partie de la pagne

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Aïwa prit le pagne noir qui était a ses pieds et sourit. Le sourire pour elle ,remplaçait les murmures ,les plaintes ,les larme ,les sanglots, et ce sourire magnifique qui charmait tout, à l'entour, au coeur de la marâtre mit du feu. Le sourire, sur la marâtre ,sema des braises ,A bras raccourci ,elle tomba sur l'orpheline qui souriait toujours
Enfin ,aïwa prit le linge noire et partit ,après avoir marché pendant u e lune ,elle  arriva au bord dun ruisseau. Elle y plongea le pagne . le pagne ne fut point mouillé . or l'eau coulait bien ,avec dans son lit ,des petits poissons ,des  nénuphars ,sur ses berges les crapauds enflaient leurs voix comme pour effrayer l'orpheline qui souriait .aïwa replongea le linge noire dans l'eau  et l'eau refusa de le mouiller .alors elle reprit sa route en chantant

Ma mére,si tu me voyais sur la route ,
Aïwa _ ô !Aïwa !
Sur la route qui méne au fleuve
Aïwa _ô aïwa !
Le pagne noir doit devenir blanc
Et le ruisseau refuse de le mouiller
Aïwa _ô aïwa !
L'eau glisse comme le jour
L'eau glisse comme le bonheur
O ma Méré ,si tu me voyais sur la route,
Aïwa _ô aïwa !
Elle repartit .elle marcha pendant six autres lunes.
Devant elle, un gros fromager couché en travers de la route et dans un creux du tronc ,de l'eau ,de l'eau toute jaune et bien limpide, de l'eau qui dormait sous la brise ,et tout autour de cette eau de gigantesques fourmis se parlaient ,se passaient la consigne . sur la maîtraisse blanches qui pointait un doigt vers lele ciel ,un doigt blanchi ,mort était posé un vautour phénoménal dont les ailes sur des lieues et des lieues, voilaient le soleil .ses yeux jetaient des flammes ,des éclairs ,et les serres ,pareilles à de puissantes racines aériennes, traînaient à terre. Et il avait une de ces becs !
Dans cette eau jaune et limpide ,l'orpheline plongea son linge noir que l'eau refusa de mouiller

la pagne noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant