Entre ciel et terre, seule, je me suis reposée
Tremblante dans ce calme décor renversé
Comme un escargot recroquevillé, je pense
À de sombres ennuis qui se mêlent et qui dansentEntre ce grand lac et les montagnes boisées
Mon immense solitude s'intensifie
Embaumant ma vue d'un voile de soie bleutée
Mes cauchemars sont soudainement adoucisMais chaque jour sans toi la flamme de mon cœur
Meurt peu à peu et le manque se fait ressentir
Tu étais ma raison de vivre, ma douceur
Désormais on ne m'entendra plus jamais rire