chapitre 1

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Adélie

La phrase a résonné dans ma tête tel un écho à la montagne, les portes se sont ouvertes, le bruit et la lumière sont parvenus jusqu'à moi. J'ai avancé sans réellement savoir pourquoi ni vers où. Je suis arrivée dans un endroit qui ressemblait à un hôpital à l'exception des couleurs, le blanc immaculé avait laissé place au noir. Il n'y avait pas de fenêtres, la lumière provenait des nombreux néons suspendus au plafond.  les seules autres décorations étaient les caméras puisque tout ceci était un jeu retransmis à la  télévision et des écrans, un dans chaque pièce qui pour l'instant indiquaient mon prénom écrit en gros caractères rouges et la direction que je devaient suivre. je marchait le long d'un couloir, les chambres des patients avaient laissé place à plusieurs portes noires fermées. Derrière celles-ci se trouvaient les salles d'épreuves toutes plus horribles les unes que les autres. Je ne me sentais pas à l'aise ici. Je pensait à toutes les morts qu'il allait y avoir tout en priant pour que ce ne soit pas la mienne. Il fallait que je survive 3 longs mois. Un frisson me parcouru tout le corps et ma conscience me rattrapa pour la première fois. Si je survivais, cela voulait dire que les autres devaient mourir et je ne me sentais pas encore prête à supporter le poids de toutes ces morts potentielles sur ma conscience. J'accélérai le pas pour vite échapper à toutes ces pensées. J'étais enfin arrivée au bout quand j'entendis une alarme retentir, le prénom sur l'écran changea. c'était au tour de Jade de passer dans le long couloirs avant de nous rejoindre, la dizaine d'autres candidats et moi. La pièce était très grande , plusieurs canapés noirs étaient disposé face à un nouvel écran. Ça aurait pu rassembler à une pièce de vie banale si tout n'était pas totalement noir.  Au moment où j'étais entrée, tout les regards s'étaient tournés vers moi comme lorsque l'on arrive en retard en classe. c'est à ce moment précis que je me suis aperçue que ma vie n'avait plus rien de normal. Le calme allait laisser place à la violence et la peur.

~Loraly~

Mort à, vie àOù les histoires vivent. Découvrez maintenant