Je suis de celles qui les font couler pour se soulager,
Mais souvent ce qui en découle est difficile à arranger,
Je pleures mes sentiments, mes émotions,
Jusqu'a m'épuiser et changer de position,
Plus de haine que de peine,
C'est comme ça que mes yeux humides peines à voir
Quand dans moi ce n'est pas la foire
Je lis en toi comme dans un livre
Je reconnais ces pages qui m'ont rendu ivre
Lorsque je m'accrochais au vide
Avec tant d'espoir perfides
Le pire c'est que j'arrive pas à dire stop
Même quand comme dans une marre je me trempe,
Même quand j'en ai marre et qu'à force je me trompe,
Je doute de l'évidence
Et je vois bien que ça n'a pas de sens
Mais qu'est ce que je sais moi de l'évidence
Le passé je pensais que ça l'était
Et maintenant là c'est juste passé,
Qu'est ce qui fait le plus mal, l'absence ou la présence ?
Dans un sens même le présent est abscent
Et c'est juste l'indifférence avec accent,
Quand on promet de surmonter hauts et bas
C'est souvent dans l'euphorie du calme plat
Larmes comme armes
Comme témoins du cris de mon âme
Parce que j'avale tout
Jusqu'au jour où je le recrache dans un trou.
Comme l'a dit Diam's c'est juste que j'ai un cœur trop grand pour un monde qui crève,
Qui grève pendant que mes sentiments font la crève,
Alr un simple mal devient pluriel
Quand il rencontre toutes ses relations conflictuelles,
Oui on vit chaque jour un duel
Dans un monde rempli de cœur cruel,
Où chacun veut se faire un nom
Peu importe le moyen et le fond.
Alors j'reste dans cet état d'insécurité
Au lieu de chercher ailleurs ce qui m'est pas familier.