumis, et lui murmura :

"Tu veux que j'arrête ?"

Le dominé secoua la tête, ayant peur de parler et de se reprendre un coup de cravache. Le bourreau frotta son nez contre la joue de l'autre jeune homme, et continua :

"Parle moi. Tu le peux de nouveau, Katsuki."

Le dénommé Katsuki parla d'une voix rauque à cause des cris qui lui avait écorché la gorge :

"Dé...tache-moi et... Et f-fais moi l'a...l'amour doucement...s'il te...plait... Eijirou..."

Eijirou embrassa l'épaule de son amant et le détacha. De vilaines marques violacées s'étaient imprimées dans la chaire de ses poignets.

"Retourne-toi"

Katsuki obéit et il se retrouva avec le visage d'Eijirou très proche du sien. Avec des gestes lents, le rouge retira l'oeuf de l'intimité de Katsuki, et le remplaça. Avec délice, Eijirou gémit en sentant les chaires de son petit ami emprisonner son membre.
Le blond hurla de plaisir quand le jeune homme à l'alter de pierre le pris, et avec difficultées, il accrocha ses bras autour de la nuque du dominant. Les reins de ce dernier se mirent en mouvement, lentement et lascivement. L'explosif personnage feula de frustration. Il n'aurait pas dû demander aussi lentement !!!

"Plus vite ! Ha... Eiji-Ahhh-rou plus vi-huuummm, vite !!!!
-J'irai plus vite, si tu me le demande gentiment !"

Les orbes rubis du blond captèrent les grenats de son petit ami et murmura à l'oreille de son amant :

"Eijirou... Ha ! Va plus... Plus vite... S'il te plait !!! Aaaahhh !"

Avec un sourire taquin l'autre garçon accéléra la cadence, touchant par ailleurs, la prostate de son amour qui émit un cri plus aiguë que les autres. Les coups de reins, au départ rythmés, devinrent désordonnés et plus fort, touchant à chaque fois le point sensible au plus profond de Katsuki Bakugou.

"Ei...Eijirou je v...vais...! Haa !
-Moi...aussi..."

Quelques coups de plus, et Katsuki éjacula entre son torse et celui de son amant. Ce dernier, joui à l'intérieur de l'explosif avec un grognement de de délice. Après quelques minutes de répit post-orgasmique, le dominant se retira du blond et s'affala à côté de lui. Il le prit dans ses bras. Leur respiration se calmèrent et le silence pris place. Enfin... Jusqu'à ce que le surdoué le brise, après avoir embrassé le rouge.

"Je te préviens, c'était la première et dernière fois qu'on réalise ton fantasme ! Des trucs SM, je savais que c'était une mauvaise idée !
-Mais...Katsuki !
-Non ! J'ai super mal au dos et au cul !
-Bon d'accord..."

Avec une mine déconfite, Eijirou Kirishima embrassa une seconde fois son amant qui, lui, avait un sourire victorieux. Et avant qu'ils puissent clore leur nuit en s'endormant, ils échangèrent un dernier dialogue :

"Et si...?
-Non, Eijirou  !"