Bill.

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Je sentais un mouvement qui était, lui, était rapide.

Je n'y portais pas vraiment attention, pensant que ce n'était que le vent de la fenêtre qui était ouverte.

Alors, je repris ma lecture, je suis quelqu'un de très paranoïaque de nature, et comme il faisait jour, la peur ne me gagnait pas.

Alors, ma lecture, j'adore la lecture, l'écriture, tout ce qui est en rapport avec la création, rédaction, l'imagination. J'adore !

Je touchai de ma....

Un bruit me fit sortir de mes pensées, mon verre qui était sur mon bureau avait percuté le sol, en se brisant en plusieurs morceaux, tachant au passage ma moquette.

"Sympa" dis-je avec ironie.

Mon sourire disparut, laissant place à visage effrayé que je n'ai pas su garder bien longtemps.

Je restais sur mon lit, mon corps était soudainement pris de tremblements incontrôlables, je me répétais sans cesse :

Ce n'est que le vent, le vent tout simplement.

Mais, je me disais que c'était peut-être quelque chose d'autre.

J'avais tout de même peur.

Je pensais que c'était ce cauchemar.

Non, ce n'était pas réel.

Non, elle... ?

Cette femme, j'avais peur d'elle, elle était terriblement belle, mais agréablement effrayante à la fois.

Je cauchemardais sur elle, de plus en plus.

Mais, étrangement, j'appréciais ce cauchemar.

Je la voyais quand j'étais plus jeune je devais avoir environ 3 ans.

Je me souviens d'elle, rousse, elle portait une robe vert émeraude.

À mes 3 ans, elle m'appelait par mon prénom, en bougeant son doigt comme pour m'indiquer de venir, puis je venais, elle me rassurait en me disant qu'elle me ferait aucun mal, puis elle me racontait son histoire.

Elle disait que nous étions, liés.

Puis, je me mettais à pleure, et je la voyais plus une fois la tête relevée, elle n'était plus là.

Si c'était elle dans ma chambre, je voulais connaître son prénom coûte que coûte.

J'éprouvais de l'affection pour elle, sans vraiment savoir quoi.

Je l'interpellais à travers ma chambre en disant :

"C'est vous ? Répondez-moi !"

N'ayant aucune réponse, j'abandonnais.

Je repris ma lecture, me disant j'avais trop espéré et que c'était simplement ce vent à la con.

Je ne savais pas quel sentiment j'éprouvais, de la déception ?

De la tristesse ?

Du soulagement ?

Des goûtes tombèrent sur mon livre, automatiquement, je levais les yeux, croyant que le plafond gouttait, mais ce n'était pas le plafond, mais moi, je l'ai su en laissant échapper un gémissement, je savais que je pleurais.

C'est alors qu'une main inconnue toucha mon dos, ce qui me fit sursauter, pendant 1 seconde, j'ai cru que c'était elle, mais ce n'était que ma mère.

Je ne la reverrai jamais, JAMAIS.

J'ai écrit ce texte pour toi, femme qui me manque énormément et que je n'oublierai jamais.

Bill.

ENKI.

(Esprit ?)

29/01/2018.

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⏰ Last updated: Feb 20, 2018 ⏰

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CAUCHEMAR.Where stories live. Discover now