MA VIE DÉSORMAIS...

Chapitre 22

Antoine, c'est bon, tu peux enlever l'écharpe.

Je fais ce qu'il me dit. Quand j'ouvre les yeux, j'ai juste envie de pleurer, de joie et de tristesse. Je me trouve en face du centre équestre où j'avais l'habitude d'aller avant mon accident.

Antoine me regarde avec insistance sans trop savoir quoi faire.

Anto- Ça va ? On peut repartir si tu veux.

Moi- Non, ça me fait plaisir. Je réalise juste que je ne pourrais plus jamais monter à cheval.

Anto- Aller viens là.

Il ouvre en grand ses bras musclés et je me blottis contre lui. Qu'est-ce que j'aime son odeur et ses bras paraissent si protecteur. Je me sens comme en sécurité.

Anto- On va trouver une solution.

Moi- Ha oui et comment ?

Anto- Je ne sais pas encore mais on va en trouver une.

Je me détache de lui à contre-cœur je l'admet et essuie les dernières larmes qui ont coulés sur mes joue.

Anto- On peut rentrer ?

Moi- Oui, c'est bon on peut y aller. J'aimerais bien aller voir Véronique avant.

Anto- Je te suis.

Je marche jusqu'au bureau d'accueil et entre, il y a deux personne. Comme je sais que je suis ici un peu comme chez moi, je passe discrètement derrière le comptoir.

Moi- Véro ?

Véronique- Anais ! Ça fait un moment !

Je la prends dans mes bras, j'adore cette femme elle est toujours très accueillante et très chaleureuse.

Moi- Les choses ont un peu changés depuis. Mais je te raconterai en fin d'après-midi à ta débauche, tu as l'air occupé.

Véronique- D'accord à plus tard alors.

Nous sortons de l'accueil et marchons en direction du box de Kaline.

Moi- Le box est vide.

Anto- T'es sûr que c'est le siens ?

Moi- Oui, oui y a son nom sur la porte. Sûrement que quelqu'un la monte.

Anto- On fait quoi alors on l'attends ?

Moi- J'aimerais bien aller faire un tour à la carrière.

Anto- Si tu veux.

Nous commençons à marcher en direction de la carrière. On passe devant certains box et je reconnais les deux pestes du club qui s'occupent de leur chevaux. Je remarque aussitôt qu'elle se retournent pour nous regarder.

Peste 1- Tiens une revenante !

Moi- Tiens une emmerdeuse.

Je leur lance un regard noir par ce que je sais très bien ce qu'elles veulent.

Peste 2- Mais c'est que tu es bien accompagné ! Tu nous présente pas ?

Moi- Non !

Je vois bien qu'elle va essayer de draguer mon copain et ça commence à m'agacer.

Peste 2- Bon ben moi c'est Rachelle et elle c'est Alexia. Ha et au fait on est celib.

Et en plus elle lui fait un clin d'œil ! A l'intérieur de moi je commence à bouillir. J'attrape la main d'anto pour marquer mon territoire. Mais elle fait comme si de rien était. Je sais très bien qu'elles le font exprès mais c'est plus fort que moi.

Antoine me prend par la taille et j'ai l'impression qu'elles commencent à comprendre. Il leur en aura fallut du temps !

Peste 1- Ha mais je comprends mieux, tu es déjà pris.

Peste 2- Fais nous signe quand t'en a marre.

Antoine- On verra.

Pourquoi il répond comme ça aussi ? J'ai les nerfs qui me montent et je sens que je vais bientôt péter un câble. Certains diront que je m'énerve trop vite mais je n'en ai plus rien à faire.

Il m'attire vers l'avant pour commencer à marcher vers la carrière. Il faut que je me calme mais cela est difficile. Au bout d'un moment je m'arrête net. Il se retourne.

Antoine- Pourquoi tu t'arrêtes ?

Moi- C'était quoi ça ?

Antoine- De quoi tu parles ?

Moi- Oui c'est sur je ne parle de rien du tout. C'est pas comme si tu venais de dire aux fille que je supporte le moins sur cette planète que t'allais te les taper quand tu en auras marre d'être avec moi !

Je ne me rends pas compte de mon débit de parole qui est assez élevé. Mais dans ce genre de cas c'est plus fort que moi.

Antoine- Mais non, tu sais très bien que je ne le pensais pas. C'était juste pour qu'elles arrêtent de nous faire chier.

Je ne sais pas si il dit vrai mais je pense que je devrais laisser tomber.

Moi- Et je dois te croire ?

Anto- Oui ! Aller viens

Il ouvre ses bras et je m'y blottis pour la quinzième fois de la journée (non je rigoles). Et comme par magie, ma tension redescend et je me calme peurs peut.

Anto- En fait t'es un vraie petite jalouse.

Moi- Alors là pas du tout.

Anto- Hum.. dit-elle.

Nous reprenons notre marche vers la carrière ou je trouve effectivement Kaline montée par le moniteur qui doit sûrement s'entraîner un peu.

Arnault est un homme de taille moyenne, les cheveux brun et les yeux marrons. Il a entre 35 et 40 ans et a un caractère que je qualifierai de spécial. Je pense qu'il faut le connaître mais moi je n'ai pas de problèmes avec ça. Il me connaît depuis un bon bout de temps.

Je cris légèrement pour qu'il puisse m'entendre :
Moi- Ça va, pas trop dur l'entraînement ?

Je dis cette phrase sur un ton ironique.

Il se retourne et s'avance vers nous sur un petit trot...

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Voilà un nouveau chapitre où tout se passe à peut près bien pour Anais mis à part les deux pestes. J'espère qu'il vous aura plus !

(C'est la carrière en média)