Chapitre 1

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      Rosalie avait toujours adoré lire et elle avait longtemps aimé le conte voulant raconter l'origine de la guerre et de la séparation du royaume d'Avalon et du royaume de Faery. Dans ce conte, on disait que deux sœurs jumelles devaient hériter de ce royaume du fait que leur père était mort sans aucun descendant mal. Elles décidèrent de co-régner sur ce continent seulement, la seconde sœur, Isabella devint jalouse. En effet, sa sœur aînée de quelques secondes allait se marier avec un homme du nom d'Henry. Henry était fou amoureux et la veille de ses noces, Isabella lui rendit visite. Une simple visite de courtoisie en soit. Seulement, Isabella folle de jalousie, le tua avec un poignard d'or, un cadeau de son père. La sœur aînée découvrit son cadavre le lendemain et bannit Isabella de la Cour. Cependant, elle lui permit d'avoir la moitié de son continent en lui disant que de toute façon, elle lui avait pris quelque chose de bien plus précieux : son cœur. Rosalie n'a jamais compris pourquoi la fondatrice de son futur royaume avait laissé aussi facilement son royaume à une ennemie. Si elle avait été à sa place, elle l'aurait banni et fait pourchasser.   

     Rosalie poussa un soupir et ferma son livre d'un coup sec, elle reçut les nombreux regards surpris des courtisanes et des nobles présentes à son boudoir. Elles revinrent rapidement à leur lecture et Rosalie se promena dans la pièce avec un petit sourire pour venir se pencher sur une grande fenêtre. Elle regarda les nombreux nobles et courtisans parler gaiement, elle entendit les hennissements des chevaux à travers la fenêtre. Avant, avant que son frère aîné ne meurt dans un champ de bataille, elle aurait pu sortir dehors, prendre un cheval et pratiquer son sport favori : l'équitation. Elle aurait pu chasser et peut-être même continuer son entraînement au combat, qu'elle avait put faire pendant un temps avant d'en être interdit par son père. Maintenant, elle se sentait comme un oiseau en cage entouré de gens observant le moindre de ses gestes à la recherche de la moindre de ses faiblesses. Elle détestait les dames de la cour et faire tout ce cinéma. Rosalie toucha sa chevelure brune, qui, habituellement lui tombait librement jusqu'au début de ses cuisses étaient tressés de façon complexe par l'une de ses plus proches amies : Heary. Bien sûr, en public, elles ne s'adressaient jamais la parole, mais intimement, elles étaient les meilleures amies du monde.   

     Soudain, on ouvrit la porte du Grand Boudoir, la pièce réservée exclusivement aux femmes et surtout à son usage exclusif, à elle et aux gens qu'elles désignaient. Toutes les femmes présentes se levèrent d'un même mouvement et le messager fit une profonde référence et essaya de ne pas montrer qu'il rougissait. Il se tourna vers Rosalie et après une autre révérence lui annonça :   

  - Votre Altesse, le Roi vous demande de le rejoindre dans son cabinet. 

      Rosalie hocha rapidement la tête et suivit le messager, toutes les dames de la cour lui adressèrent une révérence polit, mais elle savait très bien que dès qu'elle sortirait de cette pièce, les commérages commenceraient. Après tout, personne a la Cour n'était étranger à la relation conflictuelle qui la liait à son père. Un père devenu froid après la mort de son fils aîné. Un père qui détestait la regarder parce qu'elle ressemblait trop à sa mère et à son frère. Ils passèrent dans de nombreux couloirs du palais de marbre, et notamment dans le couloir des Arts. Un couloir remplit de baies vitrées et de rideaux blancs. Touts les murs de ce couloir était remplie de scène de peinture en rapport aux légendes ou à l'histoire du pays. Surtout, il trônait là un dessin de sa mère tellement saisissant qu'elle avait du mal à le regarder.

      Le messager s'arrêta à la fin de ce couloir et s'arrêta près des deux gardes qui gardaient la porte du cabinet de son père. Il lui fit un bref signe aux gardes qui ouvrirent les portes et la laissèrent entrer seule. Lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir, il releva les yeux de ses documents et ses yeux verts croisèrent les siens de la même couleur. Il esquissa un sourire qui ne semblait pas heureux et se leva. Il s'accouda sur le devant de son bureau et derrière lui, on pouvait voir un grand vitrail représentant un énième passage de la légende de la séparation des deux pays. Ainsi, on pouvait mieux voir les traits de vieillesse de son père comme les petites rides autour de ses yeux et de sa bouche. Son père passa une main dans ses cheveux noirs et posa sa couronne en or qui était entourés d'épines de roses en argent. Une couronne exclusivement faîtes pour les rois. Pour les reines, c'était une couronne de roses en argent et en or magnifiques agrémenté de pierres précieuses.   

  - La dernière bataille a été très dure pour nos deux pays, mais elle a été très meurtrière. Cela fait plusieurs mois que je corresponds avec le roi de Faery et nous sommes finalement arrivés à un accord de paix.   

     Submergée de joie, Rosalie eut les larmes aux yeux mais sa joie fut vite interrompue par son père.   

  - Vous allez vous marier avec le prince héritier. Dès demain vous partirez pour Faery et dans deux semaines, nous célébrerons vos noces.   

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⏰ Last updated: Feb 18, 2018 ⏰

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The roses fallWhere stories live. Discover now