Chapitre 3

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Newt a dit qu'il fallait qu'on soit choisis par le Maton des coureurs. D'accord, mais il n'a pas l'air d'avoir envie que je fasse partie de son "équipage". Il m'a sacrément énervé, si lui et Thomas arrivent à sortir vivant à chaque tombée de la nuit, pourquoi moi je n'y arriverais pas ? Je suis décidé, avant que les portes ne se ferment, je vais m'immiscer dans le labyrinthe, qu'ils le veuillent ou non.

Je me dirige vers les hamacs. Gally a bien dit que je lui avait lancé un couteau non ?

Je commence ma recherche, je regarde sous les vêtements, sur le hamac de Gally, mais rien. Il ne faut pas que je me fasse choper, mais je ne suis pas discrète, le bois craque sous mon poids. Je dois faire vite, les garçons ont bientôt fini le repas ils vont pas tarder à sortir. Quelque chose de brillant attire mon oeil. Ça dépasse d'un sac, j'attrape l'objet en essayant de ne pas faire tomber l'intégralité de son contenu. Un fois l'objet en main, je le détaille. Ce n'est pas un couteau, c'est encore mieux, une machette. Je cache l'arme dans le sac que Chuck ma donné. En déposant mon butin, j'aperçois le couteau que je cherchais quelque minutes auparavant. Je rampe sous le hamac de Gally, et je coince la fine lame dans mon pantalon. Je m'apprête à me relever mais un regard me stoppe. Newt est baissé devant moi, il me fait un drôle de regard.

- Quoi ?

- Qu'est ce que tu fou là ?

Je bégaie.

- Je...Euh...J'ai fait tomber mon collier dessous.

Ça se voit qu'il me crois pas une seule seconde, mais heuresement il ne fait aucune remarque. Il m'aide à me relever, puis on se dirige tout les deux vers les champs.

- Aujourd'hui, tu va m'aider avec les cultures.

- D'accord.

Il m'explique où sont les ustensiles ainsi que la réserve d'eau.

- La seule chose que tu va faire aujourd'hui c'est ramasser les fruits, et les légumes.

Je vais m'ennuyer à mort, mais bon tant que je ne me retrouve pas avec Gally ça me va. Newt me jette un panier que j'attrape avec justesse. Et il me montre du doigt le champs de maïs, enfin c'est un petit champs mais c'est déjà pas mal. Le blond m'aide à récolter les épis de maïs, je suis concentré dans ma tâche. Je vois Thomas, Minho et deux garçons de plus devant la porte du labyrinthe. Puis au bout de quelques secondes ils s'engouffrent tout les quatres dans le lieux mortel. D'un seul coup je me reçois un épis de maïs dans la tête.

- Aïe !

Newt éclate de rire.

- C'est pas drôle imbécile !

J'attrape un bâton que je lui lance aussi dans la tête. Une main se pose violemment sur mon épaule.

- C'est pas en lançant des morceau de bois dans la tête de Newt que le travail va avancer, aller au boulot !

Gally me pousse par terre, et il part à reculons en me regardant. Comme pour me dire qu'il gardait un oeil sur moi.

- Pfff...

Newt m'aide à me relever puis on continue la récolte, il est vachement plus efficace que moi.

***
Ça doit faire déjà trois heures qu'on travail, mes avants bras me font légèrement mal.

- Tu te souvient de rien ?

je secoue la tête de gauche à droite.

- C'est étrange...

- Pourquoi ?

- Normalement tu devrais au moins te rappeler ton prénom.

Je ne répond pas, je suis plutôt occuper à essayer de sortir cette foutue carotte de la terre !

- Laisse moi faire débutante.

Le blond me donne un coup d'épaule, et il arrache la carotte en trois secondes. Il me pointe en suite avec la carotte et il dit sarcastiquement.

- Tu arrive même pas à récupérer une carotte et tu veux aller dans le labyrinthe ?

- Il y a pas de carotte là bas à ce que je sache ?!

Il pouffe de rire, c'est ça rigole !
Un hurlement déchirant me fait tourner la tête. Thomas et Minho ressortent du labyrinthe en courant, en portant un des hommes qui était partit avec eux. Je pose le panier et je m'avance vers eux en courant, Newt doit sûrement me suivre. Une fois prêt d'eux je remarque que Thomas est au bord de l'évanouissement. Ils laissent tomber l'homme au sol et ils reculent, je reste à côté du gars il est à plat ventre, on dirait qu'il est mort. Je retourne délicatement son corps. Des veines violettes recouvrent la moitié de son cou, ses yeux son clos et de la bave coule sur le côté de sa bouche. Je soulève son tee-shirt, un trou énorme est formé sur son abdomen.

- Qu'est-ce qui lui est arrivé ?

Minho serre les poings.

- Il c'est fait piquer par un griffeur, en pleine journée.

D'un seul coup l'homme ouvre les yeux et il m'attrape par la gorge, tout ce passe très vite. Je tombe à la renverse et il se jette sur moi, je balance mon pied à l'endroit où il c'est fait piquer. Il hurle, Thomas ne lui laisse pas le temps de riposter, et il lui donne un violent coup de pied dans les côtes. Alby me parle mais je n'entend rien. Je suis focalisé sur l'homme qui m'a attaqué, Thomas et Minho sont en train de l'immobiliser avec des cordes. La façon dont il m'a regardé je ne l'oublierais jamais, il avait la haine contre moi, il voulait me tuer, je l'ai ressentis au plus profond de mes tripes.

- SA FILLE ! SA FILLE !

L'homme se déchaîne, il essaie de venir vers moi, mais Thomas le retient fermement.
Il continuait à hurler ça, jusqu'à ce que Minho lui mette un coup de poing dans la mâchoire. Sa fille ? Mais de quoi il parle ?

- Il perd la tête, on va devoir l'exiler dans le labyrinthe...


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