Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 25

Pourquoi est-ce que je dois encore me le coltiner ? Il sympathiserait avec l'ennemi ? Non, si ça avait été le cas, ils auraient fui avec lui. Je ne comprends plus rien. Serait-ce un coup de ce titan bestial qui essai de me faire passer un message ?

— Tu ne leur as pas dit ? Dit-il en me sortant de mes pensées. Tu ne leur as pas dit que tu savais que Reiner et Berthlod n'étaient pas dans leur cachette ?

Hanji et Livaï me fixe avec un regard plein de doute.

Moi- non, je ne leur ai rien dit et puis moi-même je n'en étais pas certaine, t'as pas d'autre gens à faire chier ?

— Malheursement non, ils sont tous mort et puis tu as toujours été ma favorite. Je suis ton seul et unique allié tu ne te souviens pas ?

Moi- ferme là c'est du passé, je n'ai plus besoin de ça. 

— Tu veux dire tuer des gens et en contrepartie aider Reiner et Berthlod.

Hanji- tu as fait ça ?

Moi- oui, il y a longtemps. 

— Comment pouvez-vous faire confiance à une fille comme elle ?

Moi- la ferme, c'est à toi qu'on pose les questions.

Ce type n'est qu'un menteur et manipulateur. Je ne me souvenais pas de lui mais il sait y faire pour retrouver la mémoire.

Hanji- si je comprends bien, tu le connais ?

Moi- Je travaillais pour lui aux bas fonds sans connaître son nom, il a beaucoup changé physiquement. Il nous exploitait et il m'a promis des centaines de fois que si j'obéissais, il me ferait sortir des bas fonds. Ses paroles étaient fausses, j'ai dû me débrouiller seule pour en sortir.

— Tu as toujours été plus rusée que les autres, tu as réussi à t'enfuir. Je pensais que tu m'aurais servi pour toujours. Tu croyais tellement tout ce que je te disais, c'était hilarant.

Moi- Je ne veux pas t'endrendre. Dis-je le fixant avec mon regard le plus froid.

— Je t'ai déjà dit que cette attitude gâche ton visage.

Livaï- ferme là, tu veux ? Tu nous empêche d'avoir une conversation.

— justement, je vous aide à y voir plus clair.

Livaï se lève et menace de le faire tomber de la charrette.

Livaï- tu l'as ferme, ou je te balance. 

- cinq minutes alors ! Dit- il en souriant comme si c'était un jeu.

Livaï retourne s'asseoir et me fixe. Il cherche à trouver des réponses mais j'ignore son regard persistant et prends le temps de me reposer un peu, mais la douleur de mes cicatrices ouvertes me fait un mal de chien et me donne d'atroces maux de tête. Une charrette simmilaire à la nôtre se met à notre hauteur. Sur celle-ci, il y a mes soldats. Isas va comprendre que j'ai rouvert mes blessures s'il me voit, et je ne veux pas qu'ils sachent mon histoire avec cette ordure de pervers. Je m'aide de mes bras pour me lever.

Livaï- tu ne bouges pas. Me dit- il en me forçant de me rasseoir.

Isas- vous allez bien caporal ?

Moi- très bien et vous, ça été ?

Isas- pourquoi vous me parlez de dos ?

Moi- je me repose.

Isas- vous vous reposez vous ? Et bien, continuez.

Je ferme les yeux pour essayer d'oublier la douleur mais ça ne fonctionne pas, fait chier... Je sens que j'ai la tête qui tourne même en fermant les yeux. J'essaie de me lever mais en vain, je me retrouve sur le sol.